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La saga des machins et des zinzins

Sarclo
Langue: français


Sarclo


[1983]
Parole e musica di Michel de Senarclens, in arte Sarcloret
Nell’album intitolato “Les premiers adieux de Sarcloret”

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Una canzone satirica scritta all’indomani della grande mobilitazione popolare contro la centrale nucleare di Golfech, Garonne. Progettata fin dagli anni 60, la costruzione della centrale vide la forte opposione della gente del posto. Il Partito comunista appoggiò il Comité antinucléaire e nel 1981, alla vigilia delle elezioni presidenziali, anche i socialisti promisero che il progetto sarebbe stato accantonato. Così François Mitterrand si fece eleggere anche con i voti dei “golféchois” ma intanto la Électricité de France continuò a lavorare al cantiere della centrale… Traditi dai socialisti gli antinuclearisti s’incazzarono non poco e vi furono un paio di manifestazioni con scontri molto duri con la polizia… Poi, dopo l’impasse dovuto al disastro di Chernobyl, i due reattori entrarono in funzione nei primi anni 90…

J'ai mis le nez à ma fenêtre ce matin
Y avait une centrale nucléaire dans mon jardin

J'ai dit “Holà holà, qu'est-ce que c'est que ce machin?
Vous auriez pu essayer de le mettre un peu plus loin!”

Le flic m'a dit “Mon vieux, c'est là qu'on en a besoin!”
J'ai dit “Holà holà, mais pourquoi qu'on en a besoin?”

Le flic m'a dit “Mon vieux, c'est pour faire marcher les machins!”
J'ai dit “Holà holà, mais pourquoi qu'on fait marcher tous ces machins?”

Le flic m'a dit “Mon vieux, c'est pour pas les avoir achetés pour rien!”
J'ai dit “Holà holà, mais pourquoi qu'on achète tous ces machins?”

Le flic m'a dit “Mon vieux, c'est pour pas les avoir fabriqués pour rien!”
J'ai dit “Holà holà, mais pourquoi qu'on fabrique tous ces machins?

Le flic m'a dit “Mon vieux, vous commencez à me casser les machins!
Même que vous commencez aussi à me les hacher fin fin fin
Même qu'il faudrait peut-être arrêter de faire le malin
Parce que si je veux, quand je veux, je vous fais coffrer chez les zinzins!”

Alors là j'ai couru dans la rue crier “Holà holà, faut arrêter tous les machins!”
J'ai couru dans la rue crier “Holà holà, vous avez pas vu ce qu'ils ont mis dans mon jardin?!?”

Y avait un mec qui regardait le foot en couleur chez les Argentins
Y avait un mec qui regardait tourner un gigot dans un four Arthur Martin
Il avait mis du poivre, du sel, de l'ail et du romarin
Une chiée de trucs, une craquée de bidules et puis un tas de machins
Il attendait d'une minute à l'autre l'arrivée de quelques copains

Et puis j'ai vu une maison ousque y a rien qu'était éteint
Même qu'alors là dans cette maison, c'était allumé dans tous les coins
Même qu'alors y avait pas un seul coin qu'était éteint

Alors j'ai regardé le numéro de la rue et ben, c'était le mien
Alors j'ai pensé à la facture du mois prochain
Mais là y a le flic qui m'a dit “Mon vieux, faut pas t'en faire on est voisin
C'est pas pour les prunes que la centrale est dans ton jardin!”

Alors je me suis dit dans le fond “Cette centrale, et ben elle est très bien
Y a qu'à la peindre en vert, avec un petit peu de lierre on n'y verra plus rien”

envoyé par Bernart - 15/11/2013 - 15:28


Sarclo!!! Incredibile!!!
Ci avrò fatto non so quanta strada lassù nel Nord sotto i terril...ricordi...!

Riccardo Venturi - 15/11/2013 - 17:41




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