J'étais content de partir, quand je suis parti de chez moi,
J' étais content de me dire, que je partais chez toi
Tu me diras y' a rien de pire, que s' faire la malle en mai.
C' est plus sympa de mourir quand on est en été
Toute l'année à servir, asservi par l'armée,
Ramasser sans rien dire des cadavres en papier.
Les morts ont le sourire, pour eux la guerre, c'est terminé.
Pour leur dernier soupir, au moins, on leur foutra la paix.
Et un jour, en hiver, j'ai ôté mon képi,
j' ai noyé dans la bière l'amour de la patrie
Sortir de l'enfer, je suis un insoumis.
Chopé la belle à faire, je vais rester dans mon lit
Déserteur, c'est le bonheur,
Finies les rafales
et le pire dans le meilleur,
c'est que je suis en cavale.
Je vais les planter là, les képis, la flicaille.
Prêtes moi donc dix balles, faut que je pêche la caillasse.
J'étais content de partir...
J' étais content de me dire, que je partais chez toi
Tu me diras y' a rien de pire, que s' faire la malle en mai.
C' est plus sympa de mourir quand on est en été
Toute l'année à servir, asservi par l'armée,
Ramasser sans rien dire des cadavres en papier.
Les morts ont le sourire, pour eux la guerre, c'est terminé.
Pour leur dernier soupir, au moins, on leur foutra la paix.
Et un jour, en hiver, j'ai ôté mon képi,
j' ai noyé dans la bière l'amour de la patrie
Sortir de l'enfer, je suis un insoumis.
Chopé la belle à faire, je vais rester dans mon lit
Déserteur, c'est le bonheur,
Finies les rafales
et le pire dans le meilleur,
c'est que je suis en cavale.
Je vais les planter là, les képis, la flicaille.
Prêtes moi donc dix balles, faut que je pêche la caillasse.
J'étais content de partir...
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