Notre monde entier s'éffondre,
Les spectres sortent de l'ombre,
Les indiens se font la guerre:
Mahatma n'a pas su faire.
La bombe est prête à sauter,
Le bouton va s'enfoncer,
Les avions tournent sans cesse,
Des enfants déformés naissent;
Le racisme existe encore
Malgré tous ceux qui sont morts;
Au nom de la liberté
Combien de gens sont tués.
Ne voyez-vous pas mes frères
Ou se dirige la terre,
Les révoltés nous étonnent,
Mille glas partout résonnent.
Des cadavres ressuscitent,
Partout les regardes s’évitent,
On arrache les forets
Pour y planter des armées.
Des enfants parfois s'élèvent,
Dissant mettez une trève,
A ce futur inquiétant,
Mais leur voix s'envole au vent...
Et la fête continue:
Les chaussures frappent à l'O.N.U.;
Les premiers soudain s'écroulent,
Le scandale amuse les foules;
Les fusils et les lunettes
Leur font tous perdent pour leur tête;
Les conseils se réunissent:
On prie pour que tout finisse;
On croit redevenir sage,
On pense tourner la page.
L'age d'or enfin commence
Mais soudain on nous annonce
Que quelque nation lointaine
S'est réveillée dans la haine;
Que des peuples se rebellent
Qu'il faut qu'on leur soit fidèle;
On leur envoie quelques troupes
Et les parties se regroupent;
Les alliances se reforment,
Les beaux sentiments s’endorment
Les ultimatum s'envolent,
Les gros bombardiers décollent
Et si un jour,par erreur,
Au Vietnam,à Cuba,où ailleurs
On pousse un bouton de trop,
Le feu d'artifice est beau...
Ce n'est pas ainsi mon frère
Que l'on met fin à la guerre,
Ce n'est pas ainsi mon frère
Que l'on met fin à la guerre...
Les spectres sortent de l'ombre,
Les indiens se font la guerre:
Mahatma n'a pas su faire.
La bombe est prête à sauter,
Le bouton va s'enfoncer,
Les avions tournent sans cesse,
Des enfants déformés naissent;
Le racisme existe encore
Malgré tous ceux qui sont morts;
Au nom de la liberté
Combien de gens sont tués.
Ne voyez-vous pas mes frères
Ou se dirige la terre,
Les révoltés nous étonnent,
Mille glas partout résonnent.
Des cadavres ressuscitent,
Partout les regardes s’évitent,
On arrache les forets
Pour y planter des armées.
Des enfants parfois s'élèvent,
Dissant mettez une trève,
A ce futur inquiétant,
Mais leur voix s'envole au vent...
Et la fête continue:
Les chaussures frappent à l'O.N.U.;
Les premiers soudain s'écroulent,
Le scandale amuse les foules;
Les fusils et les lunettes
Leur font tous perdent pour leur tête;
Les conseils se réunissent:
On prie pour que tout finisse;
On croit redevenir sage,
On pense tourner la page.
L'age d'or enfin commence
Mais soudain on nous annonce
Que quelque nation lointaine
S'est réveillée dans la haine;
Que des peuples se rebellent
Qu'il faut qu'on leur soit fidèle;
On leur envoie quelques troupes
Et les parties se regroupent;
Les alliances se reforment,
Les beaux sentiments s’endorment
Les ultimatum s'envolent,
Les gros bombardiers décollent
Et si un jour,par erreur,
Au Vietnam,à Cuba,où ailleurs
On pousse un bouton de trop,
Le feu d'artifice est beau...
Ce n'est pas ainsi mon frère
Que l'on met fin à la guerre,
Ce n'est pas ainsi mon frère
Que l'on met fin à la guerre...
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