Il est morne, il est taciturne
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c'est un dieu fort inquiétant
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c'est un dieu fort inquiétant.
En allant son chemin, morose
Pour se désennuyer un peu
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut,
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut.
Cette saison, c'est toi, ma belle
Qui a fait les frais de son jeu
Toi qui as payé la gabelle,
Un grain de sel dans tes cheveux
Toi qui as payé payer la gabelle,
Un grain de sel dans tes cheveux.
C'est pas vilain, les fleurs d'automne
Et tous les poètes l'ont dit
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu'ils n'ont pas menti,
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu'ils n'ont pas menti.
Viens encore, viens ma favorite
Descendons ensemble au jardin
Viens effeuiller la marguerite
De l'été de la Saint-Martin,
Viens effeuiller la marguerite
De l'été de la Saint-Martin.
Je sais par cœur toutes tes grâces,
Et pour me les faire oublier
Il faudra que Saturne en fasse
Des tours d'horloge de sablier,
Et la petite pisseuse d'en face
Peut bien aller se rhabiller.
Il préside aux choses du temps
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c'est un dieu fort inquiétant
Il porte un joli nom, Saturne
Mais c'est un dieu fort inquiétant.
En allant son chemin, morose
Pour se désennuyer un peu
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut,
Il joue à bousculer les roses
Le temps tue le temps comme il peut.
Cette saison, c'est toi, ma belle
Qui a fait les frais de son jeu
Toi qui as payé la gabelle,
Un grain de sel dans tes cheveux
Toi qui as payé payer la gabelle,
Un grain de sel dans tes cheveux.
C'est pas vilain, les fleurs d'automne
Et tous les poètes l'ont dit
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu'ils n'ont pas menti,
Je te regarde et je te donne
Mon billet qu'ils n'ont pas menti.
Viens encore, viens ma favorite
Descendons ensemble au jardin
Viens effeuiller la marguerite
De l'été de la Saint-Martin,
Viens effeuiller la marguerite
De l'été de la Saint-Martin.
Je sais par cœur toutes tes grâces,
Et pour me les faire oublier
Il faudra que Saturne en fasse
Des tours d'horloge de sablier,
Et la petite pisseuse d'en face
Peut bien aller se rhabiller.
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