Il pleut, Il pleut, Il pleut, rentre tes noirs moutons
Notre usine a fermé, disparus les patrons
Envolées les machines, au Maroc ou en Chine
Et nous, là, comme des cons …Délocalisation !
Tu as cherché à faire croire -et y en a qui t’ont cru !-
Que tu s’rais le sauveur des pauvres et des exclus
Qu’on allait en finir avec tout ce gâchis
Qu’aucun loup n’entrerait plus dans la bergerie !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, voici venir l’orage
Il pleut, Il pleut, Il pleut, Dégage ! Dégage ! Dégage ! DÉGAGE !
Tu as fait semblant d’entendre la colère et l’angoisse
Des métallos lorrains condamnés à la casse
Tu as baratiné, aux quatre coins de France,
Des milliers d’ouvriers sacrifiés d’avance
Avec des jolis mots : « Egalité », « Justice »,
Solidarité», dans ton sac à malices,
Tu as soufflé des promesses sur les braises de l’espoir
Mais tu les as trahies dés qu’tu as eu le pouvoir !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, et nous avons la rage
Il pleut, Il pleut, Il pleut, Dégage ! Dégage ! Dégage ! DÉGAGE !
Des sans-droits, des sans-voix, des Damnés de la terre
Des Roms désignés comme boucs émissaires
Des clandestins errant aux marches du Sacré-Cœur
Aux gamins foudroyés dans un transformateur
Regarde-la cette France que tu as méprisée
Celle des sans-papiers, précaires, handicapés
Celle des suicidés, harcelés au turbin
Forcés de trimer plus pour gagner toujours moins !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, tu peux plier bagages
Il pleut, Il pleut, Il pleut, Dégage ! Dégage ! Dégage ! DÉGAGE !
Allez, qu’ils s’en aillent tous ! Rentre tes noirs moutons,
Tes éminences grises et tes voyous-patrons
Les gardiens de ton Ordre, les fayots de ta Cour
Et les écrivaillons qui pondent tes discours
O ministres zélés, sinistres exécutants
Ni oubli ni pardon pour la chasse aux enfants
À bas les lois racistes ! A bas les circulaires !
Les contrôles au faciès pour remplir vos charters !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, y aura pas de rattrapage
Il pleut, Il pleut, Il pleut, Dégage ! Dégage ! Dégage ! DÉGAGE !
Remballe ton triple A, ta dette et tes marchés
Ta Bourse et tes traders, tes parachutes dorés
Nous avons rêvé qu’un autre monde est possible
Nous nous n’acceptons pas d’être des « invisibles »
Car nous sommes le Peuple, celui qui crée l’Histoire
Fils de 89, rebelle et Communard
Dont les insurrections ont forgé nos consciences
Un Peuple qui se lève et entre en Résistance !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, voici venir l’orage !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, tu peux plier bagages !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, Dégage ! Dégage ! Dégage ! Dégage !
DÉGAGE !
Notre usine a fermé, disparus les patrons
Envolées les machines, au Maroc ou en Chine
Et nous, là, comme des cons …Délocalisation !
Tu as cherché à faire croire -et y en a qui t’ont cru !-
Que tu s’rais le sauveur des pauvres et des exclus
Qu’on allait en finir avec tout ce gâchis
Qu’aucun loup n’entrerait plus dans la bergerie !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, voici venir l’orage
Il pleut, Il pleut, Il pleut, Dégage ! Dégage ! Dégage ! DÉGAGE !
Tu as fait semblant d’entendre la colère et l’angoisse
Des métallos lorrains condamnés à la casse
Tu as baratiné, aux quatre coins de France,
Des milliers d’ouvriers sacrifiés d’avance
Avec des jolis mots : « Egalité », « Justice »,
Solidarité», dans ton sac à malices,
Tu as soufflé des promesses sur les braises de l’espoir
Mais tu les as trahies dés qu’tu as eu le pouvoir !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, et nous avons la rage
Il pleut, Il pleut, Il pleut, Dégage ! Dégage ! Dégage ! DÉGAGE !
Des sans-droits, des sans-voix, des Damnés de la terre
Des Roms désignés comme boucs émissaires
Des clandestins errant aux marches du Sacré-Cœur
Aux gamins foudroyés dans un transformateur
Regarde-la cette France que tu as méprisée
Celle des sans-papiers, précaires, handicapés
Celle des suicidés, harcelés au turbin
Forcés de trimer plus pour gagner toujours moins !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, tu peux plier bagages
Il pleut, Il pleut, Il pleut, Dégage ! Dégage ! Dégage ! DÉGAGE !
Allez, qu’ils s’en aillent tous ! Rentre tes noirs moutons,
Tes éminences grises et tes voyous-patrons
Les gardiens de ton Ordre, les fayots de ta Cour
Et les écrivaillons qui pondent tes discours
O ministres zélés, sinistres exécutants
Ni oubli ni pardon pour la chasse aux enfants
À bas les lois racistes ! A bas les circulaires !
Les contrôles au faciès pour remplir vos charters !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, y aura pas de rattrapage
Il pleut, Il pleut, Il pleut, Dégage ! Dégage ! Dégage ! DÉGAGE !
Remballe ton triple A, ta dette et tes marchés
Ta Bourse et tes traders, tes parachutes dorés
Nous avons rêvé qu’un autre monde est possible
Nous nous n’acceptons pas d’être des « invisibles »
Car nous sommes le Peuple, celui qui crée l’Histoire
Fils de 89, rebelle et Communard
Dont les insurrections ont forgé nos consciences
Un Peuple qui se lève et entre en Résistance !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, voici venir l’orage !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, tu peux plier bagages !
Il pleut, Il pleut, Il pleut, Dégage ! Dégage ! Dégage ! Dégage !
DÉGAGE !
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