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Riccardo Scocciante: Mio caro padrone come La rispetto

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Langue: italien


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Noi non ci Sanremo
(Riccardo Scocciante)
Ora che sale il giorno
(Salvatore Quasimodo)
Venerdì schianto
(Riccardo Scocciante)


[2013]
Sull'aria di Mio caro padrone domani ti sparo
di Paolo Pietrangeli.

Fantozzi e il megadirettore galattico


Riceviamo e (mal)volentieri pubblichiamo dal "nostro" Riccardo Scocciante:

Carissimi admins del sito,

So di godere di una pessima fama qui dentro, e debbo candidamente dire che non solo non ho mai fatto assolutamente nulla per smentirla, ma che anche non me ne importa assolutamente una beata mazza. Però, negli ultimi tempi, ho seguito tutto l'acceso dibàttito che si è sviluppato attorno alla canzone Mio caro padrone domani ti sparo di Paolo Pietrangeli. Ho letto che qualcuno è stato, come dire, disturbato dalla presenza di codesta canzone nel sito, e allora ho pensato -una volta tanto- di contribuire a rasserenare gli anymy e a portare una vera parola di pace. Ma poveri padroni! Perché mai si dovrebbe loro sparare? Come c'insegna sua santità papa Giuseppe Roberto Piero Gèssica porcaputt come chiama ah sì Francesco, non soltanto il perdono è sempre e chrystianamente raccomandabile, ma ai nostri padroni, che col loro sagrificio ci permettono di suicidarci guadagnare per noi e le nostre famiglie il pane quotidiano presente anche nella preghiera del Padre Nostro. Onoriamo dunque i nostri padroni e stiamo al nostro posto; la canzone che ho testè composto vuole esattamente invitare a questo. E basta con tutte queste orribili canzoni sovversive con cui avete infarcito questo sito, perdio!

Il vostro pezzodim rottoinc ecc amatissimo Riccardo Scocciante.
Circolare a tutte
le fabbriche del mondo:
adoriamo i padroni
o dirigenti o supermanager o come vi pare.
Commendatore illustre
Le scrivo la presente
per renderLe noto
il nostro affetto portentoso
per Lei.

Per farLe presente
che il giorno ventuno
del mese corrente
abbiamo deciso
di adularLa
a Lei.

Mio caro padrone come La rispetto
e al Suo cospetto io mi genufletto,
la Sua intelligenza geniale e profonda
mi fa sentir proprio un completo filìng.

Miei cari compagni, perché quelle facce?
Con quei sindacati che dicon fregnacce
non resta che darsi del tutto al padrone,
vediamo se almeno se magna così.

Pensate che bello
il giorno ventuno
tutti a venerarlo
escluso nessuno
pensate che bello
pensate che bello
sarà.

Ma prima declamo
un poema encomiasta,
solenne proclamo:
“La paga mi basta!”
Per gli straordinari
non voglio il salario,
che orrore, è banale,
è così ordinario!

Compagni sia chiaro
che il giorno ventuno
lo sciopero qui
non lo fa più nessuno
e allora saremo
più grandi e più forti
e poi più che altro
sarem tutti morti
però...

Fino all'ultimo momento
veneriamo il sor padrone
con sua moglie e il macchinone
e la ganza un po' più in là.

Fino all'ultimo momento
noi staremo là a sgobbare
a sudare a faticare
tutti i giorni notte e dì.

Fino all'ultimo momento
bocche chiuse e tute zuppe
finché qui alla Thissenkrùppe
non s'accende un focherello
tanto caldo e tanto bello
tanto caldo e tanto bello
tanto caldo e....

9/4/2013 - 00:55



Langue: français

Version française - RESPECTONS NOS CHERS PATRONS ! – Marco Valdo M.I. – 2013
Chanson italienne - Mio caro padrone come La rispetto – Riccardo Scocciante – 2013
Sur l'aria de Mio caro padrone domani ti sparo
de Paolo Pietrangeli.

Nous recevons et publions [de mauvaise grâce] ce texte de « notre » Riccardo Scocciante :

Très chers administrateurs du site,

Je sais que je jouis d'une très mauvaise renommée ici et je dois dire candidement que non seulement je n'ai jamais absolument rien fait pour la démentir, mais que même je me contrefiche absolument d' un bienheureux bouquet. Cependant, ces derniers temps, j'ai suivi le débat brûlant qui s'est développé autour de la chanson Mio caro padrone domani ti sparo (MON CHER PATRON, DEMAIN JE TE DESCENDS) de Paolo Pietrangeli. J'ai lu que quelqu'un a été, comment dire, dérangé par la présence de cette chanson sur le site, et alors j'ai pensé – pour une fois – contribuer à rasséréner les âmes et à apporter une vraie parole de paix. Mais pauvres patrons ! Pourquoi devrait-on les flinguer ? Comme l'enseigne sa sainteté le pape... Joseph Robert Pierre Jessica merde comment s'appelle-t-il encore ? ah oui François, non seulement le pardon est toujours et chrétiennement recommandable, mais pour nos patrons, qui par leur sacrifice nous permettent de nous suicider gagner pour nous et nos familles le pain quotidien présent déjà dans la prière à Notre Père. Honorons donc nos patrons et restons à notre poste ; la chanson que je viens de composer veut exactement inviter à ceci. Et basta avec toutes ces horribles chansons subversives dont vous avez encombré ce site, nom de Dieu !

Votre tas de merde, casse-couilles etc bien aimé Riccardo Scocciante.

Mais, dit Lucien l'âne en se secouant de rire, c'est une chanson de lèche-bottes, une chanson de lèche-cul... Il fait fort cette fois, Riccardo...

En effet, c'est bien ce que tu dis. Mais tout le monde comprendra qu'elle dit exactement l'inverse de ce qu'elle prétend signifier. Et c'est d’autant plus drôle... Tout est venu de certains esprits chagrins qui trouvaient à redire qu'on s'en prenne un peu aux patrons et qu'on envisage ici doucement de les faire disparaître. Il y en a à qui ça ne plaît pas...

C'est à peine croyable, dit l'âne Lucien hilare. Oh, notre aimable Scocciante a bien eu raison de leur concocter une canzone à ces « honnêtes gens »... Manière aussi d'antiphrase, figure de style qui dit une chose pour dire son contraire et « honnête homme » pour désigner un fripon. Gloire donc aux patrons, à leurs femmes, à leurs maîtresses et à leurs Mercédes... Et soyons, disons soyez, car nous les ânes nous connaissons cette manière depuis la nuit des temps, donc vous les humains, soyez donc serviles jusqu'à la nausée. Signor, sì...

À peine croyable, dis-tu. Eh bien, détrompe-toi, ce délirant discours que tient Scocciante, dont on connaît la vilenie, ce propos qu'il tient par dérision, avec un fort assaisonnement d'herbes d'ironie, dont il use par antiphrase, ce délirant discours, dont on pourrait croire qu'il fut impossible, est pourtant l'exacte reproduction de l'attitude de certains. Crois-moi, Lucien l'âne mon ami, les faux culs existent, je les ai souvent croisés. Et ce n'est pas à toi que je dois suggérer qu'il existe une guerre terrible où il faut à chaque instant, chaque jour, dans chaque geste tenir son camp... Au nom de qui ? Au nom de quoi ? Tout simplement au nom de soi... La solidarité commence avec soi... Conscience de soi et dignité...

J'écoute, j'entends et je comprends, dit l'âne Lucien raillant certain général romain envahissant la Gaule. J'écoute, j'entends et je comprends... Il s'agit de la guerre des guerres, la Guerre de Cent Mille Ans que les riches font aux pauvres afin de les maintenir sous le boisseau, de les écraser plus encore, de renforcer leur domination, d'accroître leurs richesses... Et là, en effet, il faut à tous moments choisir son camp. Oh, nous les ânes, on le sait bien qu'il faut parfois baisser la tête, quand on ne peut faire autrement et qu’il vaut mieux un âne vivant qu'un lion mort... Cependant, il faut distinguer une certaine aptitude à l'adaptation et une franche collaboration. Le fait est qu'il ne faut jamais renoncer à tisser le linceul de ce vieux monde tout d'exploitation vêtu, aussi absurde qu'avide, aussi vain que stupide et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
RESPECTONS NOS CHERS PATRONS !

Circulaire à la ronde
Et à toutes les usines du monde :
Adorons nos patrons
Nos actionnaires, nos supermanagers, nos directions.
Commandeurs illustres
Je vous écris la présente
Pour vous faire connaître
Notre peu recommandable affection
Pour Votre Gloire.

Pour vous faire savoir
Que le vingt et un, quel beau jour
Le vingt et un du mois en cours
Nous avons décidé
D'aduler
Votre Gloire.

Chers patrons en face de vous,
En signe de respect, je plie le genou,
Votre intelligence géniale et profonde
Nous comble d'une béate plénitude .

Mes chers camarades, pourquoi ces visages ?
Avec ces syndicats et leurs mauvais présages
Il ne reste qu'à nous donner entièrement au patron,
Peut-être ainsi mangera-t-on.

Quel beau jour
Le vingt et un
Tous à votre vénération
Tous sans exception
Pensez, quel beau jour
Quel beau jour
Nous verrons.

Mais d'abord je déclame
Un poème encomiastique,
Je proclame solennellement :
« Notre paye suffit bien ! »
Pour les suppléments
On ne veut pas de salaire,
Quelle horreur, c'est mesquin,
C'est tellement ordinaire !

Camarades, il est clair
Que le vingt et un
La grève ici
Personne ne la fera
Et alors nous serons
Plus grands et plus forts
Et ensuite mieux encore
Nous serons tous morts
Cependant…

Jusqu'au dernier instant
Vénérons nos grands patrons
Avec leurs femmes et leurs grosses Mercédes
Et même plus encore, leurs maîtresses.

Jusqu'au dernier moment
Nous, nous serons fidèles au poste
À suer à peiner
Tous les jours, nuit et jour.

Jusqu'au dernier instant
Bouches fermées et bleus trempés
Tant qu'ici chez Thyssenkruppeu
On brûlera à petit feu
Très chaud et très beau
Si chaud et si beau
Si chaud et….

envoyé par Marco Valdo M.I. - 9/4/2013 - 17:31


Qui sopra la risposta "per le rime", piuttosto "carognetta" e mordace, qui invece la risposta ferma ma misurata, da "buon padre di famiglia"...
Io comincio proprio a pensare che l'ottimo Riccardo Venturi e lo screanzato Riccardo Scocciante siano la stessa p...

... Ehi! Ma lei chi è? Chi l'ha fatta entrare qui???
Ma cosa vuole? EHI, MA... AIUTO! (Paf! Bum! Sdeng! Sberl!)
AHI, AIUT... MA PERCH..? MA COS...?
(Stud! Sbam!, Sciaff! Bott! Mazz!)
AAAARGHHHH!!!

9/4/2013 - 12:06


Ringrazio per il "buon padre di famiglia", ma in realtà vivo rigorosamente da solo e la mia "famiglia" consiste esclusivamente in un gattone completamente nero dal nome di Redelnoir. Sono peraltro un nemico giurato e feroce dell'istituzione "famiglia", convinto fautore del libero amore e pur essendo definibile un armadio perlomeno a 2 ante non sono avvezzo a prendere la gente a manate appena entra; solo quando è strettamente necessario... (firulì, firulà...)

Riccardo Venturi - 9/4/2013 - 12:31


Questa versione di "Mio caro padrone domani ti" sembra sia stata scritta da Emilio Fede...
e/o affini.. :)

Silvano - 12/4/2013 - 12:02


Certamente tutti gli operai della Fiat stanno festeggiando per i grandi risultati che sono riusciti ad ottenere per i loro amati padroni l'anno passato.

Nella lettera agli azionisti della Exor, la finanziaria della famiglia Agnelli, il presidente John Elkann ha commentato l’andamento del 2012 per la Fiat e la Chrysler dicendo che è stato il migliore di tutti i tempi per le due case automobilistiche. A conti fatti, in tasca ai soci della finanziaria che controlla gli interessi della famiglia Agnelli vanno 398,2 milioni.

Silva - 17/4/2013 - 16:36




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