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Le beau conscrit

anonyme
Langue: français


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‎[19° o addirittura 18° secolo]‎
Canzone popolare di autore anonimo presente nella raccolta “Chansons Populaires recueillies dans les ‎Alpes Françaises (Savoie et Dauphiné)” curata da ‎‎Julien Tiersot (1857-1936) e pubblicata nel 1903 ‎‎(rieditata nel 1979).‎



Julien Tiersot è stato un importante musicologo ed etnomusicologo, nonché compositore. Per ‎cinque anni, dal 1895 al 1900, Tiersot percorse i paesi montani della Savoia e del Delfinato alla ‎ricerca delle canzoni popolari delle genti che li abitavano: ne raccolse ed identificò circa 500, ‎pubblicandone 227 divise per temi (canzoni storiche, tradizionali, d’amore, di nozze, dei pastori, dei ‎coscritti e dei soldati, di lavoro, ninne nane e ballabili)‎

Atlas sonore n°18

Il brano è incluso in un CD edito nel 2004 dal Centre des Musiques Traditionnelles Rhône-Alpes ‎‎(CMTRA) nella collana “Atlas sonore” (n°18), a cura di Evelyne ‎Girardon, fondatrice con Jean Blanchard (già dei La Bamboche) della ‎‎Compagnie Beline di Lyon.‎
‎“Je viens te faire mes adieux
Avec regret, ma Rosalie.
Je viens de tirer la milice,
J’ai attrapé le mauvais sort.
Cela me causera la mort
De te quitter, ma Rosalie.” ‎

‎“Mon cher amant, que dis-tu là ?
En te voyant, je fonds en larmes.
Il en faut parler à mon père,
S’il a de l’or et de l’argent :
C’est pour te faire un remplaçant ;
Qu’il sacrifie ma fortune.” ‎

‎“Pour de l’argent, j’en ai assez,
Mais je suis trop de belle taille.
J’ai parcouru ville et village,
Par tout pays aux environs,
J’n’en ai point trouvé d’aussi grand :
Ma Rosalie, faut que je parte !”‎

Le lendemain au point du jour,
J’ai rencontré mon capitaine.
‎“Bien le bonjour, mon capitaine,
Je vous apporte de l’argent :
Sera pour faire un remplaçant ;
Je le ferai quoi qu’il m’en coûte”‎

‎“Monsieur, la loi nous le défend
De remplacer de si beaux hommes.
Nous vous mettrons de la Garde Impériale,
Vous entrerez dans ce beau corps ;
Vous y serez tambour major,
Ferez honneur à votre famille.”‎

Me retournant les larmes aux yeux,
Aussitôt j’ai mis la main à la plume :
‎“O Rosalie, ma Rosalie,
Reçois ma lettre avec douleur !
J’ai tant pleuré, versé des pleurs
Qu’elles ont effacé l’écriture !”‎

‎“Hélas ! que vais-je devenir ?
Je vais me rendre religieuse.
Je vais me rendre religieuse,
Religieuse dans un couvent ;
Je pleurerai mon cher amant,
Le sort de ma tendre jeunesse.”‎

envoyé par Dead End - 9/1/2013 - 13:40


“Je viens te faire mes adieux ‎
Les larmes aux yeux, ma Rosalie ‎
Je vais partir pour l'Amérique
Pour moi c'est un bien triste sort ‎
Cela causera ma mort
Je ne regrette que Rosalie.”


Questa una strofa di una delle tante canzoni di addio di un coscritto riportata nel volume ‎‎“Les vieilles ‎chansons populaires du Berry” a cura di Hugues Lapaire. L’edizione è del 1869, quindi precedente ‎al lavoro di Julien Tiersot. Il riferimento alla partenza per l’America penso che contribuisca a datare ‎la canzone più precisamente all’inizio del 700 quando, nel quadro della guerra di successione ‎spagnola, le coalizioni guidate dai regni di Gran Bretagna e Francia si scontrarono anche in ‎America, dove i francesi furono sonoramente sconfitti perdendo Port-Royal e la regione ‎dell’Acadia.‎

Dead End - 9/1/2013 - 15:40




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