Poilus, barbus, vêtus de peaux de bêtes
Ils bravaient la tempête
Tue-le, tue-la
C'était la loi des Gaulois!
Ils prenaient la route
Pour chasser le mammouth
Et courir le guilledou
Ils coupaient le gui
Mais à propos où
Où coupaient-ils donc le houx ?
La chasse finie
Les homme réunis
Plongeaient sur la nourriture
Au petit Chilpéric
Qu'était rachitique
On jetait les épluchures
Poilu, barbu, le druide noble tête
Arrivait pour la quête
Paie pas, planque-toi
C'était la loi des Gaulois
Quand ils guerroyaient
Même les feuilles tremblaient
Les femmes se jetaient à leurs pieds
Mais un beau matin
Un sombre devin
Leur a prédit: ça va barder!
Tout près des menhirs
La troupe en délire
Astiqua les fers de lance
Vercingétorix, un dur, un caïd,
Étudia la carte de France
Bardé, casqué, un Jules nommé César
Arriva sur son char
Il leur a dit:
« Veni, vidi, vici »
On se tira les tifs
On se tapa sur le pif
Mais on vit bientôt les légions
Des Romains pompettes
Qu'aimaient la piquette
Se coller dans la Vase de Soissons
La Gaule manque de bras
Dit un chef gaulois,
Il faut retrousser nos manches
Ils firent des maisons
Ils firent même les ponts
Sauf le samedi et le dimanche
Poilus, barbus, ils guinchaient le samedi
Au bal sur pilotis
Flânant, crânant
On causait entre poteaux
En regardant les Gauloises
Jouer les Pompadours
Et la Gaule endimanchée
Chantait à plein gosier
En trinquant à l'amour
L'amour !
Ils bravaient la tempête
Tue-le, tue-la
C'était la loi des Gaulois!
Ils prenaient la route
Pour chasser le mammouth
Et courir le guilledou
Ils coupaient le gui
Mais à propos où
Où coupaient-ils donc le houx ?
La chasse finie
Les homme réunis
Plongeaient sur la nourriture
Au petit Chilpéric
Qu'était rachitique
On jetait les épluchures
Poilu, barbu, le druide noble tête
Arrivait pour la quête
Paie pas, planque-toi
C'était la loi des Gaulois
Quand ils guerroyaient
Même les feuilles tremblaient
Les femmes se jetaient à leurs pieds
Mais un beau matin
Un sombre devin
Leur a prédit: ça va barder!
Tout près des menhirs
La troupe en délire
Astiqua les fers de lance
Vercingétorix, un dur, un caïd,
Étudia la carte de France
Bardé, casqué, un Jules nommé César
Arriva sur son char
Il leur a dit:
« Veni, vidi, vici »
On se tira les tifs
On se tapa sur le pif
Mais on vit bientôt les légions
Des Romains pompettes
Qu'aimaient la piquette
Se coller dans la Vase de Soissons
La Gaule manque de bras
Dit un chef gaulois,
Il faut retrousser nos manches
Ils firent des maisons
Ils firent même les ponts
Sauf le samedi et le dimanche
Poilus, barbus, ils guinchaient le samedi
Au bal sur pilotis
Flânant, crânant
On causait entre poteaux
En regardant les Gauloises
Jouer les Pompadours
Et la Gaule endimanchée
Chantait à plein gosier
En trinquant à l'amour
L'amour !
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