Langue   

La ligne brisée

Georges Brassens
Langue: français


Georges Brassens

Liste des versions


Peut vous intéresser aussi...

Cupe Vampe
(C.S.I.)
Georges Brassens: Retouches à un roman d'amour de quatre sous
(GLI EXTRA DELLE CCG / AWS EXTRAS / LES EXTRAS DES CCG)
La légende de la nonne
(Georges Brassens)


brasschat
[1943]
Paroles et musique de Georges Brassens
Testo e musica di Georges Brassens

lsp


Registrata presso la SACEM (la SIAE francese) il 4 marzo 1943, con il numero 587590 (Dalle carte manoscritte di Brassens). La musica sembra essere simile a quella del "Gorilla", ma la canzone non è mai stata incisa.
Enregistrée à la SACEM le 4 mars 1943, numéro 587590 (d'après le fond manuscrit de Brassens). La musique semble assez pareille à celle du "Gorille", mais la chanson n'a jamais été enregistrée.

Da www.anarchie.be
D'après www.anarchie.be

LA LIGNE BRISÉE

La première trace que l'on ait de l'expression d'opinions politiques par Brassens date de 1943-1944. Cette période correspond à son séjour à Basdorf, dans un camp de travail du STO. Brassens n'est pas particulièrement hostile aux Allemands : il est, et a toujours été pacifiste. Mais de là à apprécier qu'on l'oblige à travailler pour la guerre, qu'on l'oblige à se rendre en Allemagne et à vivre dans un camp, il y a un pas qu'il ne franchira pas. Avec quelques compagnons de chambrée, Brassens fonde un parti subversif, qu'ils baptisent le parti des "briséistes", du nom d'une chanson écrite par Brassens. Il s'agit sans doute de la première chanson de Brassens qui témoigne de la malice et de l'inventivité qui nous vaudront plus tard 'la guerre 14/18', où d'autres chansons d'opinion à la facture sophistiquée. C'est déjà un excellent texte métaphorique, qu'il faut lire avec attention si l'on veut en comprendre la portée.
On peut voir dans ce texte le défi d'un homme qui ne veut pas marcher au pas, ou encore plus généralement une forme de rébellion systématique contre toute morale imposée, contre les chemins tracés dont on ne peut pas s'éloigner. Il est très facile de comprendre que la cible de cette chanson est l'ordre martial qui règne dans le camp. On peut prendre cette phrase "A mort la ligne qui n'est pas droite" au sens premier du terme : sous la loi martiale, soit on marche droit, soit on est puni. Parfois par la mort. Mais - à la lumière des textes que Brassens écrira plus tard -, on est tenté d'y voir une forme de refus généralisé de tout système où l'homme ne choisit plus ce qu'il veut et ce qu'il peut faire. On peut rapprocher la métaphore de la ligne brisée de ce vers plus tardif, où Brassens déplore que " non les braves gens n'aiment pas que - l'on suive une autre route qu'eux". En outre, Brassens a écrit sur un coin de cahier : "la ligne qui voulut triompher de la monotonie mais qui n'y parvint pas parce que ses ennemis, la stupidité et le rationalisme, étaient supérieures en nombre et en quantité. Gloire aux Briséistes !".
Toujours est-il que Brassens, qui est un peu le chef coutumier de sa chambrée - si l'on en croit Louis-Jean Calvet - propage avec sa bande le mystère de la ligne brisée. On réalise de petites affichettes sur lesquelles on peut lire "La ligne brisée, qu'est-elle, que veut-elle ? Les briséistes, que veulent-ils ?". On dessine sur tous les murs des lignes brisées - sortes de serpents ondulants. L'administration Allemande est intriguée, mais ne parviendra pas à remonter à la source de la contestation. Irritée par cet épisode, elle prendra sa revanche en interdisant le port de la barbe aux français.

La prima traccia che si ha dell’espressione di opinioni politiche da parte di Brassens risale al 1943-44. Tale periodo corrisponde al suo soggiorno a Basdorf, in un campo di lavoro dello STO (Service de Travail Obligatoire). Brassens non è particolarmente ostile ai tedeschi : è, ed è sempre stato, pacifista. Ma da qui a piacergli che lo si obblighi a lavorare per la guerra e a andare in Germania a vivere in un campo, è un passo che non farà mai. Con quale compagno di camerata, Brassens fonda un « partito sovversivo » che viene chiamato « Les Briséistes » (i « Lineaspezzatisti »), dal nome di una canzone scritta da Brassens. Si tratta senz’altro della prima canzone di Brassens che testimonia l’astuzia e l’inventività che, più tardi, ci varranno « La guerre de 14-18 » o altre canzoni di opinione di grande qualità. E’ già un eccellente testo metaforico che occorre leggere con attenzione se se ne vuole comprendere la portata.
In questo testo è possibile vedere la sfida di un uomo che non vuole marciare al passo, oppure, più in generale, una forma di ribellione sistematica contro ogni morale imposta, contro i sentieri già tracciati dai quali non ci si può allontanare. E’ facilissimo capire che il bersaglio di questa canzone è l’ordine marziale che regna nel campo. Si può prendere questa frase, « A morte la linea che non è diritta » nel senso letterale del termine : sotto la legge marziale o si « riga diritti » o si è puniti, a volte con la morte. Ma, alla luce dei testi che Brassens scriverà più tardi, si è tentati di vedervi una forma di rifiuto generalizzato di ogni sistema nel quale l’uomo non sceglie più ciò che vuole e ciò che può fare. Si può quindi avvicinare la metafora della linea spezzata a questo famoso verso de « La mauvaise réputation » : « No, alla gente perbene non piace che si segua una strada diversa dalla loro ». Inoltre, Brassens scrisse sull’angolo di un quaderno : « La linea che volle trionfare sulla monotonia ma che non ci riuscì perché i suoi nemici, la stupidità e il razionalismo, erano superiori di numero e quantità. Gloria ai Lineaspezzatisti!». Brassens, che è un po’ il « caporione » della sua camerata, a sentire Louis-Jean Calvet, continuò sempre a propagare il mistero della linea spezzata. Furono realizzati dei manifestini sui quali si leggeva : « La Linea Spezzata, cos’è e cosa vuole ? Cosa vogliono i Lineaspezzatisti?" Su tutti i muri venivano disegnate delle linee spezzate, una specie di serpentoni. L’amministrazione tedesca li tiene d’occhio, ma non riuscirà mai a risalire alla fonte della contestazione. Irritata da tale episodio, si prenderà una rivicina vietando ai francesi di portare la barba.
La Ligne Brisée
Chanson à tendance géométrique


Sur la sécante improvisée
D'une demi-sphère céleste
Une longue ligne brisée
Mais harmonieuse et très leste
Exécute la danse de Saint-Guy
Exécute la danse (Bis)
Exécute la danse de Saint-Guy
Onduleuse leuse, leuse
Onduleuse elle erre sur l'heure
Nébuleuse, leuse, leuse
Astronomiquement fabuleuse
Scandaleuse, scandaleuse
Et zigzague elle zigzague
Et zigzague donc-on-on
Sur l'air vague, vague, vague

Que cette ligne est indécen-en-en-en-te
Huons-la... (Quatre fois)
Allons-y, un, deux, trois
À mort la ligne qui n'est pas droite
Allons-y, un deux, trois
De se briser qui lui donna le droit
Dites-le-nous, dites-le-moi.

Mais la li-i-i-i-i-gne
Inconnue u-u-u-u-ue
Toujours di-i-i-i-i-igne
Continue u-u-u-u-ue
Malgré les invectives
Savamment laxatives
La danse excitative
Dans le ciel
Onduleuse (Ter)
Elle erre sur la
Nébuleuse, leuse, leuse
Astronomiquement fabula
Et zigzague (Ter)
Et zigzague donc-on-on
Sur l'air vague, vague, vague
Vague, et vague
D'un doux rigodon (Bis)
La faridondaine (Bis)
Sur la sécante improvisée
D'une demi-sphère céleste
Une longue ligne brisée
Mais harmonieuse et très leste
Exécute la danse de Saint-Guy

Et se fout manifestement
Et se fout bénévolement
Et se fout frénétiquement
De tout le monde.

Et se fout manifestement
Et se fout bénévolement
Et se fout frénétiquement
De tout le mon-on-on-on-onde

envoyé par Riccardo Venturi - 22/5/2005 - 01:31



Langue: italien

Versione italiana di Riccardo Venturi
21 maggio 2005
LA LINEA SPEZZATA
Canzone a tendenza geometrica

Sulla secante improvvisata
di un'emisfera celeste
una lunga linea spezzata
però armoniosa e assai svelta
esegue il ballo di San Vito
esegue il ballo (bis)
esegue il ballo di San Vito
ondulando, ando, ando
ondulando vaga per l'ora
nebulosa, osa, osa
astronomicamente favolosa
scandalosa, scandalosa
e zigzaga, e zigzaga
e zigzaga allora, ora
sull'aria vaga, vaga, vaga

Oh questa linea com'è indece-e-e-e-e-nte
fischiamola.... (quater)
Forza, su, un, due, tre,
a morte la linea che non è retta
forza, su, un, due, tre
ma di spezzarsi, chi le ha dato il diritto?
Su, ditecelo, ditemelo.

Ma la li-i-i-i-i-nea
ignota -o-o-o-ta
sempre de-e-e-e-e-gna
continua -i-i-i-nua
nonostante le invettive
sapientemente lassative
il suo ballo assai attrattivp
nel cielo
ondulando (ter)
nebulosa, osa, osa
astronomicamente favolosa
e zigzaga (ter)
e zigzaga allora, ora
vaga, e vaga
con un dolce e vivo motivo (bis)
la sua danza sarabanda (bis)
sulla secante improvvisata
di un'emisfera celeste
una lunga linea spezzata
però armoniosa e assai svelta
esegue il ballo di San Vito

e se ne frega apertamente
e se ne frega benevolmente
e se ne frega freneticamente
di tutti quanti.

e se ne frega apertamente
e se ne frega benevolmente
e se ne frega freneticamente
di tutti qua-a-a-a-nti.

22/5/2005 - 02:05




Page principale CCG

indiquer les éventuelles erreurs dans les textes ou dans les commentaires antiwarsongs@gmail.com




hosted by inventati.org