Sous l’ ciel gris glacé
De ce pauvre hiver
Combien de milliers
De p’tites lumières
S’en vont vaciller
S’éteindre à jamais
Vu que la connerie guerrière
R’lèv’ la tête et s’coue sa crinière
Vu qu’ de tous côtés
V’là qu’ les va-t-en guerre
Se r’ mettent à danser
A bander à braire
On va pouvoir cogner
Ecraser, raser
Et puis r’fourguer, la bonne affaire
L’ matos qui restait d’ la dernière
Et ça prend son pied
Ça t’envoie en l’air
Des poissons d’acier
Des oiseaux de fer
Ça ferait pitié
Ces jeux de tarés
S’il n’y avait pas au bout le frère
La soeur, la peur, la boue, la chair
Depuis la sagaie
La hache de pierre
Rien qui ait changé
Tout ce qu’on sait faire
C’est frapper, flinguer
C’est nul à pleurer
C’est-y qu’on n’apprend rien, ou guère
Qu’on retourn’ sans cesse en arrière?
"C’est lui qui a jeté
La première pierre"
"Pardon, j’répondais
Aux coups d’avant-hier"
L’ niveau c’ t à peu près
Le square, la récré
Pour tuer quelle que soit la colère
Faut être une râclure, un ulcère
Quitte à enfoncer
D’ouvertes barrières
Faut ici rapp’ler
Que dans tout's vos guerres
Meurent en premier
Ceux qu’ ont rien d’mandé
Pioupious passantes ou ménagères
P’tits des rues qui chantaient naguère
Et z’avez l’ toupet
D’ ram’ner Dieu le Père,
Qui s’rait assoiffé
De sang, de tonnerre
Si un Dieu y avait
Je dis qu’il serait
Amoureux des robes légères
Du vin, des filles au rire clair
Brigand, à l’entrée
De ton trou, de ton repaire,
Et toi, mains plantées
Sur tes revolvers
Soyez assurés
D’ mon mépris parfait
Vous n'êtes, drappés dans vos bannières
Qu’ordure contre merde ordinaire
Oh la paix, la paix
Le vent, la lumière
Le verre de thé
Et le coeur offert
Oh la paix la paix
Bientôt redonnée
Sur le sable doux du désert
Sur les prairies et sur la mer
...Sur le ventre rond de la Terre...
De ce pauvre hiver
Combien de milliers
De p’tites lumières
S’en vont vaciller
S’éteindre à jamais
Vu que la connerie guerrière
R’lèv’ la tête et s’coue sa crinière
Vu qu’ de tous côtés
V’là qu’ les va-t-en guerre
Se r’ mettent à danser
A bander à braire
On va pouvoir cogner
Ecraser, raser
Et puis r’fourguer, la bonne affaire
L’ matos qui restait d’ la dernière
Et ça prend son pied
Ça t’envoie en l’air
Des poissons d’acier
Des oiseaux de fer
Ça ferait pitié
Ces jeux de tarés
S’il n’y avait pas au bout le frère
La soeur, la peur, la boue, la chair
Depuis la sagaie
La hache de pierre
Rien qui ait changé
Tout ce qu’on sait faire
C’est frapper, flinguer
C’est nul à pleurer
C’est-y qu’on n’apprend rien, ou guère
Qu’on retourn’ sans cesse en arrière?
"C’est lui qui a jeté
La première pierre"
"Pardon, j’répondais
Aux coups d’avant-hier"
L’ niveau c’ t à peu près
Le square, la récré
Pour tuer quelle que soit la colère
Faut être une râclure, un ulcère
Quitte à enfoncer
D’ouvertes barrières
Faut ici rapp’ler
Que dans tout's vos guerres
Meurent en premier
Ceux qu’ ont rien d’mandé
Pioupious passantes ou ménagères
P’tits des rues qui chantaient naguère
Et z’avez l’ toupet
D’ ram’ner Dieu le Père,
Qui s’rait assoiffé
De sang, de tonnerre
Si un Dieu y avait
Je dis qu’il serait
Amoureux des robes légères
Du vin, des filles au rire clair
Brigand, à l’entrée
De ton trou, de ton repaire,
Et toi, mains plantées
Sur tes revolvers
Soyez assurés
D’ mon mépris parfait
Vous n'êtes, drappés dans vos bannières
Qu’ordure contre merde ordinaire
Oh la paix, la paix
Le vent, la lumière
Le verre de thé
Et le coeur offert
Oh la paix la paix
Bientôt redonnée
Sur le sable doux du désert
Sur les prairies et sur la mer
...Sur le ventre rond de la Terre...
inviata da Alessandro - 15/5/2009 - 12:52
×
Album "Chansons têtues"
Paroles et musique: Michel Bühler