La guerre et la paix sont des mystères ;
Nous, on n’en discute pas.
Le Guide dit quand c’est la guerre ;
Le Guide dit quand c’est la paix.
Le Guide dit ce qu’il faut faire,
Le Guide raconte ce qui lui plaît.
Peu importe pour les soldats,
Le Guide les envoie au combat.
La paix n’est pas ce qu’elle paraît,
La guerre est une opération militaire.
Les conscrits hésitants vont d’un pas
Prudents vers les glorieux cimetières.
Les amis, on vit dans la fausseté ;
On s’enfonce dans le mensonge,
On nous vend un grandiose songe,
D’une incommensurable beauté.
Parmi les gens, une énorme majorité,
Pour assurer sa tranquillité journalière,
Ignore sciemment la réalité,
Préfère se taire
Et pratiquer le mensonge conscient.
Il y a tant de chefs, de responsables,
Tant d’yeux et tant d’oreilles coupables,
Tant d’agents du gouvernement.
Nombreux sont les gens arrêtés.
Il faut dire les amis, à la vérité,
Certains sont condamnés
Pour avoir trop parlé,
D’autres sont internés
Pour avoir trop pensé.
Ici, en Zinovie, dans ce pays,
Les problèmes de la société,
Nos quotidiennes difficultés,
Tous nos tracas, tous nos ennuis,
Tiennent à la logique même
Du pouvoir et du système.
Pour créer un monde nouveau,
Tout dépend des circonstances.
En Zinovie, la terreur vient d’en haut.
La terreur est le mode de gouvernance.
La peur est dans l’air tout le temps,
Un gigantesque conditionnement
Force l’assouplissement des échines,
Entraîne l’assoupissement des consciences.
Et le pays entier s’incline
Face à cette intraitable puissance.
Guerre ou paix, en Zinovie,
À résister, on peut y laisser la vie.
Nous, on n’en discute pas.
Le Guide dit quand c’est la guerre ;
Le Guide dit quand c’est la paix.
Le Guide dit ce qu’il faut faire,
Le Guide raconte ce qui lui plaît.
Peu importe pour les soldats,
Le Guide les envoie au combat.
La paix n’est pas ce qu’elle paraît,
La guerre est une opération militaire.
Les conscrits hésitants vont d’un pas
Prudents vers les glorieux cimetières.
Les amis, on vit dans la fausseté ;
On s’enfonce dans le mensonge,
On nous vend un grandiose songe,
D’une incommensurable beauté.
Parmi les gens, une énorme majorité,
Pour assurer sa tranquillité journalière,
Ignore sciemment la réalité,
Préfère se taire
Et pratiquer le mensonge conscient.
Il y a tant de chefs, de responsables,
Tant d’yeux et tant d’oreilles coupables,
Tant d’agents du gouvernement.
Nombreux sont les gens arrêtés.
Il faut dire les amis, à la vérité,
Certains sont condamnés
Pour avoir trop parlé,
D’autres sont internés
Pour avoir trop pensé.
Ici, en Zinovie, dans ce pays,
Les problèmes de la société,
Nos quotidiennes difficultés,
Tous nos tracas, tous nos ennuis,
Tiennent à la logique même
Du pouvoir et du système.
Pour créer un monde nouveau,
Tout dépend des circonstances.
En Zinovie, la terreur vient d’en haut.
La terreur est le mode de gouvernance.
La peur est dans l’air tout le temps,
Un gigantesque conditionnement
Force l’assouplissement des échines,
Entraîne l’assoupissement des consciences.
Et le pays entier s’incline
Face à cette intraitable puissance.
Guerre ou paix, en Zinovie,
À résister, on peut y laisser la vie.
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