Merci pour le linge si utile.
Ici, le vent souffle.
J’ai froid, je me réchauffe à peine ;
Il me faudrait des chaussettes de laine,
Un gros pull et des pantoufles.
Ici, rien ne sert de geindre.
J’ai demandé de pouvoir peindre ;
Il me faut des pinceaux, de l’huile de lin
Des couleurs – le rouge indien,
Des toiles, une palette et des fusains.
Comment imaginer une défense
Quand on est accusé
Et qu’on ne sait pas grand-chose
De son propre dossier ?
Qui donc nous a calomniés ?
On ne me reproche rien tant
Que d’être parent de parents,
Et ami d’amis,
Et ami de parents d’amis.
Les interrogatoires font passer le temps.
Surtout, ne vous faites pas de tracas,
Ni de ces images monstrueuses
De mes supposées souffrances,
La prison n’est vraiment pas
Pour moi, l’enfer que l’on pense.
Avec mes bras, mes jambes et ma tête,
Je ne me fais pas de souci
Et dites à tous les amis
Que je serai bientôt sorti
Et qu’on fera la fête.
Ici, le vent souffle.
J’ai froid, je me réchauffe à peine ;
Il me faudrait des chaussettes de laine,
Un gros pull et des pantoufles.
Ici, rien ne sert de geindre.
J’ai demandé de pouvoir peindre ;
Il me faut des pinceaux, de l’huile de lin
Des couleurs – le rouge indien,
Des toiles, une palette et des fusains.
Comment imaginer une défense
Quand on est accusé
Et qu’on ne sait pas grand-chose
De son propre dossier ?
Qui donc nous a calomniés ?
On ne me reproche rien tant
Que d’être parent de parents,
Et ami d’amis,
Et ami de parents d’amis.
Les interrogatoires font passer le temps.
Surtout, ne vous faites pas de tracas,
Ni de ces images monstrueuses
De mes supposées souffrances,
La prison n’est vraiment pas
Pour moi, l’enfer que l’on pense.
Avec mes bras, mes jambes et ma tête,
Je ne me fais pas de souci
Et dites à tous les amis
Que je serai bientôt sorti
Et qu’on fera la fête.
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