Legato a te
Simone CristicchiOriginale | Version française – LIÉ À TOI – Marco Valdo M.I. – 2015 |
LEGATO A TE a Piergiorgio Welby Tu sei fredda eppure sei la sola che mi da calore Ma non riesci a farci niente adesso contro il mio dolore Con il tempo ho imparato ad odiarti, se solo avessi un cuore mi lasceresti andare, mi lasceresti andare… Perché vivo, respiro di notte, di giorno a te piace guardarmi se dormo mentre sogno distese di grano e di fiori lontano da qui Ma non posso vivere, senza di te io non riesco a vivere, legato a te Il mio corpo è una fragile foglia, che nascondo qui sotto le lenzuola, e mi resta ben poco da dire vorrei essere libero di finire Tu sei l’unica certezza di ogni singolo respiro, tu sei l’unica mia confidente mentre sopravvivo Io non posso più accettare i loro scaricabarile, quante stupide parole, quante inutili parole… Mentre vivo, respiro, di notte, di giorno, e si sente il silenzio del mondo un dolore inspiegabile senza motivo mi soffoca qui Ma non posso vivere senza di te, io non potrò vivere per sempre, legato a te Il mio corpo è una fragile foglia, che riposa qui sotto le lenzuola non mi resta nient’altro da dire vorrei essere libero di finire Il mio corpo è una fragile foglia, che rimane qui sotto le lenzuola | LIÉ À TOI Tu es froide pourtant tu es la seule qui me donne de la chaleur, Mais tu ne réussis à rien maintenant contre ma douleur. Avec le temps, j'ai appris à te haïr, si seulement tu avais un cœur, Tu me laisserais-tu m'en aller, tu me laisserais m'en aller… ailleurs. Car je vis, je respire de jour, de nuit. À toi, il te plaît de me regarder endormi Tandis que je rêve d’étendues de blé et de fleurs loin d'ici Mais je ne peux pas vivre, sans toi. Je n'arrive pas à vivre, lié à toi. Mon corps est une feuille fragile, Que sous les draps, je cache, Et il me reste bien peu à dire. Je voudrais être libre de finir. Tu es l'unique certitude de mon souffle, Tant que je survis, tu es ma seule confidente. Je ne peux plus accepter leurs défauts, Tant de mots inutiles, tant de stupides mots… Je vis, de jour, de nuit. Je respire. On entend le silence du monde. Une douleur insondable sans raison m'étouffe Mais je ne peux pas vivre, sans toi ; Je n'arrive pas à vivre, lié à toi. Mon corps est une feuille fragile, Que sous les draps, je cache, Et il me reste bien peu à dire. Je voudrais être libre de finir. Mon corps est une feuille fragile, Que sous les draps, je cache. |