Un Cappone diceva: — Stammatina
ch'ho veduto passà li bersajeri
m'è venuta la pelle de gallina!
Quanti fiji de madre
ciaveveno cuciti sur cappello!
V'abbasti a di' che in testa a un colonnello
ciò rivisto le penne de mi' padre,
ciò rivisto la coda d'un fratello!
— È una vera barbaria!
— strillò la Vorpe rivoluzzionaria —
Bisogna comincià l'aggitazzione
per abbolì l'esercito, in maniera
de butta giù qualunque sia bariera
fra nazzione e nazzione.
Arza la voce tu, che ciai coraggio!
Se te decidi a demolì er riparo
che t'hanno messo intorno ar gallinaro,
a l'occasione te proteggerò. —
Appena trovò libbero er passaggio
la Vorpe c'entrò subbito, e s'intenne
ch'er povero Cappone organizzato
morì ammazzato, ma sarvò le penne.
ch'ho veduto passà li bersajeri
m'è venuta la pelle de gallina!
Quanti fiji de madre
ciaveveno cuciti sur cappello!
V'abbasti a di' che in testa a un colonnello
ciò rivisto le penne de mi' padre,
ciò rivisto la coda d'un fratello!
— È una vera barbaria!
— strillò la Vorpe rivoluzzionaria —
Bisogna comincià l'aggitazzione
per abbolì l'esercito, in maniera
de butta giù qualunque sia bariera
fra nazzione e nazzione.
Arza la voce tu, che ciai coraggio!
Se te decidi a demolì er riparo
che t'hanno messo intorno ar gallinaro,
a l'occasione te proteggerò. —
Appena trovò libbero er passaggio
la Vorpe c'entrò subbito, e s'intenne
ch'er povero Cappone organizzato
morì ammazzato, ma sarvò le penne.
inviata da Dq82 - 8/10/2025 - 11:44
Lingua: Italiano
Versione in prosa italiana :
Riccardo Venturi, 9-10-2025 03:28
Riccardo Venturi, 9-10-2025 03:28

Trilussa a passeggio con la figlia di un'amica. Dalla foto risulta la spropositata statura del poeta, che calzava scarpe n° 48.
La Volpe antimilitarista
Diceva un cappone: “Stamattina, quando ho visto passare i bersaglieri, mi è venuta la pelle di gallina! Quanti figli di mamma ci avevano cuciti sul cappello! Vi basti dire che, in testa a un colonnello, ho rivisto le penne di mio padre e anche la coda di un fratello!” “E’ una vera barbarie”, strillò la volpe rivoluzionaria, “bisogna cominciare l’agitazione per abolire l’esercito, in modo da distruggere ogni barriera fra nazione e nazione. Alza la voce tu, che hai coraggio! Se ti decidi a demolire il riparo che ti hanno messo intorno al pollaio, eventualmente ti proteggerò.” Non appena trovò libero il passaggio, la Volpe ci entrò subito, e s’intende che il povero Cappone organizzato, morì ammazzato, ma salvò le penne.
Diceva un cappone: “Stamattina, quando ho visto passare i bersaglieri, mi è venuta la pelle di gallina! Quanti figli di mamma ci avevano cuciti sul cappello! Vi basti dire che, in testa a un colonnello, ho rivisto le penne di mio padre e anche la coda di un fratello!” “E’ una vera barbarie”, strillò la volpe rivoluzionaria, “bisogna cominciare l’agitazione per abolire l’esercito, in modo da distruggere ogni barriera fra nazione e nazione. Alza la voce tu, che hai coraggio! Se ti decidi a demolire il riparo che ti hanno messo intorno al pollaio, eventualmente ti proteggerò.” Non appena trovò libero il passaggio, la Volpe ci entrò subito, e s’intende che il povero Cappone organizzato, morì ammazzato, ma salvò le penne.
Lingua: Francese
Version française – LE RENARD ANTIMILITARISTE – Marco Valdo M.I. – 2025
Chanson italienne (Romanesque) – La vorpe antimilitarista – Trilussa – 1920
Langue : italien (Laziale romanesco)
Poème : Carlo Alberto Salustri (Trilussa)
Favole di Trilussa (note anche come « Favole Moderne »), 1920
Chanson italienne (Romanesque) – La vorpe antimilitarista – Trilussa – 1920
Langue : italien (Laziale romanesco)
Poème : Carlo Alberto Salustri (Trilussa)
Favole di Trilussa (note anche come « Favole Moderne »), 1920

Le renard - Rosa Bonheur, ca. 1890
TRILUSSA
Carlo Alberto Camillo Salustri, dit « Trilussa » d’après l’anagramme de son nom, est né à Rome le 26 octobre 1871, un an après la brèche de Porta Pia. À l’âge adulte, il était une sorte de géant (il mesurait près de deux mètres). Il obtint difficilement et tardivement son diplôme d’études primaires, et il en résulta un homme d’une très grande culture et d’une lecture infinie, devenant et restant cependant la véritable âme d’une certaine Rome. Il réussit à publier son premier sonnet en 1887, à l’âge de seize ans ; trouvant son expression privilégiée dans la fable satirique, il devint le dernier maillon authentique de cette chaîne millénaire qui, depuis Ésope et Phèdre, passe par La Fontaine et Perrault et aboutit, justement, à lui. Il fut rédacteur en chef du journal Il Don Chisciotte de Rome, écrivant des articles qui visaient la politique de Francesco Crispi tout en s’occupant de l’actualité citadine. Plus tard, il n’a jamais été fasciste, mais ne s’est jamais déclaré antifasciste, préférant se définir comme « non-fasciste » et entretenant d’ailleurs avec le régime des relations qui n’ont jamais été conflictuelles.
La satire politique et sociale est une constante dans l’œuvre de Trilussa, mais ce n’était certainement pas sa seule source d’inspiration ; sa satire a d’ailleurs presque toujours un arrière-goût de scepticisme populiste qui, sans aucune intention offensive, représente en quelque sorte la « marque de fabrique » de la romanité (ou peut-être de toute « âme populaire » de n’importe quel lieu et de n’importe quelle ville). Le « peuple » de Trilussa n’était toutefois pas celui de Belli (les couches les plus populaires et « basses » avec leur langage) ; Trilussa cherchait à élever le romanesco, en le rendant plus proche de l’italien et, surtout, en remplaçant la Rome populaire par la Rome bourgeoise. Peut-être que la définition de « poète satirique » pour Trilussa devrait être « poète humoristique », mais d’un humour jamais mal vu par le pouvoir, et qui égratigne rarement.
Par ailleurs, on ne peut mettre en doute l’opposition à la guerre de Trilussa (ce qui est un sentiment populaire authentique) : son poème le plus célèbre, Ninna nanna de la guerra (qui est également devenu une chanson très variée), en fait foi, avec d’autres de ses poèmes. Celui-ci, Le Renard antimilitariste, en revanche, est manifestement une satire visant spécifiquement l’antimilitarisme, exprimée sous la forme habituelle d’une métaphore animale. Un jeune coq castré, voyant passer un détachement de bersagliers avec des plumes sur leur chapeau, s’indigne en pensant au nombre de ses frères qui ont été déplumés pour orner les couvre-chefs des soldats, et prône l’abolition de l’armée. Le renard lui fait écho, légèrement intéressé, le renard incite le coq à détruire le poulailler sûr en lui promettant « protection ». Une fois le refuge éliminé, le renard naturellement en profite pour croquer le chapon, qui « meurt tué », mais sauve ses plumes. C’est comment dire : attention à ne pas trop jouer les antimilitaristes et les pacifistes, car quelqu’un pourrait profiter de votre idéalisme (spécialement certains révolutionnaires…).
Le texte (qui n’a jamais été mis en musique, mais « des recherches sont en cours ») fait partie des « Favole Moderne » (Fables modernes), dont la première édition date de 1920. Curieusement, j’en ai trouvé l’écho dans le Pasquino Coloniale, revue satirique sur l’immigration italienne au Brésil, n° 1023 du 23 février 1929-VII E.F. Les « Favole Moderne » (à proprement parler : « Favole di Trilussa »), publiées par la Società Editrice di “Novissima” à Rome, illustrées par Duilio Cambellotti (1876-1960) et préfacées par l’écrivain et homme politique florentin Ferdinando Martini (1841-1928), de foi réactionnaire avérée, signataire du « Manifeste des intellectuels fascistes » promu par Giovanni Gentile, gouverneur de l’Érythrée de 1897 à 1907 et ministre des Colonies dans divers gouvernements de l’Italie pré-fasciste, sont l’œuvre fondamentale de Trilussa.
[RV, 8/9-10-2025]
Carlo Alberto Camillo Salustri, dit « Trilussa » d’après l’anagramme de son nom, est né à Rome le 26 octobre 1871, un an après la brèche de Porta Pia. À l’âge adulte, il était une sorte de géant (il mesurait près de deux mètres). Il obtint difficilement et tardivement son diplôme d’études primaires, et il en résulta un homme d’une très grande culture et d’une lecture infinie, devenant et restant cependant la véritable âme d’une certaine Rome. Il réussit à publier son premier sonnet en 1887, à l’âge de seize ans ; trouvant son expression privilégiée dans la fable satirique, il devint le dernier maillon authentique de cette chaîne millénaire qui, depuis Ésope et Phèdre, passe par La Fontaine et Perrault et aboutit, justement, à lui. Il fut rédacteur en chef du journal Il Don Chisciotte de Rome, écrivant des articles qui visaient la politique de Francesco Crispi tout en s’occupant de l’actualité citadine. Plus tard, il n’a jamais été fasciste, mais ne s’est jamais déclaré antifasciste, préférant se définir comme « non-fasciste » et entretenant d’ailleurs avec le régime des relations qui n’ont jamais été conflictuelles.
La satire politique et sociale est une constante dans l’œuvre de Trilussa, mais ce n’était certainement pas sa seule source d’inspiration ; sa satire a d’ailleurs presque toujours un arrière-goût de scepticisme populiste qui, sans aucune intention offensive, représente en quelque sorte la « marque de fabrique » de la romanité (ou peut-être de toute « âme populaire » de n’importe quel lieu et de n’importe quelle ville). Le « peuple » de Trilussa n’était toutefois pas celui de Belli (les couches les plus populaires et « basses » avec leur langage) ; Trilussa cherchait à élever le romanesco, en le rendant plus proche de l’italien et, surtout, en remplaçant la Rome populaire par la Rome bourgeoise. Peut-être que la définition de « poète satirique » pour Trilussa devrait être « poète humoristique », mais d’un humour jamais mal vu par le pouvoir, et qui égratigne rarement.
Par ailleurs, on ne peut mettre en doute l’opposition à la guerre de Trilussa (ce qui est un sentiment populaire authentique) : son poème le plus célèbre, Ninna nanna de la guerra (qui est également devenu une chanson très variée), en fait foi, avec d’autres de ses poèmes. Celui-ci, Le Renard antimilitariste, en revanche, est manifestement une satire visant spécifiquement l’antimilitarisme, exprimée sous la forme habituelle d’une métaphore animale. Un jeune coq castré, voyant passer un détachement de bersagliers avec des plumes sur leur chapeau, s’indigne en pensant au nombre de ses frères qui ont été déplumés pour orner les couvre-chefs des soldats, et prône l’abolition de l’armée. Le renard lui fait écho, légèrement intéressé, le renard incite le coq à détruire le poulailler sûr en lui promettant « protection ». Une fois le refuge éliminé, le renard naturellement en profite pour croquer le chapon, qui « meurt tué », mais sauve ses plumes. C’est comment dire : attention à ne pas trop jouer les antimilitaristes et les pacifistes, car quelqu’un pourrait profiter de votre idéalisme (spécialement certains révolutionnaires…).
Le texte (qui n’a jamais été mis en musique, mais « des recherches sont en cours ») fait partie des « Favole Moderne » (Fables modernes), dont la première édition date de 1920. Curieusement, j’en ai trouvé l’écho dans le Pasquino Coloniale, revue satirique sur l’immigration italienne au Brésil, n° 1023 du 23 février 1929-VII E.F. Les « Favole Moderne » (à proprement parler : « Favole di Trilussa »), publiées par la Società Editrice di “Novissima” à Rome, illustrées par Duilio Cambellotti (1876-1960) et préfacées par l’écrivain et homme politique florentin Ferdinando Martini (1841-1928), de foi réactionnaire avérée, signataire du « Manifeste des intellectuels fascistes » promu par Giovanni Gentile, gouverneur de l’Érythrée de 1897 à 1907 et ministre des Colonies dans divers gouvernements de l’Italie pré-fasciste, sont l’œuvre fondamentale de Trilussa.
[RV, 8/9-10-2025]
LE RENARD ANTIMILITARISTE
Un chapon disait : « À mon lever,
Quand j’ai vu passer les bersagliers,
J’ai eu la chair de poule, j’ai tremblé ! »
Combien de fils de mère
Avaient-ils cousus sur leurs chapeaux !
Sur la tête d’un colonel, bien haut,
J’ai revu les plumes de mon père,
J’ai revu la queue d’un frère !
C’est une vraie barbarie !
Il faut agiter les esprits,
Cria le renard révolutionnaire,
Pour abolir l’armée et les canons
Et abattre toutes les barrières
Entre les nations.
Élève la voix, toi qui as du courage !
Si tu décides de démolir la barrière
Qu’ils ont construit autour du poulailler,
Si nécessaire, je saurai te protéger.
Dès qu’il trouva le passage libre,
Aussitôt, le Renard s’y engouffra
Et le pauvre chapon organisé
Mourut tué, mais sauva ses plumes.
Le Renard antimilitariste
Version en prose [R.V.]
Un chapon disait : « Ce matin, quand j’ai vu passer les bersagliers, j’ai eu la chair de poule ! Combien de fils à maman nous avaient cousu sur leur chapeau ! Il suffit de dire que, sur la tête d’un colonel, j’ai revu les plumes de mon père et même la queue d’un frère ! » « C’est une véritable barbarie », s’écria le renard révolutionnaire, « il faut commencer à militer pour abolir l’armée, afin de détruire toute barrière entre les nations. Élevez la voix, vous qui avez du courage ! Si vous décidez de démolir l’abri qu’ils ont construit autour du poulailler, je vous protégerai si nécessaire. » Dès qu’il trouva le passage libre, le Renard s’y engouffra, et il va sans dire que le pauvre chapon organisé mourut tué, mais sauva ses plumes.
Un chapon disait : « À mon lever,
Quand j’ai vu passer les bersagliers,
J’ai eu la chair de poule, j’ai tremblé ! »
Combien de fils de mère
Avaient-ils cousus sur leurs chapeaux !
Sur la tête d’un colonel, bien haut,
J’ai revu les plumes de mon père,
J’ai revu la queue d’un frère !
C’est une vraie barbarie !
Il faut agiter les esprits,
Cria le renard révolutionnaire,
Pour abolir l’armée et les canons
Et abattre toutes les barrières
Entre les nations.
Élève la voix, toi qui as du courage !
Si tu décides de démolir la barrière
Qu’ils ont construit autour du poulailler,
Si nécessaire, je saurai te protéger.
Dès qu’il trouva le passage libre,
Aussitôt, le Renard s’y engouffra
Et le pauvre chapon organisé
Mourut tué, mais sauva ses plumes.
Le Renard antimilitariste
Version en prose [R.V.]
Un chapon disait : « Ce matin, quand j’ai vu passer les bersagliers, j’ai eu la chair de poule ! Combien de fils à maman nous avaient cousu sur leur chapeau ! Il suffit de dire que, sur la tête d’un colonel, j’ai revu les plumes de mon père et même la queue d’un frère ! » « C’est une véritable barbarie », s’écria le renard révolutionnaire, « il faut commencer à militer pour abolir l’armée, afin de détruire toute barrière entre les nations. Élevez la voix, vous qui avez du courage ! Si vous décidez de démolir l’abri qu’ils ont construit autour du poulailler, je vous protégerai si nécessaire. » Dès qu’il trouva le passage libre, le Renard s’y engouffra, et il va sans dire que le pauvre chapon organisé mourut tué, mais sauva ses plumes.
inviata da Marco Valdo M.I. - 10/10/2025 - 19:21
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Poesia di / A poem by / Poème de: Carlo Alberto Salustri (Trilussa)
Carlo Alberto Salustrin (Trilussan) runo
Favole di Trilussa (note anche come "Favole Moderne"), 1920
Carlo Alberto Camillo Salustri, detto anagrammaticamente “Trilussa”, era nato a Roma il 26 ottobre 1871, un anno dopo la Breccia di Porta Pia. Da adulto fu una specie di gigante (era alto quasi due metri); conseguì a fatica, e in ritardo, la licenza elementare, e quel che ne risultò fu un uomo di vastissima cultura e di letture sterminate, divenendo e restando però la vera e propria anima di una certa Roma. Riuscì a pubblicare il suo primo sonetto nel 1887, all’età di sedici anni; trovando la sua espressione privilegiata nella favola satirica, divenne l’ultimo autentico anello di quella catena millenaria che da Esopo e Fedro passa per La Fontaine e Perrault e approda, appunto, a lui. Fu redattore del giornale Il Don Chisciotte di Roma, scrivendo articoli che prendevano di mira la politica di Francesco Crispi oltre che ad occuparsi di cronaca cittadina; non fu mai fascista, ma non si dichiarò mai antifascista, preferendo definirsi “non-fascista” e intrattenendo peraltro col Regime rapporti che non furono mai conflittuali. La satira politica e sociale è una costante della produzione del Trilussa, ma non fu certamente il suo unico motivo ispiratore; la sua satira, peraltro, ha quasi sempre un retrogusto di scetticismo qualunquistico che, del resto e senza ombra d’intenzione offensiva, rappresenta come un “marchio di fabbrica” della Romanità (o, forse, dell’intera “anima popolare” di qualsiasi luogo e città). Il “popolo” di Trilussa non era però quello del Belli (gli strati più popolari e “bassi” col loro linguaggio): il Trilussa cercava di spingere il romanesco verso l’alto, rendendolo più simile all’italiano e, soprattutto, sostituendo alla Roma popolana quella borghese. Forse la definizione di “poeta satirico” per il Trilussa dovrebbe essere quella di “poeta umoristico”, ma di un umorismo mai inviso al potere, e che raramente graffia.
Il componimento (che non risulta essere mai stato musicato, ma “indagini sono in corso”) fa parte delle “Favole Moderne”, la cui prima edizione è del 1920. Curiosamente, ne ho trovato eco sul Pasquino Coloniale, rivista satirica dell’immigrazione italiana in Brasile, n° 1023 del 23 febbraio 1929-VII E.F. Le “Favole Moderne” (propriamente: “Favole di Trilussa”), pubblicata dalla Società Editrice di 'Novissima' in Roma, illustrate da Duilio Cambellotti (1876-1960) e prefate dallo scrittore e politico fiorentino Ferdinando Martini (1841-1928), di provata fede reazionaria, firmatario del “Manifesto degli intellettuali fascisti” promosso da Giovanni Gentile, governatore dell’Eritrea dal 1897 al 1907 nonché Ministro delle Colonie in vari governi dell’Italia prefascista, sono l’opera fondamentale del Trilussa. [RV, 8/9-10-2025]