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Mia bella ciao

Giulio Wilson
Lingua: Italiano


Giulio Wilson

Lista delle versioni e commenti


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(anonimo)
Romanzo epistolare
(Giulio Wilson)


Giulio Wilson
A noi ci chiamano giganti
Così vicini ma distanti
E da qui in alto non capiamo che il buon senso
Non ha senso tra l’invidia della gente
I libri son futilità
E le canzoni tralalla
Motivetti dell’estate da cantare in riva al mare
Come emblema culturale della nostra civiltà

A noi ci chiamano giganti
Tre passi indietro e un passo avanti
E ci crediamo superiori
Ci fidiamo dei potenti
Poi non siamo mai contenti
Mangiamo tofu perché è veg
E matriciana con lo speck
Ma dentro al centro commerciale
L’etichetta non guardare
Non ti deve interessare
Fatti sempre i cazzi tuoi

Una mattina
Mi son svegliato
Mia “Bella Ciao
E questo mondo era impazzito
Una mattina
Mi son trovato
Mia “Bella Ciao”
Con i miei sogni appesi al muro
Come una foto in bianco e nero

A noi ci chiamano giganti
E siamo tanti ed occupanti
Schiavi del modernariato
Degli errori del passato
Sulle vittime innocenti
E tra le bombe o l’aldilà
O nella mente di chissà
Siamo schiavi dei progressi
Dei partiti nei congressi
E va buò
Qui pro quò
Dove andremo? Non lo so

Una mattina
Mi son svegliato
Mia “Bella Ciao”
E questo mondo era impazzito
Una mattina
Mi son trovato
Mia “Bella Ciao”
Con i miei sogni appesi al muro
Come una foto in bianco e nero

Ho in tasca la mia libertà
Ma domani che valore avrà?
Chissà... chissà...

Una mattina
Mi son svegliato
Mia “Bella Ciao”
E questo mondo era impazzito
Una mattina
Mi son trovato
Mia “Bella Ciao”
Con i miei sogni appesi al muro
Come una foto in bianco e nero

A noi chiamano giganti...

inviata da Alberto Scotti - 1/3/2021 - 23:57



Lingua: Francese

Version française – MA BELLE CIAO – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson italienne – Mia bella ciao – Giulio Wilson – 2021

Dialogue maïeutique

LA CHUTE DES GÉANTS  <br />
Jacob Jordaens – 1636 – 1638
LA CHUTE DES GÉANTS
Jacob Jordaens – 1636 – 1638


Les trois quarts du temps, Lucien l’âne mon ami, au moment où je termine une version en langue française d’une chanson, je me demande quel pourrait bien être le commentaire qu’on pourrait en faire et franchement, il s’agit là d’une vraie question.

Je l’imagine volontiers, répond Lucien l’âne, car moi-même, je me le demande aussi. D’autant qu’on n’a aucun goût pour le didactisme.

Certes, reprend Marco Valdo M.I. ; toutefois, lorsqu’une telle note existe, je m’empresse de la traduire ou parfois de la résumer. Cependant, ici, il n’y en a pas. Alors, il nous faut spéculer. Première chose, il y a évidemment ce « Bella Ciao », qui renvoie plus que certainement à « Bella Ciao », célébrissime chanson de résistance, dont l’histoire est ici bien documentée et où je renvoie les curieux. Pour nettement distinguer cette bella ciao-ci de celle-là, je lui ai donné un titre plus français : Ma Belle Ciao. Pour le reste, je laisse l’imagination de la chanson faire son chemin. Elle a certainement beaucoup à dire à qui voudra y réfléchir.
Verlaine par exemple disait de la chanson :

« C’est des beaux yeux derrière des voiles,
C’est le grand jour tremblant de midi,
C’est, par un ciel d’automne attiédi,
Le bleu fouillis des claires étoiles ! »


et mille autres choses à propos de la chanson bien douce :

« Et dans les longs plis de son voile
Qui palpite aux brises d’automne
Cache et montre au cœur qui s’étonne
La vérité comme une étoile. »


Ou peut-être, la chanson dit autre chose, allez savoir, il suffit de méditer.

Oh, dit Lucien l’âne, c’est la meilleure manière avec les chansons ; les méditer ; un peu, beaucoup, c’est selon. Dans le fond, pour nombre d’entre elles, c’est ce qu’elles ont comme but. Quant à nous, tissons le linceul de ce vieux monde ignare, atteint d’une étrange folie, d’ennui et de guerre, full of song and fury and signifying nothing et, at last, cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
MA BELLE CIAO

À nous, nous qu’on nomme les géants,
Si proches encore, mais distants.
De là-haut, on ne comprend pas que le bon sens
N’a pas de sens pour l’envie des gens ;
Les livres sont de futiles occupations
Et les chansons tralalalaire,
Ces tubes à chanter au bord de la mer,
Emblèmes culturels de notre civilisation.

À nous, nous qu’on nomme les géants,
Trois pas en arrière, un pas en avant
Et nous nous pensons grands,
Et nous nous fions aux puissants,
Et nous ne sommes jamais contents.
Et nous mangeons du tofu végétalien
Et la matriciana avec du speck italien,
Mais au supermarquette,
Ne regardez pas les étiquettes
Ne vous souciez de rien,
Occupez-vous seulement de vos biens.

Un matin,
Je me suis réveillé,
Ma « Belle Ciao »,
Ce monde était fou.
Un matin,
Je me suis retrouvé,
Ma « Belle Ciao »,
Avec mes rêves pendus au clou,
En noir et blanc, une vieille photo.

À nous, nous qu’on nomme les géants,
Nous sommes des occupants, tant et tant,
Esclaves de la modernité,
Des erreurs du passé
Sur les vivants innocents
Et entre les bombes ou l’au-delà
Ou dans l’esprit de qui sait quoi,
Nous sommes les esclaves du progrès
Des partis, de leurs congrès.
Ainsi tout vient et tout va,
Qui sait vraiment pourquoi ?
Où est-ce qu’on va ? Je ne le sais pas.

Un matin,
Je me suis réveillé,
Ma « Belle Ciao »,
Ce monde était fou.
Un matin,
Je me suis retrouvé,
Ma « Belle Ciao »,
Avec mes rêves pendus au clou,
En noir et blanc, une vieille photo.

J’ai en poche ma liberté
Mais demain, que vaudra la liberté ?
Qui sait… qui sait…

Un matin,
Je me suis réveillé,
Ma « Belle Ciao »,
Ce monde était fou.
Un matin,
Je me suis retrouvé,
Ma « Belle Ciao »,
Avec mes rêves pendus au clou
En noir et blanc, une vieille photo.
À nous !, les géants, à nous…

inviata da Marco Valdo M.I. - 1/9/2021 - 11:23




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