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Non in mio nome

Altare Thotemico
Lingua: Italiano


Altare Thotemico

Lista delle versioni e commenti


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[2020]
Album / Albumi: Selfie Ergo Sum
(rel. 30-9-2020)

altthot


"IL 30 SETTEMBRE ESCE [è uscito, ndr] “SELFIE ERGO SUM” E A BREVE QUI SUL SITO TUTTI I DETTAGLI PER PRENOTARE LA VOSTRA COPIA. NEL FRATTEMPO GODETEVI IL VIDEO DI “NON IN MIO NOME” UN INNO ALLA PACE QUANTO MAI ATTUALE PERCHÉ IL COVID NON HA FERMATO LE GUERRE" - Altare Thotemico

Eccoci di nuovo qui dopo un po’ di tempo, e quale ritorno migliore se non annunciare l’imminente uscita del nostro nuovo album. Ci troverete molto diversi, del resto diversa è la band, ma diversa è anche la situazione sociale intorno a noi.

Pur non essendo prog in senso classico, questo disco sarà progressivo, musica in progressione, io (Gianni Venturi) ho 60 anni, il batterista Filippo Lambertucci 23, stiamo costruendo il futuro con elementi del passato. Come poeta non posso non vedere cosa stiamo facendo di questo magnifico pianeta, non posso chiudere gli occhi davanti al degrado intelettuale dilagante, all’odio massificato e sdoganato.

Ovviamente i nostri testi risentono di questo. Ovviamente siccome non esiste creare per se stessi spero che il nostro lavoro possa toccarvi il cuore come lo ha toccato a noi! Il sito è in costruzione e con un po’ di pazienza aggiungeremo tutte le sezioni del Menu. - Altare Thotemico


Altare Thotemico – Selfie Ergo Sum
I soldati vanno, marciano e non pensano
Ma quando arrivano sparano
Li hanno avvertiti che il nemico è il nemico
Anche se fa il calzolaio e ha figli da sfamare
A volte cantano canzoni tribali e stonate
“Siamo la mano del Dio!”
Ma i bambini non cantano in coro, no
I figli sono i figli di tutti
Gambe volano da cieli inviolati
Mine antiuomo e giocattoli di fosforo
La festa!
Il buon soldato conosce bene i danni collaterali
Sono sangue e fiamme nel nero mare di petrolio
Il generale era soltanto un militare fedele
E non si capisce perché, quando diede l’ordine di sparare
Un soldato qualsiasi, un soldato senza nome, uno di noi
Si girò e gli sparò!

Spezza il fucile, non hai una bandiera
Il vessillo che sventola ha i colori della pace
Senza patria, senza catene
Senza profitto non c’è conflitto
Ricorda, uomo, che coloro che ordinano sono pochi e ma i soldati molti
Basta dire "no, no, non in mio nome!"

inviata da Alberto Scotti - 1/2/2021 - 18:16



Lingua: Francese

Version française – NON, PAS EN MON NOM – Marco Valdo M.I. – 2021
Chanson italienne – Non in mio nome – Altare Thotemico – 2020
Album : Selfie Ergo Sum (2020)

Dialogue maïeutique

L’OUBLIÉ  <br />
Émile Betsellère – 1872
L’OUBLIÉ
Émile Betsellère – 1872


Cette fois-ci, Lucien l’âne mon ami, c’est une chanson très récente, tout chaude encore de sa conception en Italie. Ce n’est pourtant pas une chanson liée à une actualité particulière ; elle le serait plutôt à une situation générale, répandue au travers du temps, au moins depuis qu’existe La Guerre de Cent mille ans et du monde, tant il est vrai que la guerre circule partout au travers de cette petite planète. Donc, c’est une chanson qui parle de la guerre de façon presque intemporelle.

Comment cela ?, demande Lucien l’âne.

C’est-à-dire, répond Marco Valdo M.I., qu’il y a une mise en scène, un scénario. Elle commence par l’arrivée des soldats, de soldats anonymes, venus d’on ne sait où, du début de n’importe quelle guerre, en quelque sorte, et puis, elle raconte leurs massacres et elle termine son exorde, sa première partie, par un événement inattendu : l’assassinat du général par un simple soldat de sa propre armée.

Ah, dit Lucien l’âne, il tue le général. Eh bien, il fait ce que recommande de faire L'Internationale. Je me souviens très bien de ce passage :

« Les rois nous saoulaient de fumées,
Paix entre nous, guerre aux tyrans !
Appliquons la grève aux armées,
Crosse en l’air, et rompons les rangs !
S’ils s’obstinent, ces cannibales
À faire de nous des héros,
Ils sauront bientôt que nos balles
Sont pour nos propres généraux. »

Au sujet de cet intéressant texte, je me demande si dans certains pays qui, ont, ont eu, avaient, l’Internationale comme hymne d’État, ou quasiment, ce passage est chanté par les chœurs officiels et lors des défilés militaires. En vérité, je suis persuadé que ce n’est pas le cas, mais sait-on jamais ? Ce qui est certain, c’est qu’il n’est pas question de l’appliquer. Mais revenons à la chanson, car tu ne m’en as même pas donné le titre.

En effet, reprend Marco Valdo M.I., je me demande comme toi, si… mais passons, c’est toujours le « faites ce que je dis », mais moi, je ne le fais pas. Donc, le titre de la chanson est dans la version (d’origine) italienne : « Non in mio nome » et dans ma version française : « Non, pas en mon nom ». J’ai choisi ce titre pour deux raisons. La première, car j’ai déjà donné une version française d’une (autre) chanson italienne qui porte le même titre : « Non in mio nome », celle de Casa del vento – c’était en 2009 ; je l’avais intitulée : « Pas en mon nom ». La deuxième raison est forte : je voulais garder et faire ressortir le mot « Non ! », dont l’importance n’échappera à personne. C’est le conseil – tout comme le fusil brisé – qu’entend diffuser la chanson.

Eh bien, dit Lucien l’âne, avant de conclure, je voudrais te conter une de mes remembrances et rappeler qu’il a existé dans notre région un mouvement créé et animé par les Jeunes Gardes Socialistes (JGS), que tu connais sans doute, un mouvement internationaliste, pacifiste, pacifique et tout et tout, dont le nom était « Le Fusil brisé ».

Oui, dit Marco Valdo M.I., je le connais fort bien et pour mieux s’informer, il suffit de se reporter à un petit mémoire qui l’évoque : « Le Fusil brisé… » , dont j’extrais cette conclusion assez contemporaine :

Le « Fusil brisé », une idéologie anachronique ?

Il faut dire que l’évolution des structures politiques belges, marquée par l’émergence des problèmes communautaires, et l’effondrement du « bloc » communiste depuis 1989 (chute du Mur de Berlin), avec la disparition de l’U.R.S.S., donnent l’impression, fausse, que le combat du « Fusil brisé » est aujourd’hui périmé… Et pourtant… la crise économique et sociale est de plus en plus dure, les exclus du système sont impitoyablement éliminés, les pouvoirs réels de décision sont devenus multinationaux, et obéissent à la loi du profit. Quant aux guerres, elles sont pluriethniques et déchirent surtout les régions les plus pauvres, celles où l’armement remplace la nourriture et détruit toute vie culturelle. L’extrémisme religieux, quelle que soit sa confession, s’avère de plus en plus terroriste et belliqueux, et les nationalismes sont de plus en plus agressifs, par exemple en Europe centrale et orientale. Peut-on dès lors affirmer que le rêve du « Fusil brisé » appartient à une idéologie anachronique ? »

De ce fusil brisé, on en trouve trace dans la chanson, laquelle se termine en reprenant obstinément son titre :

« Brisez vos fusils, ignorez le drapeau !

Dites simplement « Non, non,
Non, pas en mon nom ! »


Alors, dit Lucien l’âne, tissons le linceul de ce vieux monde guerrier, belliciste, exploiteur, fanatique et cacochyme.

Heureusement !

Ainsi Parlaient Marco Valdo M.I. et Lucien Lane
NON, PAS EN MON NOM

Les soldats vont, marchent et ne pensent pas ;
Dès qu’ils arrivent, ils tirent.
Même s’il est cordonnier et a des enfants à nourrir,
L’ennemi est l’ennemi, c’est comme ça.
Ils chantent des chants tribaux dissonants :
« Nous sommes la main du Seigneur ! »,
Mais les enfants ne chantent pas en chœur,
Les enfants sont les enfants.
Des jambes volent dans les cieux indigo,
Jouets au phosphore et mines terrestres —
C’est la fête !
Le bon soldat connaît bien les dommages collatéraux :
Sang et flammes sur la mer noire de pétrole.
Le général sortait d’une grande école
Et personne ne comprend pourquoi
Quand l’ordre de tirer, il donna,
Un simple soldat, un soldat
Sans nom, un soldat inconnu,
S’est retourné et lui a tiré dessus !

Brisez vos fusils, ignorez le drapeau !
Sans chaînes, sans patrie,
Et sans profit, il n’y a pas de conflit.
La bannière aux couleurs de la paix flotte haut !
Souvenez-vous, les gars, que ceux
Qui commandent sont peu nombreux et les soldats nombreux.
Dites simplement « Non, non,
Non, pas en mon nom ! »

inviata da Marco Valdo M.I. - 6/2/2021 - 10:40


Cher Marco Valdo,

j'ai vu que tu t'es posé une question au sujet de L'Internationale:

"Au sujet de cet intéressant texte, je me demande si dans certains pays qui, ont, ont eu, avaient, l’Internationale comme hymne d’État, ou quasiment, ce passage est chanté par les chœurs officiels et lors des défilés militaires. En vérité, je suis persuadé que ce n’est pas le cas, mais sait-on jamais ?"


Bin, tu sais que l'une des raisons pour lesquelles L'Internationale a trouve son espace dans ce site, avec sa page monstrueuse quant à ses dimensions, c'est justement ce couplet antimilitariste écrit en 1871 par Eugène Pottier. Antimilitariste, ouais, mais nullement "pacifiste": nous sommes à Paris en 1871 entre mars et la fin de mai, et les Versaillais s'approchent...mais la Commune n'est pas morte, elle n'a été que massacrée.

L'Internationale, avec toute son histoire très compliquée, a été "hymnisée" assez tôt. On va laisser autrui décider si ça a été bien ou mal. Elle a été l'hymne officiel de l'Union Soviétique jusqu'à 1944; mais le chant du couplet antimilitariste, qu'Arkadi Kots avait très soigneusement traduit en 1902, était strictement interdit. De même, le couplet antimilitariste a été banni de l'usage officiel dans tout pays où l'Internationale n'était pas, et n'a jamais été, l'hymne "national" (p. ex. en Suède). En général, c'étaient les partis communistes et socialistes qui défendaient ses adeptes de chanter ce couplet, "pour ne pas déplaire aux militaires"; et ce fut ainsi que même le Parti Communiste Français, sur ordre de Moscou, a interdit formellement le chant de ce couplet en 1935. Donc, le couplet a été éliminé même de sa langue originale.

En plus, il n'y a que peu de gens qui connaissent le texte intégral de l'Internationale. Très souvent, l'Internationale "hymnisée" (comme hymne national ou politique) ne se compose que du premier couplet, ou de deux, et du refrain. Je soupçonne que même les anarchistes n'ont jamais chanté l'Internationale avec ce couplet. Peut-être le seul qui a vraiment "transposé" ce couplet, c'est un belge qui doit habiter pas trop loin de toi. Il s'appelle Raoul Vaneigem:

Les fusils vers nous dirigés
Contre les chefs vont se retourner.
Plus de dirigeants, plus d'état
Pour profiter de nos combats.


Avec amitié, vive l'Anarchie et merde à Dieu.

Riccardo Venturi - 6/2/2021 - 13:07




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