A l'horizon l'humeur est grise
Et le ciel est toujours bouché
Je suis une enfant de la crise
J'ai fait mes armes à ses côtés
J'ai tout connu, les grands sommets
La possession, la décadence
J'ai pris le temps de rêvasser, je crois
Je crois, j'ai perdu la cadence
Quand les murs se sont effondrés
Nous avons cru pour un instant
Enfin, enfin maîtres du monde
L'humilité de l'Occident
Les Glorieuses n'avaient laissé
Que de la poussière et des cendres
On nous apprenait à monter
Pas à descendre, pas à descendre
Toi, là-bas, ne sens-tu pas dans l'air ?
J'entends monter les voix
Le monde est à refaire
Loin, là-bas, tout est si loin derrière
Ne te retourne pas
Le monde est à refaire
Oh, nous les enfants de la crise
Avons le coeur un peu serré
On ne console pas l'enfant pourri gâté
J'ai tout connu, les grands sommets
La possession, la décadence
Mais ça ne l'a jamais comblé
Au fond de moi, ce vide immense
Toi, là-bas, ne sens-tu pas dans l'air ?
J'entends monter les voix
Le monde est à refaire
Loin, là-bas, tout est si loin derrière
Ne te retourne pas
Le monde est à refaire
A l'horizon l'humeur est grise
Et le ciel est toujours bouché
Je suis une enfant de la crise
J'ai fait mes armes à ses côtés
J'ai tout connu, les grands sommets
La possession, la décadence
J'ai pris le temps de rêvasser
Je crois, j'ai perdu la cadence
Quand les murs se sont effondrés
Nous avons cru pour un instant
Enfin, enfin maîtres du monde
L'humilité de l'Occident
Les Glorieuses n'avaient laissé
Que de la poussière et des cendres
On nous apprenait à monter
Pas à descendre, pas à descendre
Toi, là-bas, ne sens-tu pas dans l'air ?
J'entends monter les voix
Le monde est à refaire
Loin, là-bas, tout est si loin derrière
Ne te retourne pas
Le monde est à refaire
Et le ciel est toujours bouché
Je suis une enfant de la crise
J'ai fait mes armes à ses côtés
J'ai tout connu, les grands sommets
La possession, la décadence
J'ai pris le temps de rêvasser, je crois
Je crois, j'ai perdu la cadence
Quand les murs se sont effondrés
Nous avons cru pour un instant
Enfin, enfin maîtres du monde
L'humilité de l'Occident
Les Glorieuses n'avaient laissé
Que de la poussière et des cendres
On nous apprenait à monter
Pas à descendre, pas à descendre
Toi, là-bas, ne sens-tu pas dans l'air ?
J'entends monter les voix
Le monde est à refaire
Loin, là-bas, tout est si loin derrière
Ne te retourne pas
Le monde est à refaire
Oh, nous les enfants de la crise
Avons le coeur un peu serré
On ne console pas l'enfant pourri gâté
J'ai tout connu, les grands sommets
La possession, la décadence
Mais ça ne l'a jamais comblé
Au fond de moi, ce vide immense
Toi, là-bas, ne sens-tu pas dans l'air ?
J'entends monter les voix
Le monde est à refaire
Loin, là-bas, tout est si loin derrière
Ne te retourne pas
Le monde est à refaire
A l'horizon l'humeur est grise
Et le ciel est toujours bouché
Je suis une enfant de la crise
J'ai fait mes armes à ses côtés
J'ai tout connu, les grands sommets
La possession, la décadence
J'ai pris le temps de rêvasser
Je crois, j'ai perdu la cadence
Quand les murs se sont effondrés
Nous avons cru pour un instant
Enfin, enfin maîtres du monde
L'humilité de l'Occident
Les Glorieuses n'avaient laissé
Que de la poussière et des cendres
On nous apprenait à monter
Pas à descendre, pas à descendre
Toi, là-bas, ne sens-tu pas dans l'air ?
J'entends monter les voix
Le monde est à refaire
Loin, là-bas, tout est si loin derrière
Ne te retourne pas
Le monde est à refaire
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