Lupus in fabula [Il lupo e l'agnello]
Daniele SepeTradotta in polacco dalla versione francese di Jean de La Fontaine... | |
LE LOUP ET LE LEMMEKE Viva Bomma Pataten et saucisses Viva Bomma Pataten en cervelas En een dikke troulala... Troulala Le plus fort sait toujours prouver qu'il a raison Dans la vie comme à la maison Un Lemmeke, ça est un petit agneau Était en train de boire au bord d'un ruisseau Un loup arrive Ce loup, un castar culotté Depuis plus que trois jours avait rien boulotté Ça tirait tellement dans ses instintins Qu'il était fiel de faim Espèce de knotsyphon qui ce qui vous a permis De bleffer dans mon eau Je ne pardonnerais pas çà à mon meilleur ami Aussi je vous le dis, tu seras puni Oui mais, pardon Mon Sire, qui dit le sukkeleir Avouez que vous êtes un drole de pleikleir Le coulant va par là Et je bois à plus que vingt pas plus bas Que Votre Majesté Donc, je ne sais pas bleffer dans l'eau que vous boivez Tûût, tûût, tûût répond le loup Je vous dis que tu bleffes Et avec ça, c'est tout. Et puis, l'année passée, tu as raconté sur moi Un tas de zieverderaas Permettez-moi que je le dise, Majesté Vous êtes un leuigenoet Pasque l'année passée, j'étais pas né Et la preuve n'est-ce pas C'est que je tette encore le sein de ma moema. Si c'est pas toi, c'est ton frère Et ça ne sont pas des choses à faire. Mon frère !? Et bien merci, toi t'es un vrai comique Car vous pouvez sacher que je suis un fils unique. Dans tous les cas, c'est de ta famille Et ça va changer potfermille ! Mais enfin, monsieur le loup... A smoel toe! Taisez-vous ! Ton crime est sans excuse. Ton berger et tes chiens me cherchent toujours des ruses Et, plus de compliments. Moi, je dois me venger. Priez pour le petit schoop Car le loup l'a mangé . | Racyja mocniejszego zawsze lepsza bywa. Zaraz wam tego dowiodę. Gdzie bieży krynica żywa, Poszło jagniątko chlipać sobie wodę. Wilk tam na czczo nadszedłszy, szukając napaści, Rzekł do baraniego syna: «I któż to zaśmielił waści, Że się tak ważysz mącić mój napitek? Nie ujdzie ci bez kary tak bezecna wina». Baranek odpowiada, drżąc z bojaźni wszytek: «Ach, panie dobrodzieju, racz sądzić w tej sprawie Łaskawie. Obacz, że niżej ciebie, niżej stojąc zdroju Nie mogę mącić pańskiego napoju». «Cóż? Jeszcze mi zadajesz kłamstwo w żywe oczy?! Poczekaj no, języku smoczy, I tak rok-eś mię zelżył paskudnymi słowy». «Cysiam jeszcze, i na tom poprzysiąc gotowy, Ze mnie przeszłego roku nie było na świecie». «Czy ty, czy twój brat, czy który twój krewny, Dość, że tego jestem pewny, Ze wy mi honor szarpiecie; Psy, pasterze i z waszą archandyją całą Szczekacie na mnie, gdzie tylko możecie. Muszę tedy wziąć zemstę okazałą». Po tej skończonej perorze Łapes jak swego i zębami porze. |