Rote Melodie
Rosa ValettiVersione italiana di Francesco Mazzocchi | |
MÉLODIE ROUGHE Pour Erich Ludendorff La femme chante: Je suis seule Ça ne peut être Mon fils se trouve chez les Russes. Là-bas, on les a envoyés Comme du brave bétail, Au front – en omnibus. Et là – là s'arrêta le voyage. Hého ! Il git dans la crasse. Les ans, les ans Passent lents et mutiques. Les cheveux, les cheveux Ont le gris de la Baltique. Général ! Général ! Ne tente pas cela encore une fois ! Les morts crient ! Pense aux rouges ! Garde-toi ! Garde-toi ! Écoute la rumeur diffuse du chœur ! Nous approchons tout près – Homme des canons ! De la tombe ! Fous le camp ! Je vis au travers du pays Dans le monde en feu Des milliers de femmes pleurer. La Camarde fauchait. Elles souffraient au milieu Au milieu de cent mille horreurs. Et pourquoi, cette angoisse de la mort et cette frayeur? Hého ! Pour une saleté ! Les corps ! Les corps ! Gisent dans la terre. Nous les femmes ! Nous les femmes ! Nous ne valons maintenant plus rien ! Général ! Général ! Ne tente pas cela encore une fois ! Les morts crient ! Pense aux rouges ! Garde-toi ! Garde-toi ! Écoute la rumeur diffuse du chœur ! Nous approchons tout près – Homme des canons ! À la tombe ! Fous le camp ! Dans la nuit obscure, Quand personne ne veille Alors sortent des tranchées Le fusilier Le mousquetaire, Qui ne connaissent pas la paix. Le bataillon des morts s'élève Hého ! Vers celui qui vit. Vaguement, vaguement Tu entends dans le bruit du vent Ils arrivent ! Ils arrivent ! Et ils envahissent ta maison... Général ! Général ! Ne tente pas cela encore une fois ! Les morts crient ! Pense aux rouges ! Garde-toi ! Garde-toi ! Écoute le chœur souterrain ! Nous approchons tout près – toi, Homme d'os ! Au pas ! Suis nous ! | MELODIA ROSSA Per Erich Ludendorff La donna canta: Io sono sola. Non può essere. Mio figlio stava dai Russi. Li hanno portati là, come brave bestie, al fronte – in omnibus. E là – là s’è fermata la posta militare – Ahi! Giaceva nel pantano. Gli anni, gli anni, passavano lenti e silenziosi. I capelli, i capelli sono grigi del Baltico... Generale! Generale! Non provarci ancora una volta! Lo gridano i morti! Pensa ai Rossi! Guardati! Guardati! Ascolta il coro che rumoreggia cupo! Noi avanziamo – uomo dei cannoni! Dalla fossa – Vattene –! Io ho visto per tutto il paese nell’incendio del mondo – piangevano mille donne. Il mietitore falciava. Esse soffrivano di centomila dolori. E per che cosa paura mortale e terrore? Ahi! Per un pantano! I corpi – i corpi – giacevano nella terra. Noi donne – noi donne – noi ora non valiamo più niente... Generale! Generale. Non provarci ancora una volta! Lo gridano i morti! Pensa ai Rossi! Guardati! Guardati! Ascolta il coro che rumoreggia cupo! Noi avanziamo – uomo dei cannoni! Dalla fossa – Vattene –! Nella notte scura, quando nessuno veglia –: allora salgono dalla fossa il fuciliere, il moschettiere, che non hanno pace. Il battaglione dei morti sorge – Ahi! verso quello che vive. Indistinto, indistinto senti nel brusio del vento. Arrivano! Arrivano! e soffiano sulla sua casa... Generale! Generale! Non provarci ancora una volta! Lo gridano i morti! Pensa ai Rossi! Guardati! Guardati! Ascolta il coro sotterraneo! noi avanziamo – tu morte! – al passo! Vieni con noi –! |