La lettera
ImpactOriginale | Version française – LA LETTRE – Marco Valdo – 2009 |
LA LETTERA A voi cui piace la guerra, A voi che avete armato il paese più povero A voi che giocate a scacchi con le sorti dell'umanità... A voi che fate a gara a chi costruisce le armi più potenti Per alimentare la vostra grande sete di potere A voi integrati nel sistema, che siete necessari al suo mantenimento A voi che decidete di combattere E poi inviate al fronte giovani armati... Aveva un figlio che credeva nella vita, l'avete tolto dalla sua via L'avete vestito di un simbolo che nemmeno voi sapete cos'è Ha imboccato una strada dalla quale non si torna Nucleare, chimica, biologica - Fatta sempre della stessa merda... Le aveva detto tornerò, ma era una piccola pedina Di quell'orribile macchinazione che spegne il fiore dei tuoi anni... Le bombe le dovremmo lanciare noi, per distruggere voi codardi Mandarvi a combattere vestiti dell'abito effimero che portate addosso Fucilarvi al palo uno per uno, con le armi comprate col denaro Che poteva sfamare un bambino rantolante... | LA LETTRE À vous à qui plaît la guerre, à vous qui avez armé le pays le plus pauvre À vous qui jouez au échecs les destins des hommes À vous qui faites la course à celui qui construit les armes les plus puissantes. Pour nourrir votre grande soif de pouvoir. À vous les intégrés au système, qui êtes nécessaires à son maintien À vous qui décidez de combattre Et puis envoyez au front les jeunes que vous armez... Elle avait un fils qui croyait à la vie, vous l'avez détourné Vous l'avez vêtu d'un symbole dont vous ne savez même pas ce qu'il est Il a parcouru une route dont on ne revient pas Nucléaire, chimique, biologique... Faite toujours de la même merde. Il lui avait dit, je reviendrai, mais il était un petit pion Dans cette horrible machination qui éteint la fleur des âges... C'est nous qui devrions lancer les bombes pour vous détruire couards Vous envoyer combattre vêtus de l'habit éphémère que vous portez présentement Vous fusiller au poteau un par un avec les armes achetées avec l'argent Qui aurait pu ranimer un enfant agonisant... |