Stelle sul mare
Modena City RamblersVersion française – Étoiles sur la mer – Marco Valdo M.I. – 200... | |
STELLE SUL MARE Qui nella Bassa la terra sta morendo Con la guerra che è finita da due mesi La miseria non ti lascia più dormire I bimbi cercano da mangiare E più niente, nulla da mangiare L'unica cosa che c'è rimasta è partire E cercare un'altra vita via lontano C'è una terra che ci aspetta giù in Brasile Terra buona da lavorare Buona da lavorare Un saluto agli amici e ai nostri vecchi Con in gola un gran magone che ti fa singhiozzare Con il treno che partiva pieno di gente... Con le valigie e gli occhi chiusi Con le valigie e i cuori gonfi Trieste ci aspettava con il suo porto Col vento che soffiava scendendo dal Nord Ma erano già tutti partiti per il Brasile E noi non sapevamo più cosa fare... Ci hanno detto "non disperatevi" "C'è una nave che parte tra qualche giorno per un posto che tutti chiamano Sudafrica" Qui ormai non abbiamo più nulla da lasciare | ÉTOILES SUR LA MER Ici dans la plaine, la terre est en train de mourir La guerre finie depuis deux mois La misère ne nous laisse plus dormir Les enfants cherchent à manger Et plus rien, plus rien à manger L'ultime chose qui nous reste à faire est de partir Et de chercher notre vie au loin. Il y a une autre terre qui nous attend là-bas au Brésil Une bonne terre à labourer Mais nous sommes ici à attendre Et de voyager sur les vagues de la mer En silence en regardant Au delà des étoiles, au dessus de la mer... Au dessus des étoiles, au delà de la mer... Un salut à nos amis et à nos vieux Avec dans la gorge une grande peine qui nous fait sangloter Avec le train qui partait rempli de gens... Avec leurs valises et leurs yeux fermés Avec leurs valises et leurs yeux gonflés. Mais nous nous attendons ici Et nous attendons de voyager sur les vagues de la emr En silence, en regardant Au delà des étoiles, au dessus de la mer... Au dessus des étoiles, au delà de la mer... Trieste nous attendait avec son port Avec le vent qui soufflait en descendant du Nord Mais ils étaient déjà tous partis pour le Brésil Et nous, on ne savait plus quoi faire... On nous a dit « ne vous désespérez pas ». « Il y a un bateau que tout le monde appelle « Sudafrica » Nous ici, nous n'avons plus rien à abandonner. « Capitaine, partons d'ici » Mais nous sommes là à attendre... |