Chant des Partisans
Yves MontandOriginale | Versione russa traslitterata in caratteri latini: |
CHANT DES PARTISANS La chanson commence par des bruits et des voix de soldats allemands qui marchent sur Paris. Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme. Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes. Montez de la mine, descendez des collines, camarades! Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Ohé, les tueurs, à la balle et au couteau, tuez vite! Ohé, saboteur, attention à ton fardeau: dynamite... C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère. Il y a des pays où les gens au creux de lits font des rêves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève. Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qui'il fait quand il passe. Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place. Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute. Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne? Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines? Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh... | PESN’ PARTIZAN Ot lesa do lesa Doroga idet Vdoľ obryva A tam vysoko Gde-to mesjac plyvët Toroplivo Pojdëm my tuda, Kuda voron ne vletit, Zver’ ne vxodit Nikto, nikakaja sila Nas ne pokorit Ne otgolit Narodnye mstiteli, My otob’em Zluju silu Pusť veter svobody Zasypet I našu mogilu… Pojdëm my tuda I razrušim do konca Vraž’i seli Pusť znajut kak mnogo Za pravdu nas leglo Naši deti!… |