Chant des Partisans
Yves MontandOriginale | LE CHANT DES COURTISANS |
CHANT DES PARTISANS La chanson commence par des bruits et des voix de soldats allemands qui marchent sur Paris. Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines? Ami, entends-tu les cris sourds du pays qu'on enchaîne? Ohé, partisans, ouvriers et paysans, c'est l'alarme. Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et les larmes. Montez de la mine, descendez des collines, camarades! Sortez de la paille les fusils, la mitraille, les grenades. Ohé, les tueurs, à la balle et au couteau, tuez vite! Ohé, saboteur, attention à ton fardeau: dynamite... C'est nous qui brisons les barreaux des prisons pour nos frères. La haine à nos trousses et la faim qui nous pousse la misère. Il y a des pays où les gens au creux de lits font des rêves. Ici, nous, vois-tu, nous on marche et nous on tue, nous on crève. Ici chacun sait ce qu'il veut, ce qui'il fait quand il passe. Ami, si tu tombes un ami sort de l'ombre à ta place. Demain du sang noir sèchera au grand soleil sur les routes. Chantez, compagnons, dans la nuit la Liberté nous écoute. Ami, entends-tu ces cris sourds du pays qu'on enchaîne? Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines? Oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh oh... | LE CHANT DES COURTISANS Chirac, entends-tu le vol noir des patrons Dans nos caisses ? Chirac, entends-tu les cris sourds du prolo Qu’on agresse ? Au pieds ! enseignants, ouvriers, intermittents C’est l’alarme. Ce soir, ces pouilleux connaîtront le prix du sang Et des larmes . Roulez limousine, Flambez à la corbeille, Camarades. Foutez sur la paille Le petit, sa marmaille La mitraille. Ohé ! les traders! C’est bien le son du canon Vendez vite. Ohé ! l’initié Le tuyau n’est pas crevé faut acheter... C'est nous qui soudons les barreaux des prisons Pour la plèbe. Sarko à vos trousses et Perben qui vous pousse. La misère. Et dans ce pays le président est un pote La corruption Ici, nous, vois-tu, on arrête on embastille On bâillonne Ici, chacun fait comme il veut, ou il veut Quand il passe. Ami, si tu tombes, un juge te sort de l'ombre C’est la grâce. Demain du sang neuf remplira les fonds d’pensions Dividendes Prenez, compagnons, sans ennui la liberté Est à vendre... (variante) Chirac, entends-tu le vol noir des patrons Dans nos poches ? Chirac, entends-tu les cris sourds du prolo Qu’on amoche ? Au pieds ! enseignants, ouvriers, intermittents C’est l’alarme. Ce soir, ces pouilleux connaîtront le prix du sang Et des larmes. |