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Una miniera

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OriginaleVersion française de Riccardo Venturi
UNA MINIERAA LA FOSSE
Le case, le pietre
ed il carbone dipingeva
di nero il mondo.
Il sole nasceva
ma io non lo vedevo
mai laggiù nel buio.
Nessuno parlava,
solo il rumore di una pala
che scava, che scava.
Les maisons, les pierres
et le charbon peignait
le monde de noir.
Le soleil se levait
mais je ne pouvais jamais le voir
là bas dans le noir du fond.
Personne ne parlait,
seulement le bruit d'une pelle
qui creuse, qui creuse.
Le mani, la fronte
hanno il sudore
di chi muore
negli occhi, nel cuore,
c'è un vuoto grande
più del mare,
ritorna alla mente
il viso caro
di chi spera
questa sera
come tante
in un ritorno.
Les mains, les fronts
coulant la sueur
d'hommes qui meurent
dans les yeux, dans le cœur
un vide plus grand
que la mer,
l'esprit se souvient
des images aimées
de ceux qui espèrent
ce soir, comme tous les soirs
en un retour.
Tu, quando tornavo,
eri felice di rivedere
le mie mani
nere di fumo, bianche d'amore
Toi, quand je rentrais,
tu étais heureuse
de revoir mes mains
noires de fumée, blanches d'amour
Ma un' alba più nera,
mentre il paese
si risveglia,
il sordo fragore
ferma il respiro
di chi è fuori
paura, terrore,
sul viso caro
di chi spera
questa sera come tante
in un ritorno.
Mais une aube plus noire
quand le village
se réveille
un tremblement sourd
coupe le souffle
à ceux là dehors.
La peur, la terreur
sur les faces aimées
de ceux qui espèrent
ce soir, comme tous les soirs
en un retour.
Io non ritornavo
e tu piangevi
e non poteva
il tuo sorriso
togliere il pianto
dal tuo bel viso.
Moi, je ne rentrais pas,
toi, tu pleurais
et ton sourire
n'arrivait pas
à secher les larmes
dans tes yeux.
Tu, quando tornavo,
eri felice di rivedere
le mie mani
nere di fumo, bianche d'amore.
Toi, quand je rentrais,
tu étais heureuse
de revoir mes mains
noires de fumée, blanches d'amour.


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