Language   

Carta de un león a otro

Juan Carlos Baglietto
Back to the song page with all the versions


OriginalVersion française de Riccardo Venturi
CARTA DE UN LEÓN A OTRO

Perdona, hermano mío, si te digo
que ganas de escribirte no he tenido,
no sé si es el encierro,
no sé si es la comida
o el tiempo que ya llevo en esta vida.

Lo cierto es que el zoológico deprime
y el mal no se redime sin cariño,
si no es por esos niños
que acercan su alegría
sería más amargo todavía.

A tì te irá mejor, espero,
viajando por el mundo entero,
aunque ese domador, según me cuentas,
te obligue a trabajar más de la cuenta.

Tu tienes que entender, hermano,
que el alma tiene de villano,
al no poder mandar a quien quisiera
descarga su poder sobre las fieras.

Muchos humanos son importantes,
silla mediante, látigo en mano.

Pero volviendo a mí,
nada ha cambiado aquí,
desde que fuimos separados.
Hay algo, sin embargo,
que noto entre la gente
parece que miraran diferente.

Sus ojos han perdido algún destello,
como si fueran ellos los cautivos.
Yo sé lo que te digo,
apuesto lo que quieras
que afuera tienen miles de problemas.

Caímos en la selva, hermano,
y mira en que piadosas manos!
Su aire está viciado de humo y muerte
y quién anticipar puede su suerte?

Volver a la naturaleza
sería su mayor riqueza,
allí podrían amarse libremente
y no hay ningún zoológico de gente!

Cuídate, hermano,
yo no sé cuando
pero ese día
viene llegando...








JE T'ÉCRIS, MON FRÈRE LION

Pardonne-moi, mon frère, si je te dis
que je n'avais pas envie de t'écrire
je ne sais si c'est pour la captivité
je ne sais si c'est pour la nourriture
et pour le temps que j'ai déjà derrière moi dans cette vie

Bien sûr, le zoo déprime,
la maladie ne guérit pas sans une cure,
n'eût-il pas pour ces enfants
ça serait encore plus désagréable.

Ça va mieux pour toi, j'espère,
toi qui voyages pour le monde entier
même si ce dompteur, à mon avis,
t'oblige à bosser plus qu'il n'est dû.

Faut que tu comprennes, mon frère
qu'il a l'âme d'un malotru:
il aimerait bien commander aux hommes
et passe son pouvoir sur les bêtes.

Moult êtres humains sont importants
avec une chaise et le fouet à la main.

Mais revenant à moi,
rien n'a changé ici
depuis qu'on nous sépara.
Pourtant, y a quelque chose
que j'ai noté parmi les gens,
il semble qu'il regardent sans intérêt

Ils n'ont plus d'étincelles dans leurs yeux
comme si c'étaient eux, dans la cage.
Moi je sais ce que je te dis,
je parie ce que tu veux,
qu'ils ont mille problèmes, là dehors.
Mon frère, nous sortîmes de la jungle:
regarde dans quelles mains nous sommes tombés!
Leur air est vicié de fumée et de mort,
et qui donc saurait prévoir leur sort?

Revenir à la nature,
ça serait leur plus belle richesse,
ils pourraient, là, s'aimer librement
et il n'y aurait aucun zoo de personnes!

Fais gaffe, mon frère,
je ne sais quand
mais ce jour-là
va arriver…


Back to the song page with all the versions

Main Page

Note for non-Italian users: Sorry, though the interface of this website is translated into English, most commentaries and biographies are in Italian and/or in other languages like French, German, Spanish, Russian etc.




hosted by inventati.org