Caso Campana
Rebi RivaleOriginal | Version française – LE CAS CAMPANA – Marco Valdo M.I. – 2019 ... |
CASO CAMPANA Scrivo cosa non so sono un povero diavolo che scrive come sente mani di un povero diavolo che scrivono col sangue Solo ero libero e solo ho vissuto volando tra falchi e puttane diviso anima e corpo scrivendo parole di vento di nuvole di ombre di terra di sole Ah! Vi scongiuro dottore tutte queste domande divorano il cuore non so più se è reale o soltanto invenzione Un profumo di rose volute, inattese, cercate, trovate, sfregiate di lacrime e sangue e di spine se solo sapessi come dimenticare il rumore di petali addosso a quel viaggio che noi chiamavamo amore Mi hanno ucciso l’amore e io non so un altro sogno o una consolazione se sono vivo da un secolo o una sola stagione Via per andare lontano dalle voci dagli occhi che mi hanno impazzito che gridavano “il matto” sapeste dottore che fatica restare che grande coraggio ci vuole Ah! La mia testa che esplode non sentite un rumore lontano franare non so più se è il mio mondo o la pioggia che cade Un profumo di rose volute, inattese, cercate, trovate, sfregiate di lacrime e sangue e di spine se solo sapessi come dimenticare E sfiorite le rose che cosa è rimasto un amore strappato di mano e poi perso eran mie le sue rose di giorni mai stati eran sue le mie rose poi dimenticate in quel viaggio che noi chiamavamo amore Ci hanno ucciso l’amore e io non ho più risposte non voglio parlare e dimentico un nome il suo nome il mio nome | LE CAS CAMPANA J’écris je ne sais quoi, pourtant Je suis un pauvre diable qui écrit comme il entend, Les mains d’un pauvre diable écrivent avec le sang. Seul, J’étais libre et seul. J’ai vécu parmi les faucons et les putes. Je partage corps et âme En écrivant des paroles De vent, de nuages, de terre, De soleil et d’ombres. Ah ! Je vous en conjure, Docteur, Toutes ces questions dévorent mon cœur Je ne sais pas si c’est réel ou seulement une idée. Un parfum de roses volutées, Inattendues, cherchées, trouvées, Balafrées de larmes, De sang et d’épines. Si seulement je savais comment oublier Le bruit des pétales tombés Sur ce voyage trop court Que nous, nous avions appelé Amour. Ils ont tué mon amour Et moi, je ne sais aucun autre rêve ou une consolation, Si je suis en vie depuis un siècle ou une seule saison. Je pars Pour aller loin des voix, Qui criaient « le fou » ; Des yeux qui m’ont rendu fou, Vous savez, docteur, comme il est dur de rester là, Quel grand courage, il nous faut à nous. Ah ! Ma tête qui explose. N’entendez-vous pas ce bruit lointain qui gronde ; Je ne sais plus si c’est mon monde Ou la pluie qui tombe. Un parfum de roses volutées, Inattendues, cherchées, trouvées, Balafrées de larmes, De sang et d’épines. Si seulement je savais comment oublier Et défleuries les roses, qu’est-il resté ? Un amour arraché des mains et ensuite, égaré. Elles étaient miennes, ses roses des jours jamais été ; Ses roses étaient mes roses, ensuite oubliées pour toujours Dans ce voyage que nous, nous avions appelé Amour. Ils nous ont tué l’amour Et moi, je n’ai plus de réponses, je ne veux pas parler. Et j’oublie un nom, Son nom, Mon nom. |