Malarazza [Lamento di un servo ad un Santo crocifisso]
Domenico ModugnoIl sonetto originale in siciliano | |
MALARAZZA Il était une fois un serviteur sur une place qui priait un christ en croix et lui dit : Christ, mon patron me frappe et me traite comme un chien de la rue Il amasse tout dans ses mains, même ma vie il dit qu’elle lui appartient Détruis-la, Jésus, cette race infâme Détruis-la, Jésus, fais-le pour moi, fais-le pour moi… Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Me répond le christ sur sa croix : Peut-être qu’ils sont cassés tes bras ? Qui veut la justice, qu’il la fasse Désormais personne ne le fera à ta place Si tu es un homme et pas une tête folle, écoute bien mon conseil Parce que je ne serais pas cloué ici Si j’avais fait ce que je t’ai dit Je ne serais pas cloué ici ! Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents Tu te plains, mais qu’est-ce que tu as à te plaindre ? Prends un bâton et montre les dents | 5419.Un servu, tempu fa, di chista piazza, [1] Cussì prijava a un Cristu e cci dicia: Signuri, û me' patruni mi strapazza, Mi tratta comu un cani di la via, Tuttu si pigghia ccu la so manazza, La vita dici chi mancu hedi mia; Si jò mi lagnu cchiù peju amminazza, Ccu ferri mi castija e prigiunia; Undi jò vi preju, chista mala razza Distruggitila vui, Cristu, pri mia. 5420.E tu forsi chi hai ciunchi li vrazza, O puru l'hai 'nchiuvati comu a mia? Chi vôli la giustizia si la fazza, Nè speri ch'autru la fazza pri tia. Si tu si' omu e nun si' testa pazza, Metti a profittu sta sintenza mia. Iò, non saria supra sta cruciazza Si avissi fattu quantu dicu a tia. |
8-10-2018 07:31
Un servo, tempo fa, di queste contrade,
Così pregava a un crocifisso, e gli diceva:
Signore, il mio padrone mi strapazza,
Mi tratta come un cane randagio,
Tutto si piglia con la sua manaccia,
La vita dice che nemmeno è mia;
Se mi lamento, ancor peggio mi minaccia,
Coi ferri mi punisce e mi imprigiona;
Quindi vi prego, questa malvagia razza
Distruggetela voi, Cristo, per me.
E tu forse che hai storpie le braccia,
Oppure le hai inchiodate, come me?
Chi vuole la giustizia se la faccia,
Né speri che un altro la faccia per te.
Se tu sei uomo e non sei testa pazza,
Metti a profitto questa mia sentenza.
Io non sarei sopra questa crociaccia
Se avessi fatto quel che dico a te.