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Banco del Mutuo Soccorso: 750.000 anni fa...l'amore

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Traducción al español / Traduzione spagnola / Spanish translation /...
UN AMOUR DE 750 000 ANS

Déjà le soleil dans l’eau s’enfouit,
Ton sein danse, tu remontes la vallée
Avec ton troupeau aux puits
Désaltérer tes lèvres séchées …
Corps étendu aux larges flancs,
Je suis dans l’ombre à te regarder.
Te posséder, te posséder, oui te posséder !

Et je retiens mon souffle,
Si tu me voyais, tu fuirais…
Et dans la terre, je prends
L’argile rouge pour cacher mon visage,
Mais je voudrais, juste un instant,
Te serrer contre moi ici sur ma poitrine,
Mais je ne peux pas, tu fuirais, tu me fuirais !

Te posséder, je ne peux pas, je ne peux pas,
Je ne peux pas, tu fuiras.
Te posséder, moi je ne peux pas…
Même pour une seule fois.

Si être mienne tu voulais,
De gouttes d’eau, ton sein je couvrirais,
Sous tes pieds, j’étendrais
Des voiles de vent et des feuilles
Corps clair aux larges flancs,
Je te porterais dans le vert des champs
Et je danserais, je danserais avec toi sous la lune.

Je le sais, mon esprit veut
Mais ma lèvre inerte, dire ne peut.
Le ciel devient tout noir,
Tu t’éloignes, reste encore à boire…
Mienne vraiment ! Ah, si c’était vrai !
Mais que suis-je, moi ? Un grand singe,
Sans raison, sans raison, sans raison,
Tu fuirais, tu fuirais,
Un grand singe !
Un grand singe, un grand singe, sans raison !
Tu fuirais !
HACE 750.OOO AÑOS...EL AMOR

Ya el agua se traga el sol
te danza el pecho mientras corres abajo
con tu rebaño a los pozos
los labios secos vienes a refrescar.
Cuerpo tirado de caderas anchas
estoy en la sombra, estoy aquí para verte…
poseerte, sí, poseerte, poseerte ...

Y yo contengo la respiración
si tú me vieras, fugirías
y clavo mis uñas en el suelo
la arcilla roja escondiendo mi cara
pero quisiera por un momento apretarte a mí
aquí en mi pecho
pero no puedo, fugirías, fugirías lejos de mí.
Yo no puedo poseerte, poseerte
no puedo, fugirìas
no puedo poseerte ...
Incluso por una sóla vez.

Si fueras mía de verdad
de gotas de agua vestiría tu pecho
luego bajo tus pies
velos de viento y hojas extendería.
Cuerpo claro de caderas anchas
te llevaría en los campos verdes y bailaría
bajo la luna, bailaría contigo…

Sé que la mente quiere
pero el labio inerte no sabe decir nada
el cielo se ha puesto oscuro
ya te alejas, ¡quédate bebiendo!
Mía, verdaderamente..¡ojalá fuera verdad!
Pero, ¿quién soy yo? un grande mono
sin razón, sin razón, sin razón…
un grande mono…fugirías…
un grande mono, un mono sin razón.


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