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La ballata delle morti bianche

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OriginaleVersion française – LA BALLADE DES MORTS BLANCHES – Marco Vald...
LA BALLATA DELLE MORTI BIANCHELA BALLADE DES MORTS BLANCHES
  
Sono costretto a lavorareJe suis forcé de travailler.
Ufficio o fabbrica è poi ugualeBureau ou fabrique, c’est égal.
Strozzato da tasse, rate e petrolioÉtranglé par les taxes, le carburant et le loyer,
Non è sicuro la vita che voglioCe n’est pas la vie idéale.
  
Per sopravvivere devo sudarePour survivre, il me faut suer ;
Ma senza soldi non si può stareMais sans argent, on ne peut subsister.
Così ogni giorno mi alzo e preparoChaque jour, je me lève tôt
E nauseato vado al lavoroEt dégoûté, je vais au boulot.
  
Se non lavoro non faccio l’amoreSi je ne travaille pas, je ne peux faire l'amour ;
Ma appena entro in fabbrica mi assale il terroreMais à peine à l’usine, je suis assailli par la peur.
Per a andar a sera mancan ben otto orePour arriver au soir, il reste huit heures
e ogni tre minuti un operaio muoreEt toutes les trois minutes, un ouvrier meurt.
  
Ma al padrone non interessaMais le patron, ça ne l’intéresse pas
ed il governo a cosa pensa?Et le gouvernement il pense à quoi ?
il sindacato che non protestaLe syndicat ne proteste pas :
parla, ne parla, e volta la testaIl parle, il en parle, et il détourne la tête ;
parla, ne parla e volta la testaIl parle, il en parle et il détourne la tête.
  
Nella mia ditta non sono ascoltatoDans mon entreprise, je ne suis pas écouté.
Gli allarmi non vanno, è tutto sballatoLes alarmes ne fonctionnent pas, tout est détraqué.
Su un cavo esposto il mese passatoLe mois passé pour un câble dénudé,
È morto un collega, si è fulminatoUn collègue est mort, foudroyé.
  
Ed il padrone vuol che io tacciaLe patron veut que je me taise.
È lui che comanda, è lui che minacciaC’est lui qui commande, c’est lui qui menace.
Ad adeguarsi non vuol provvedereIl ne veut pas dépenser pour la sécurité.
Sei licenziato se vuoi denunciareSi on dénonce, on est licencié.
  
Se non lavoro non faccio l’amoreSi je ne travaille pas, je ne peux faire l’amour ;
Anche se lì in fabbrica mi assale il terroreMais à peine à l’usine, je suis assailli par la peur.
Perché a andar a sera ci son ben otto orePour arriver au soir, il reste huit heures
e ogni tre minuti un operaio muoreEt toutes les trois minutes, un ouvrier meurt.
  
Ma al padrone non interessaMais le patron, ça ne l’intéresse pas
ed il governo a cosa pensa?Et le gouvernement il pense à quoi ?
il sindacato che non protestaLe syndicat ne proteste pas :
parla, ne parla, e volta la testaIl parle, il en parle, et il détourne la tête ;
parla, ne parla e volta la testaIl parle, il en parle et il détourne la tête.
  
Ma che sfortuna, ma che disdetta!Quel malheur, quelle fatalité !
L’impalcatura ha fatto cilecca!L’échafaudage s’est effondré.
Sono caduto dritto nel vuotoJe suis tombé droit dans le vide
E con altri sei così sono mortoEt je suis mort, avec les six autres.
  
Non mi dispero, non sono da soloJe ne me désespère pas, je ne suis pas tout seul.
Siamo in milioni morti al lavoroNous sommes des millions de morts au travail.
C’è compagnia, musica e danzeIl y a de la compagnie, de la musique et des danses
Per le migliaia di morti bianchePour les milliers de morts blanches.
  
Più non lavoro, né faccio l’amoreJe ne travaille plus, je ne fais pas l'amour non plus
e in quella fabbrica non devo tornareEt dans cette usine, il ne me faut pas retourner.
Ora è un problema di chi rimaneMaintenant, c’est le problème du nouveau venu :
o fra tre minuti trapassa di quaDans trois minutes, il aura trépassé.
  
Ma al padrone non interessaMais le patron, ça ne l’intéresse pas
Ed il governo a cosa pensa?Et le gouvernement il pense à quoi ?
il sindacato che non protestaLe syndicat ne proteste pas :
parla, ne parla, e volta la testaIl parle, il en parle, et il détourne la tête ;
parla, ne parla e volta la testaIl parle, il en parle et il détourne la tête.


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