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Die Ballade vom Nachahmungstrieb

Erich Kästner
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OriginaleVersion française – LA BALLADE DES CAMÉLÉONS – Marco Valdo M.I. –...
DIE BALLADE VOM NACHAHMUNGSTRIEB


Es ist schon wahr: nichts wirkt so rasch wie Gift!
Der Mensch, und sei er noch so minderjährig,
ist, was die Laster dieser Welt betrifft,
früh bei der Hand und unerhört gelehrig.

Im Februar, ich weiß nicht am wievielten,
geschah's auf irgendeines Jungen Drängen,
daß Kinder, die im Hinterhofe spielten,
beschlossen, Naumanns Fritzchen aufzuhängen.

Sie kannten aus der Zeitung die Geschichten,
in denen Mord vorkommt und Polizei.
Und sie beschlossen, Naumann hinzurichten,
weil er, so sagten sie, ein Räuber sei.

Sie steckten seinen Kopf in eine Schlinge.
Karl war der Pastor, lamentierte viel,
und sagte ihm, wenn er zu schrei'n anfinge,
verdürbe er den anderen das Spiel.

Fritz Naumann äußerte, ihm sei nicht bange.
Die andern waren ernst und führten ihn.
Man warf den Strick über die Teppichstange.
Und dann begann man, Fritzchen hochzuziehn

Er sträubte sich. Es war zu spät. Er schwebte.
Dann klemmten sie den Strick am Haken ein.
Fritz zuckte, weil er noch ein bißchen lebte.
Ein kleines Mädchen zwickte ihn am Bein.

Er zappelte ganz stumm, und etwas später
verkehrte sich das Kinderspiel in Mord.
Als das die sieben kleinen Übeltäter
erkannten, liefen sie erschrocken fort.

Noch wußte niemand von dem armen Kinde.
Der Hof lag still. Der Himmel war blutrot.
Der kleine Naumann schaukelte im Winde.
Er merkte nichts davon. Denn er war tot.

Frau Witwe Zwickler, die vorüberschlurfte,
lief auf die Straße und erhob Geschrei,
obwohl sie doch dort gar nicht schreien durfte.
Und gegen sechs erschien die Polizei.

Die Mutter fiel in Ohnmacht vor dem Knaben.
Und beide wurden rasch ins Haus gebracht.
Karl, den man festnahm, sagte kalt: "Wir hab'n
es nur wie die Erwachsenen gemacht."
LA BALLADE DES CAMÉLÉONS

Véritablement, le poison agit rapidement !
L’homme, même encore enfant,
Pour les vices de ce monde,
Se débrouille tôt et très vite apprend.
En février, je ne sais quel jour,
Lors du harcèlement d’un garçon,
Des enfants qui jouaient dans l’arrière-cour,
Ont décidé de pendre Fritzchen Naumann.
Par les journaux, ils ont appris des histoires
De meurtres et de police
Et ils ont décidé d’exécuter Naumann,
Car, ont-ils dit, c’est un voleur.
Ils ont passé sa tête dans un nœud.
Il se lamentait beaucoup, Karl qui faisait le curé
Lui dit, quand il commençait à trop crier,
Qu’il gâchait le jeu.
Fritz Naumann protesta, il dit qu’il avait peur.
Les autres sérieux l’ont emmené.
Par-dessus la barre, la corde, ils ont jeté
Et alors, ils ont commencé à le hisser.
Fritzchen regimbait. Il était trop tard. Il planait.
Alors, ils fixèrent la corde à un crochet.
Fritz a tressailli, car il vivait encore.
Pour voir, une petite fille lui pinça la jambe.
Il gigotait tout à fait muet, et à cet instant,
Le jeu d’enfant en meurtre s’est mué.
Comme les sept petits chenapans
L’ont reconnu, ils ont fui effrayés.
Encore personne ne savait pour le pauvre enfant.
La cour était silencieuse. Le ciel était rouge sang.
Le petit Naumann balançait au vent.
Il n’avait rien remarqué. Car il était inconscient.
La veuve Zwickler, qui s’inquiétait,
Courut dans la rue et se mit à crier,
Même si elle ne pouvait pas pleurer.
Et la police a interpellé les six suspects.
La mère est tombée évanouie devant le garçon
Et tous deux ont été ramenés à la maison.
Karl, qu’on a arrêté, dit froidement : « Nous avons
Seulement fait comme les adultes font. »


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