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Der Handstand auf der Loreley (Nach einer wahren Begebenheit)

Erich Kästner
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OriginaleVersion française – LE POIRIER SUR LA LORELEI (d’après un év...
DER HANDSTAND AUF DER LORELEY (NACH EINER WAHREN BEGEBENHEIT)

Die Loreley, bekannt als Fee und Felsen,
ist jener Fleck am Rhein, nicht weit von Bingen,
wo früher Schiffer mit verdrehten Hälsen,
von blonden Haaren schwärmend, untergingen.

Wir wandeln uns. Die Schiffer inbegriffen.
Der Rhein ist reguliert und eingedämmt.
Die Zeit vergeht. Man stirbt nicht mehr beim Schiffen,
bloß weil ein blondes Weib sich dauernd kämmt.

Nichtsdestotrotz geschieht auch heutzutage
noch manches, was der Steinzeit ähnlich sieht.
So alt ist keine deutsche Heldensage,
daß sie nicht doch noch Helden nach sich zieht.

Erst neulich machte auf der Loreley
hoch überm Rhein ein Turner einen Handstand!
Von allen Dampfern tönte Angstgeschrei,
als er kopfüber oben auf der Wand stand.

Er stand, als ob er auf dem Barren stünde.
Mit hohlem Kreuz. Und lustbetonten Zügen.
Man fragte nicht: Was hatte er für Gründe?
Er war ein Held. Das dürfte wohl genügen.

Er stand, verkehrt, im Abendsonnenscheine.
Da trübte Wehmut seinen Turnerblick.
Er dachte an die Loreley von Heine.
Und stürzte ab. Und brach sich das Genick.

Er starb als Held. Man muß ihn nicht beweinen.
Sein Handstand war vom Schicksal überstrahlt.
Ein Augenblick mit zwei gehobnen Beinen
ist nicht zu teuer mit dem Tod bezahlt!

P.S. Eins wäre allerdings noch nachzutragen:
Der Turner hinterließ uns Frau und Kind.
Hinwiederum, man soll sie nicht beklagen.
Weil im Bezirk der Helden und der Sagen
die Überlebenden nicht wichtig sind.
LE POIRIER SUR LA LORELEI

La Lorelei, à la fois fée et rocher,
Se tient sur le Rhin, près de Bingen. Là-bas
Où autrefois, la tête à l’envers, un batelier
Subjugué par ses cheveux blonds, se noya.
Nous changeons. Y compris les bateliers.
Le Rhin est canalisé et régulé.
Le temps passe. Quand on navigue, on ne meurt plus
Car une femme blonde se peigne l’occiput.

Néanmoins aussi, de nos jours comme hier,
Certains se voient encore à l’âge de la pierre.
Mais il n’existe pas de légende allemande si tôt,
Où l’on peut trouver de héros.

Récemment, sur la Lorelei, un gymnaste a effectué,
Tout en haut au-dessus du Rhin, un poirier !
Tous les vapeurs lançaient des cris d’effroi
Quand sur la paroi, on le vit tête en bas.

Il se tenait comme sur les barres.
Avec le dos cambré. Et des gestes bizarres.
On ne demandait pas : A-t-il tout son entendement ?
C’était un héros. C’était suffisant.

En poirier, dans le soleil du soir, il voyait tout.
La nostalgie troublait son œil de gymnaste.
Il pensait à la Lorelei de Heine.
Il tomba et se brisa le cou.

Il ne faut pas le pleurer. Il est mort en héros,
Son poirier par le destin était illuminé.
Un instant à lever les deux jambes, à cambrer le dos,
Pour une telle mort, ce n’est pas trop payer.

Précision ultime :
Le gymnaste laisse femme et enfant.
On ne doit pas le regretter, cependant,
Car dans le monde des héros et des légendes,
Les survivants ne sont pas importants.


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