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Krzyk

Jacek Kaczmarski
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Version française – LE CRI (d’après le tableau d’Edvard Munch) ...
L'URLO

dal quadro di Edvard Munch

Perché tutte le persone hanno le facce pallide?
Perché scavano oscuri corridoi nella luce?
Perché devo sempre correre oltre il limite?
Perché della mia voce rimane così poco?

Urlo, urlo, urlo, urlo a alta voce!
Ah! Ho gli orecchi tappati!
Linee nell'aria e la mia corsa
Come correnti di fiumi invisibili -
Il mio stesso urlo, il mio stesso urlo mi assordisce!

Ah! Ho gli orecchi tappati!
Il mio stesso urlo, il mio stesso urlo mi assordisce!

Chi è quell'uomo, che mi viene sempre dietro?
Ha gli occhi chiusi eppure vede tutto in noi!
So che lui sa che ho una paura terribile di lui,
So che dice qualcosa, anche se ho gli ho orecchi tappati!

Urlo, urlo, urlo, urlo a alta voce!
Ma qualcuno lo capirà?!
Non finisce mai questo tremendo ponte
E niente si spiega semplicemente -
Ogni cosa ha un secondo, un terzo, un quarto, un quinto piano!

Ah! Qualcuno lo capirà?!
Ogni cosa ha un secondo, un terzo, un quarto, un quinto piano!

Dite di me che sono pazza, sono pazza!
Lo dite di me, e io lo stesso urlo di noi!
E col mio urlo io nell'aria scavo un buco,
In cui tutti gli altri possono andare in silenzio...

Urlo, urlo, urlo, urlo a voce alta!
Ah! Qualcuno afferra, piange – alt!
Anche se so che sta già arrivando il tempo
In cui ognuno di voi dovrà
Accettare questo urlo, questo urlo, questo urlo che viene dalla mia bocca muta
Come suo !!!

LE CRI

Pourquoi toutes ces personnes ont des visages pâles ?
Pourquoi creusent-elles des couloirs obscurs dans la lumière ?
Pourquoi dois-je toujours courir au-delà de la limite ?
Pourquoi de ma voix si peu me reste ?

Je crie, je crie, je crie, je crie à pleine voix !
Ha ! J’ai les oreilles bouchées !
Des lignes dans l’air et ma course
Sont des courants de fleuves invisibles –
Mon propre cri,
Mon propre cri m’assourdit !

Ha ! J’ai les oreilles bouchées !
Mon propre cri,
Mon propre cri m’assourdit !
Qui est cet homme, qui toujours me suit ?
Il a les yeux fermés et pourtant, voit tout en nous !
Je sais qu’il sait que j’ai une peur terrible de lui,
Même si j’ai les oreilles bouchées, j’entends tout !

Cri, cri, cri, cri à pleine voix !
Mais qui le comprendra ? !
Ce terrible pont jamais ne finira
Et rien ne s’explique simplement –
Chaque chose a un second, un troisième, un quatrième, un cinquième plan !
Ah ! Qui le comprend ? !
Chaque chose a un second, un troisième, un quatrième, un cinquième plan !

Vous dites que je suis fou, je suis fou !
Vous le dites de moi, et moi, je crie notre démence !
Et de mon cri, dans l’air, je creuse un trou,
Où tous les autres peuvent aller en silence…

Cri, cri, cri, cri à voix haute !
Ah ! Quelqu’un comprend, pleure – halte !
Même si je sais que le temps nous guette
Où chacun de vous devra bien
Accepter ce cri, ce cri, ce cri qui vient de ma bouche muette
Comme le sien ! ! !


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