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Società io ti odio

Alessio Lega
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OriginalVersion française – SOCIÉTÉ JE TE HAIS ! – Marco Valdo M.I. –...
SOCIETÀ IO TI ODIOSOCIÉTÉ JE TE HAIS !
Non si può scendere a patti con la tua violenza
c'è qualcosa di marcio già nella tua esistenza
e non tratterò mai con chi sta sul tuo podio
perché, detto fra noi, società, io ti odio
Non c'è modo per noi di entrare in contatto
se urlo il mio dolore tu mi dai del matto
il contratto fra noi io non l'ho mai firmato
perché finché avrò fiato, società io ti odio
On ne peut pactiser avec ta violence,
Il y a quelque chose de pourri dans ton existence
Et je ne m’accorderai jamais avec ce que tu as fait,
Car, cela dit entre nous, société, je te hais.
Il n’y a pas moyen de s’entendre entre nous ;
Quand je hurle ma douleur, tu me traites de fou.
Ce contrat entre nous, je ne l’ai jamais signé
Et jusqu’à mon dernier souffle, société je te haïrai.
Tu ami le uniformi: divisa e doppiopetto
se sotto c'è una belva, non ti interessa affatto
io odio il tuo soldato, il tuo carabiniere
lo amerei impiccato alle bandiere nere!
Sono un sanguinario! Sono un poco di buono!
ma lui si crede virile...e non è neanche un uomo!
Società...io ti odio!
Tu aimes les uniformes : les tenues, les costumes ;
Si dessous, il y a un fauve, tu ne vas pas y voir.
Je hais ton soldat, je hais ton gendarme ;
J’aimerais le voir pendre aux drapeaux noirs !
Je suis sanguinaire ! Je suis imparfait !
Mais lui se croit viril… et ce n’est même pas un homme !
Société… je te hais !
Tu ti sbarazzi in fretta di chi ti ha rifiutato
sempre pronta a bollarlo "barbone" o "drogato"
dopo che li hai schiacciati sotto la "civiltà"
gli dai il colpo di grazia della tua pietà,
società, io ti odio!
E avverti le tue suore e avverti anche i tuoi frati
perché saranno i primi ad essere sgozzati!
restituiremo così la "carità cristiana"
loro "figli di dio", noi "figli di puttana!"
Società, io ti odio!
Tu te débarrasses en vitesse de celui qui te rejette ;
À le cataloguer « clochard » ou « drogué », tu es toujours prête.
Puis quand sous ta « civilisation », tu les as écrasés ?
Tu donnes le coup de grâce de ta pitié,
Société, je te hais !
Et préviens tes bonnes sœurs et préviens tes curés,
Car ce seront les premiers à être égorgés !
Nous rendrons ainsi la « charité chrétienne »
Eux « fils de dieu », nous « fils de pute ! »
Société, je te hais !
Non diteci che è bello "famiglia e lavoro"
quel vuoto sussiego che chiamiamo "decoro"
non vogliamo maestri, non vogliamo profeta
fracasseremo al suolo ogni vostra Cometa
e il vostro asfissiante soccorso peloso
sapremo risbattervelo sopra il muso
società, io ti odio!
Ne nous dites pas que « famille et travail » sont pour l’homme,
Ni ce vide dédain qu’on appelle« décorum ».
Nous ne voulons pas de maîtres, nous ne voulons pas de prophète ;
Nous fracasserons au sol toutes vos comètes
Et votre asphyxiant secours qu’on dégueule,
Nous vous le rabattrons sur la gueule.
Société, je te hais !
Non cerco le mie sbarre, non voglio mai un lavoro
le gabbie sono gabbie, anche le gabbie d'oro!
Sfruttate il mio corpo, sfruttate la mia mente,
ma se non servo più,
ma se non servo più...staccate la corrente
società, io ti odio!
Se cerco ancora parole siano dure e sorde
se proprio devo sbattermi, mi sbatto sulle corde
per trovare la voce, avere l'illusione
di potervi scuotere con una canzone
società, io ti odio!
Je ne cherche pas mes barreaux, je ne veux pas vivre en travaillant ;
Les cages sont des cages, même les cages d’or !
Vous exploitez mon esprit, vous exploitez mon corps,
Mais si je ne sers plus,
Mais si je ne sers plus… vous débranchez le courant
Société, je te hais !
Si je trouve encore des paroles qu’elles soient dures et sourdes ;
Si vraiment je dois claquer, je sauterai sur les cordes
Pour trouver ma voix, avoir l’illusion
De pouvoir vous renverser d’une chanson.
Société, je te hais !
Io urlo la mia rabbia e so che faccio pena
come la pulce folle sul collo della iena
ma mi è rimasta solo la collera impotente
di vomitare sul collo della gente
per andare oltre la maschera che abbiamo
oltre la "società", cercare quel che siamo:
amici...fratelli...compagni, io vi amo!
Je hurle ma rage et sais que j’exaspère
Comme la puce folle sur le cou de la panthère.
Mais il me reste la colère seulement
À vomir dans le cou des gens.
Pour aller au-delà de la mascarade
De la « société », chercher ce que nous sommes :
Amis… frères… camarades,
Je vous aime !


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