Marsz o Wolności
Krystyna ŻywulskaOriginale | Version française – MARCHE DE LA LIBERTÉ – Marco Valdo M.I. ... |
MARSZ O WOLNOŚCI Takie miejsce jest na świecie To nie bajka, ani sen, W którym dzieje się czy wiecie Wiele makabrycznych scen. Pięć kominów dymi w górę, Jak zaklęty, dziwny czar Z głębi bucha krwi purpurą Niepojęty groźny żar. Dosyć mamy już "cugangów" Dosyć "culag", dość "SK". Dosyć mamy "lagerrhue" I orkiestry co nam gra. Żegnaj straszny Oświęcimie I ty potworny Birkenau, W twych barakach pustych w zimie Wiatr żałośnie będzie łkał. Czasem ze zgrozą wspomnisz koje, I jak każdy mógł Cię bić, Jak staczałaś krwawe boje, By się raz na miesiąc myć, I jak marzłaś na apelu Dławiąc w gardle gorzkie łzy, "lagier kapo" i gestapo Przeszły jak nieznośne sny. Dziś wyzwolenia nadszedł czas. Radosny nas ogarnął szał. Nie będziesz się już snuł Po Lagerstrasse Birkenau Żegnaj straszny Oświęcimie I ty potworny Birkenau W twych barakach pustych w zimie Wiatr żałośnie będzie łkał. | MARCHE DE LA LIBERTÉ Il est un lieu sur Terre, Ni conte de fées ni rêve, Sais-tu qu'il s'y passe Des choses indignes et macabres ? Cinq cheminées rejettent une fumée Comme une espèce de magie noire. À l'intérieur, le sang à grands jets s'écoule… Et crame en un incendie horrible et inimaginable. Alors, tire tes sabots et ton vêtement à rayures, Relève ta tête rasée, relève-la ! Rentre tranquillement chez toi, Avec une chanson joyeuse sur tes lèvres ! Avec le temps, tu te rappelleras ton cher lit de bois, Et comme tous voulaient se battre, Et comme tu livrais des batailles sanglantes Pour prendre un bain une fois par mois. Et comme durant l'appel, tu restais là, Ravalant tes larmes. Le kapo du camp et la Gestapo Te rendront visite dans tes rêves, tantôt. Alors, tire tes sabots et ton vêtement à rayures, Relève ta tête rasée, relève-la ! Rentre tranquillement chez toi, Avec une chanson joyeuse sur tes lèvres ! Des « Zugangs », on en a par dessus la tête De les avoir entendus ici encore et encore, Marre de ces « Lager-ruhe » Et de l'orchestre qui joue pour nous-autres. Adieu, Auschwitz horrible, Adieu, Birkenau terrible, L'hiver, sur les baraques vides Seul un vent plaintif souffle. Alors, tire tes sabots et ton vêtement à rayures, Relève ta tête rasée, relève-la ! Rentre tranquillement chez toi, Avec une chanson joyeuse sur tes lèvres ! |