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Я помню тот Ванинский порт

Dina Vierny / Дина Верни
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Versione francese da Wikipedia
KALYMA

Je me rappelle le port de Vanine,
Et la vue du bateau morose.
Comment nous montions par la passerelle,
A bord, dans les sinistres cales froides.

Du tangage, gémissaient les internés,
Enlacés comme des proches, comme des frères.
Sur notre route se dressa Magadan,
Capitale du pays de Kalyma.

Cinq cents kilomètres de taïga,
Les hommes chancellent comme des ombres,
Les voitures ne viennent pas jusqu'ici,
Seuls, les élans cheminent en butant.

Je sais que tu ne m'attends pas,
Et que tu ne lis pas mes lettres,
M'accueillir tu ne viendrais pas,
Mais me rencontrant,
Tu ne me reconnaîtrais pas.

Adieu, mère et épouse,
Et vous jeunes enfants.
Sachez que sur cette terre, il m'a fallu boire
Le calice jusqu'à la lie.

Sois maudite Kalyma,
Qu'on appelle la belle planète,
On y devient fou malgré soi,
Et il n'y a pas de chemin de retour.
LE PORT DE VANINO

Je me souviens du port de Vanino
Et le cri des paquebots moroses
Tandis que nous marchions sur la passerelle
Vers les fonds de cale, froids et sombres.

La brume s'étendait sur la mer
Hurlaient les vagues
Sur la route de Magadan
Capitale de la région de la Kolyma.

Pas une chanson, mais le cri plaintif,
De chaque poitrine, s'échappait:
"Au revoir à jamais, Continent»
Sifflait le paquebot, qui, de partout, craquait.

Le tangage des zeks qui gemissaient,
Tels des frères s'embrassant,
Et seulement parfois des lèvres
Tombait une sourde malédiction.

Sois maudite! Toi! Kolyma,
Qu'on nomme la planète merveilleuse.
Tu deviendra fou, forcément
D'ici, de retour, il n'y a pas.

Cinq cents kilomètres de taïga.
Dans la Taïga, les bêtes sauvages.
Les voitures n'y vont pas
S'y crapahutent, avec hésitation, les élans.

Ici, la mort est ami du scorbut,
Les dispensaires sont pleins.
Inutile ce printemps où
j'attends une réponse de l'aimée.

Je sais: tu ne m'attends pas
Et tu ne lis pas mes lettres,
Me rencontrer tu ne viens pas,
Et si tu viens - ne reconnaîtra pas …

Adieu, ma mère et ma femme!
Adieu à vous, gentils enfants.
Boire la coupe amère jusqu'à la lie
Boire le fond de ce monde!


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