Kanonýr Jabůrek
Anonymous
ПРИ КАНОНІ СТОЯВ (ФУРТ-ФУРТ) - La versione ucraina | |
LE CANNONIER JABUREK Là-bas à Sadowa Les balles, les obus faisaient du dégât Un véritable ouragan S'abattait sur ces pauvres gens. Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. Fantassins, gradés, officiers, Chevaux et canonniers Sur le champ s'étendent partout Les blessures les brûlent d'un coup. Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. Malgré la terrible pluie de projectiles Le canonnier Jabůrek, tranquille, Mettait la mèche au canon Et nettoyait son écusson. Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. Il tirait comme un dément, Les Prussiens en prenaient plein la gueule. Il désintégra tout un régiment Jabůrek, ce diable. Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. Le Kronprinz Frédéric l'a repéré « Et hop, j'ai touché ce mec ! » Cette femmelette avait visé Particulièrement Jabůrek. Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. Et alors les canonniers prussiens Visent tous Jabůrek avec entrain. Chacun voulait le frapper Pour les bonnes grâces du souverain. Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. La première balle, quelle misère, le touche Entre dans son estomac par la bouche. Mais il la retire vite Et recommence à tirer de suite. Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. Un obus éclate soudain Et lui emporte les deux mains. Mais à l'instant, il ôte ses souliers Et charge avec les pieds. Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. D'un coup, un volontaire prussien D'une grenade l'a décapité. Mais même s'il n'y voyait plus rien Il continuait à tirer Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. Jabůrek voit sa tête partir dans le décor Jusque aux pieds d'un général étonné. Il hurle alors : « Au rapport ! Impossible de vous saluer. » Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. Quand les obus et les balles, par malheur, Le frappent où il tenait ses munitions. Seulement alors il prend peur, Et s'enfuit avec son canon. Il était à son canon Et toujours le chargeait, le chargeait Il était à son canon Et encore le chargeait. Dieu le prenne en sa plus grande gloire C'est un « von », sans avoir toute sa tête Mais de toute façon, ça ne le frappe pas Des « von » sans tête, il y en a des tas. | ПРИ КАНОНІ СТОЯВ (ФУРТ-ФУРТ) При каноні стояв, і фурт-фурт ладував, І фурт-фурт, і фурт-фурт, і фурт-фурт ладував, Гостра куля летіла йому руку відтяла А він все ще стояв і фурт-фурт ладував. При каноні стояв, і фурт-фурт ладував, І фурт-фурт, і фурт-фурт, і фурт-фурт ладував, Гостра куля летіла йому ногу відтяла А він все ще стояв і фурт-фурт ладував. При каноні стояв, і фурт-фурт ладував, І фурт-фурт, і фурт-фурт, і фурт-фурт ладував, Гостра куля летіла йому ногу відтяла А він все ще стояв і фурт-фурт ладував. При каноні стояв, і фурт-фурт ладував, І фурт-фурт, і фурт-фурт, і фурт-фурт ладував, Вороги вже давно оточили його, А він все ще стояв і фурт фурт ладував При каноні стояв, і фурт-фурт ладував, І фурт-фурт, і фурт-фурт, і фурт-фурт ладував, В сиру землю його закопали давно А він все ще стояв і фурт-фурт ладував. При каноні стояв, і фурт-фурт ладував, І фурт-фурт, і фурт-фурт, і фурт-фурт ладував, Хробаки вже його підточили давно, А він все ще стояв і фурт фурт ладував. При каноні стояв, і фурт-фурт ладував, І фурт-фурт, і фурт-фурт, і фурт-фурт ладував. |