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Mury

Jacek Kaczmarski
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OriginaleTraduzione francese / Traduction française / French translation ...
MURY

On natchniony i młody był,
ich nie policzyłby nikt
on im dodawał pieśnią sił,
śpiewał że blisko już świt.
Świec tysiące palili mu,
znad głów podnosił się dym,
Śpiewał, że czas by runął mur...
Oni śpiewali wraz z nim:

Wyrwij murom zęby krat!
Zerwij kajdany, połam bat!
A mury runą, runą, runą
i pogrzebią stary świat!
Wyrwij murom zęby krat!
Zerwij kajdany, połam bat!
A mury runą, runą, runą
i pogrzebią stary świat!

Wkrótce na pamięć znali pieśń
i sama melodia bez słów
niosła ze sobą starą treść,
dreszcze na wskroś serc i głów.
Śpiewali więc, klaskali w rytm,
jak wystrzał poklask ich brzmiał,
i ciążył łańcuch, zwlekał świt...
On wciąż śpiewał i grał:

Wyrwij murom zęby krat!
Zerwij kajdany, połam bat!
A mury runą, runą, runą
i pogrzebią stary świat!
Wyrwij murom zęby krat!
Zerwij kajdany, połam bat!
A mury runą, runą, runą
i pogrzebią stary świat!

Aż zobaczyli ilu ich,
poczuli siłę i czas,
i z pieśnią, że już blisko świt
szli ulicami miast.
Zwalali pomniki i rwali bruk -
Ten z nami! Ten przeciw nam!
Kto sam ten nasz najgorszy wróg!
A śpiewak także był sam.

Patrzył na równy tłumów marsz,
Milczał wsłuchany w kroków huk,
A mury rosły, rosły, rosły
Łańcuch kołysał się u nóg...
Patrzy na równy tłumów marsz,
Milczy wsłuchany w kroków huk,
A mury rosną, rosną, rosną
Łańcuch kołysze się u nóg...
Les murs

Il était jeune et inspiré,
Eux – une innombrable foule
Il leur donnait la force en chantant
Que l'aube est toute proche.
Ils allumèrent mille bougies pour lui,
Fumantes au-dessus des têtes,
Il chantait qu'il est temps que le mur tombe…
Ils chantaient avec lui :

Arrache aux murs les dents des barreaux !
Brise les chaînes, casse le fouet !
Et les murs vont tomber, tomber, tomber
Et ensevelir le vieux monde !
Arrache aux murs les dents des barreaux !
Brise les chaînes, casse le fouet !
Et les murs vont tomber, tomber, tomber
Et ensevelir le vieux monde !

Vite ils surent la chanson par cœur
Et la mélodie sans parole
Portait en elle la vieille substance,
Les frissons dans les coeurs et les têtes.
Ils chantaient donc, applaudissaient en rythme,
Comme des coups de feu.
Et la chaîne était toujours lourde, l'aube tardait…
Et lui, il chantait et jouait :

Arrache aux murs les dents des barreaux !
Brise les chaînes, casse le fouet !
Et les murs vont tomber, tomber, tomber
Et ensevelir le vieux monde !
Arrache aux murs les dents des barreaux !
Brise les chaînes, casse le fouet !
Et les murs vont tomber, tomber, tomber
Et ensevelir le vieux monde !

Et ils ont compris comme ils étaient nombreux,
Ressenti la force et le temps,
Et chantant que l'aube est toute proche,
Ils ont inondé les rues des villes.
Ils faisaient tomber les statues, les arrachaient
- Celui-ci est avec nous ! Celui-ci est contre!
Le solitaire, est notre pire ennemi ! -
Et le barde était tout seul.

Il regardait les foules marchant au pas,
En silence il écoutait le tonnerre de leurs pas,
Et les murs montaient, montaient, montaient,
La chaîne se balançait aux pieds…

Il regarde les foules marchant au pas
En silence il écoute le tonnerre de leurs pas,
Et les murs montent, montent, montent,32
La chaîne se balance aux pieds…


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