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Elegia żydowskich miasteczek

Szymon Laks
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Versione francese di Catherine Fourcassié
ELEGY FOR THE JEWISH VILLAGESELÉGIE POUR LES VILLAGES JUIFS
Gone now are, gone are in Poland the Jewish villages,
in Hrubieszow, Karczew, Brody, Falenica
you look in vain for candlelight in the windows
and listen for song from the wooden synagogue.
Ils n’existent plus, en Pologne, les villages juifs, non
A Hrubieszów, Karczew, Brody ou Falenica,
En vain tu cherches la lueur des bougies allumées
Et tends l’oreille vers le chant de la synagogue de bois.
Disappeared are the last rests, the Jewish possessions,
the blood is covered over by sand, the traces removed,
and the walls whitewashed with lime,
as for a high holiday or after a contagious disease.
Disparus les derniers vestiges, le saint-frusquin des juifs,
Recouvert de sable le sang, effacées toutes traces,
Les murs blanchis à la chaux, sur toutes leurs faces
Comme pour un grand jour ou après une épidémie.
One moon shines here, cold, pale, alien,
already behind the town, on the road,
when night uncoils its light,
my Jewish relatives, boys with poetic feeling,
will no longer find Chagal’s two golden moons.
Ici brille une lune pâle, étrangère et froide,
Dès la sortie de la ville, sur la chaussée,
quand la nuit déploie sa lumière,
Mes parents juifs, gens à l’âme poétique,
Ne retrouvent plus les deux lunes d’or de Chagall.
The moons now wander above another planet,
frightened away by grim silence, no trace of them.
Gone now are the villages where the shoemaker was a poet,
the watchmaker a philosopher, the barber a troubadour.
Les lunes voyagent déjà au-dessus d’une autre planète
Chassées par le sombre silence, d’elles plus une trace.
Ils ne sont plus les villages, où le cordonnier était poète,
L’horloger, philosophe, le barbier, troubadour.
Gone now are these villages where the wind fused
biblical songs with Polish tunes and Slavic sorrow,
where old Jews sat in the shade of cherry trees
and mourned for Jerusalem’s holy walls.
Ils ne sont plus ces villages où les chants bibliques,
Poussés par le vent,
s’alliaient au chant polonais et à la tristesse slave,
Où les vieux juifs s’asseyaient à l’ombre du cerisier
Et pleuraient les saintes murailles de Jérusalem.
Gone now are these villages, departed like a shadow,
and this shadow will fall between our words
until they join together amicably and begin again,
two peoples nourished on the same suffering.
Ils ne sont plus ces villages, disparus comme des ombres
Et cette ombre s’étendra entre nos paroles
Jusqu’à ce qu’ils s’unissent fraternellement
et recommencent au début,
Deux peuples nourris de la même souffrance.


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