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Bianchi e neri

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Version française – BLANCS ET NOIRS – Marco Valdo M.I. – 2013 ...
BIANCHI E NERIBLANCS ET NOIRS
  
Eran giorni terribiliOn en était aux jours terribles
la guerra divampavaOù la guerre éclata.
un mostro spaventosoUn monstre épouvantable
la gente divoravaÉcrasa les gens et les dévora.
Fratello contro fratelloFrère contre frère
odio contro amoreHaine contre cœur
gli uomini venivano uccisiLes hommes s'entretuèrent
solo per un colorePour une simple couleur
  
Ma un uomo nel suo giardinoDans son jardin, un homme
la speranza coltivavaCultivait l'espoir
tutti i suoi fratelliIl aidait avec amour, en somme
con amore aiutavaSes frères blancs, ses frères noirs
Anche lui aveva un'ideaIl avait aussi une idée
con coraggio la portavaQu'il portait avec courage.
ma su tutto amava la vitaComme il aimait la vie de tous
contro tutti lottava.Il lui fallut lutter contre tous
  
Così un giorno videUn jour, il vit ainsi ,
un nero moribondoUn noir moribond.
fece proprio di tuttoPour le ramener à la vie
per riportarlo al mondoIl se donna à fond.
ma presto i bianchi pensaronoDu coup, les blancs pensèrent
che fosse un collaborazionistaQue c'était un collaborationniste
il suo nome scrisseroSon nom en rouge, ils notèrent
sopra una lunga listaSur leur noire liste
  
Un giorno un bianco fuggiascoUn jour, un blanc fugitif
alla sua porta andò a bussareQu'on recherchait mort ou vif,
per cercare scampo alla morteÀ sa porte vint frapper.
da lui si fece salvareDe la mort, il l'a sauvé.
così anche i neri lo odiaronoDu coup, les noirs le détestèrent
giurarono vendettaComme s'il était leur adversaire.
perché non era con loroIls jurèrent de le punir,
doveva morire in frettaIl lui fallait mourir.
  
In una notte di lunaDans une nuit de lune,
l'uomo buono camminavaCe bon homme marchait
sopra il crinale di un monteSur le crêt d'une montagne
che due valli dividevaQui deux vallons séparait.
da una parte i bianchi lo spiavanoD'un côté, les blancs l'épiaient
pronti a colpirlo al cuorePrêts à le frapper au cœur
dall'altra i neri stavanoDe l'autre, les noirs le guettaient
per placare il loro furoreDu fond de leur fureur
  
Partirono due colpi assiemeLes deux coups partirent ensemble
cadde con gli occhi al cieloIl tomba avec les yeux révulsés.
sul suo sguardo stupitoSur son regard étonné,
si stese un lieve veloOn étendit un léger voile.
i neri felici esultaronoLes noirs heureux exultèrent
come i bianchi a loro voltaLes blancs s'exaltèrent
ma essi non sapevanoIls ignoraient encore qu'à leur porte
che la pietà era morta.La pitié était morte.


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