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Pasta nera

Modena City Ramblers
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Version française – PÂTES NOIRES – Marco Valdo M.I. – 2014
Sui treni del bestiame oggi partono i bambini,
sui treni per l'Emilia un bambino per famiglia,
è festa, i canti e poi bandiere rosse,
il tricolore e un treno unisce la Nazione.

Da Napoli, da Roma, per Modena o per Reggio,
non si aprono le ville abbandonate dai ricconi
ma il cuore e le case di onesti lavoratori
che accolgon questi figli spediti sui vagoni.

E Pasta nera c'è,
per gli ultimi,
per gli umili,
per chi Stato non è.
E Pasta nera è
perché dove si mangia in sei
si mangia anche in sette!

Attenti in Alta Italia si mangiano i bambini,
ma la fame fa più paura, non c'è leggenda che può fermare
questa nuova rivoluzione, una Italia da ricucire,
che ora sud rimanga solo un punto cardinale!

E Pasta nera c'è,
per gli ultimi,
per gli umili,
per chi Stato non è.
E Pasta nera è perché dove si mangia in sei
si mangia anche in sette!

Sono neri i chicchi di grano bruciati dai raggi del sole,
caduti a terra durante la mietitura in tempo di raccolto, strappati dalla spiga, lasciati bruciare così,
come la guerra che ti schiaccia e ti lascia lì.

Immagina che notte, le facce ai finestrini,
urla, risa, giochi, semplicemente bambini.
Ora sui binari viaggia la speranza,
ora sui binari arriva la coscienza.

E Pasta nera c'è,
per gli ultimi,
per gli umili,
per chi Stato non è.
E Pasta nera è perché dove si mangia in sei
si mangia anche in sette!

E Pasta nera c'è,
per gli ultimi,
per gli umili,
per chi Stato non è.
E Pasta nera è perché dove si mangia in sei
si mangia anche in sette!

E Pasta nera c'è,
per gli ultimi,
per gli umili,
per chi Stato non è.
E Pasta nera è perché dove si mangia in sei
si mangia anche in sette!
PÂTES NOIRES

Sur les trains du bétail, les enfants partent aujourd'hui ,
Sur les trains d'Émilie, un enfant par famille.
Il y a la fête, les chants et puis, les drapeaux rouges,
Le tricolore et un train qui unissent le pays.

De Naples, de Rome, pour Modène ou pour Reggio,
Ne s'ouvrent pas les villas abandonnées par les riches
Mais le coeur et les maisons des travailleurs honnêtes
Accueillent ces enfants expédiés dans les wagons à bestiaux.

Les pâtes noires sont là
Pour les pauvres,
Pour les humbles,
Pour qui n'est pas l'État.
Ce sont des pâtes noires
Car où on mange à six,
On mange à sept aussi !

Attention en Alta Italia, on mange les enfants,
Mais la faim fait plus peur encore, une légende
Ne peut arrêter cette nouvelle révolution, une Italie à recoudre,
Le sud n'est plus qu'un point cardinal, maintenant.

Les pâtes noires sont là
Pour les pauvres,
Pour les humbles,
Pour qui n'est pas l'État.
Ce sont des pâtes noires
Car où on mange à six,
On mange à sept aussi !

Ils sont noirs les grains de blé brûlés par les rayons du soleil,
Tombés à terre pendant la moisson en temps de récolte, arrachés de l'épi, laissés ainsi,
Comme la guerre qui écrase et qui laisse là.

Imagine quelle nuit, les visages aux fenêtres,
Les enfants rient jouent hurlent.
Maintenant sur les rails voyage l'espérance,
Maintenant sur les rails arrive la conscience.

Les pâtes noires sont là
Pour les pauvres,
Pour les humbles,
Pour qui n'est pas l'État.
Ce sont des pâtes noires
Car où on mange à six,
On mange à sept aussi !

Les pâtes noires sont là
Pour les pauvres,
Pour les humbles,
Pour qui n'est pas l'État.
Ce sont des pâtes noires
Car où on mange à six,
On mange à sept aussi !

Les pâtes noires sont là
Pour les pauvres,
Pour les humbles,
Pour qui n'est pas l'État.
Ce sont des pâtes noires
Car où on mange à six,
On mange à sept aussi !


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