Lingua   

Due magliette rosse

Modena City Ramblers
Pagina della canzone con tutte le versioni


OriginaleVersion française – DEUX POLOS ROUGES – Marco Valdo M.I. – 20...
DUE MAGLIETTE ROSSE

Due magliette rosse, nello Stadio della Morte
Due magliette rosse come sangue nelle fosse
per le donne di Santiago e la loro libertà
sfidarono il potere con grande dignità.
"Pinochet sanguinario, Panatta milionario!"
gridavan nei cortei, nelle piazze e nelle strade,
chidevano a gran voce "non giocate la partita!",
non colpite quella palla, non dategliela vinta.

Ma Enrico Berlinguer disse: "voi dovete andare,
giocate per le madri e il mondo vi starà a guardare,
non avete da temere, entrate a testa alta,
giocate la partita, non dategliela vinta!".

Nel caldo di dicembre dell'emisfero australe entrarono in quel campo accerchiati dai soldati,
il Generale li guardava in piedi sul gradino,
sprezzante coi baffetti e con gli occhi da assassino.

Adriano disse a Paolo "hai portato quella maglia?
Quella rossa, quella bella, oggi noi giochiamo con quella!
Non hai nulla da temere, giochiamo a testa alta,
giochiamo la partita, non diamogliela vinta!".

Due magliette rosse nello Stadio della Morte,
due magliette rosse come il sangue nelle fosse,
per le donne di Santiago e la loro libertà, sfidarono il potere con grande dignità.

Ed alzarono la coppa nello Stadio della Morte,
due magliette rosse come il sangue nelle fosse,
per le donne di Santiago e la loro libertà,
sfidarono il potere con grande dignità.
Sfidarono il potere con grande dignità!
DEUX POLOS ROUGES


Deux polos rouges, dans le Stade de la Mort,
Deux polos rouges comme le sang dans les fosses,
Pour les mères de Santiago et leur liberté,
Défièrent le pouvoir avec grande dignité.

« Pinochet sanguinaire, Panatta millionaire ! »
Criaient dans les cortèges, dans les places et dans les routes,
Réclamaient à haute voix « Ne jouez pas le match ! »,
Ne frappez pas cette balle, ne la lui donnez pas vaincue.

Mais Enrico Berlinguer dit : « Vous devez y aller,
Jouez pour les mères et le monde vous regardera,
Vous n’avez pas à avoir peur, entrez la tête haute,
Jouez le match, ne leur laissez pas la victoire ! ».

Dans la chaleur de décembre de l’hémisphère austral,
Ils entrèrent dans ce stade encadrés de soldats,
Le Général les regardait debout sur les gradins,
Hautain avec ses moustaches et ses yeux d’assassin.

Adriano dit Paolo « As-tu apporté ce polo ?
Aujourd’hui, nous jouons avec lui ! Rouge et beau !
Tu n’as rien à craindre, jouons la tête haute,
Jouons le match, ne leur laissons pas la victoire ! ».

Deux polos rouges dans le Stade de la Mort,
Deux polos rouges comme le sang dans les fosses,
Pour les mères de Santiago et leur liberté,
Défièrent le pouvoir avec grande dignité.

Et levèrent la coupe dans le Stade de la Mort.
Deux polos rouges comme le sang dans les fosses,
Pour les mères de Santiago et leur liberté,
Défièrent le pouvoir avec grande dignité.
Défièrent le pouvoir avec grande dignité !


Pagina della canzone con tutte le versioni

Pagina principale CCG


hosted by inventati.org