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Buggerru

Paolo Pulina
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Version française – BUGGERRU – Marco Valdo M.I. – 2012
BUGGERRU

Cent’anni sono passati
dal millenovecentoquattro,
l’anno delle giornate di inferno
che i libri non di bugie
indicano con due parole:
la strage di Buggerru.
La strage di Buggerru.
La strage di Buggerru.

Chiedevano i minatori
diritti giusti e sacri:
un’ora di sole estivo
perché era ancora settembre.
Rispondevano i padroni:
voi siete le nostre bestie;
ormai siamo in inverno,
o volete far la fame?

I padroni vogliono avere ragione
e, se pensano che è necessario,
cambiano pure le stagioni
e magari il calendario.

Ai padroni di Buggerru
non interessava trattare,
ma usare solo il ferro
e la gente minacciare.
I diritti volevano buttare
in immondezzaio di scorie,
per riuscire a fermare
lo sviluppo della storia.

I soldati hanno chiamato
e l’ordine gli han dato
di tirare col fucile:
quattro morti ci sono stati.
In tutt’Italia han scioperato
con grande protesta civile.
Con grande protesta civile.
Con grande protesta civile.

Dei minatori di Buggerru
ricordiamo la triste sorte.
Meritano giusta considerazione
a cent’anni dalla morte.

I diritti hanno affermato
per il tempo a venire;
e gran bene così è toccato
a ogni lavoratore.

I padroni vogliono aver ragione
e prendersi tutto lo spazio
per non perdere l’occasione
di rovinare regole e gioco.

I padroni vogliono aver ragione
e, se pensano che è necessario,
cambiano pure le stagioni
e magari il calendario.
BUGGERRU

Cent ans sont passés
Depuis mil neuf cent quatre
L'année des jours d'enfer
Que les livres bien renseignés

Nomment de deux mots :
Le massacre de Buggeru
Le massacre de Buggeru
Le massacre de Buggeru

Les mineurs réclamaient
Des droits justes et sacrés
Une heure de soleil estival
Car c'était encore septembre
Les patrons répondirent :
Vous êtes notre bétail ;
Désormais, on est en hiver
Ou vous préférez la faim ?

Les patrons veulent avoir raison
Et, s'ils pensent que c'est nécessaire,
Ils changent les saisons
Et au cœur de l'été mettent l'hiver.

Les patrons de Buggerru
Ne voulaient pas négocier
Mais user seulement de la force
Et de la menace.
Ils voulaient jeter les droits
Dans les tas d'immondices
Pour arriver à bloquer
Le cours de l'histoire.

Ils ont appelé les soldats
Et ordre leur fut donné
De tirer sur les ouvriers :
Quatre morts on releva
Toute l'Italie se mit grève
En une grande protestation civique
En une grande protestation civique
En une grande protestation civique

Des mineurs de Buggerru
on rappelle le triste sort
Ils méritent une juste reconnaissance
À cent ans de leur mort.

Ils ont affirmé les droits
Pour les temps à venir ;
Et ce fut un grand bienfait
Pour chaque travailleur.

Les patrons veulent avoir raison
Et tenir tout le terrain
Pour ne pas perdre l'occasion
De ruiner les règles et casser le jeu.

Les patrons veulent avoir raison
Et, s'ils pensent que c'est nécessaire,
Ils changent les saisons
Et au cœur de l'été mettent l'hiver.


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