All and Everyone
PJ HarveyOriginale | Versione francese di daturableu |
ALL AND EVERYONE Death was everywhere, in the air and in the sounds coming off the mounds of Bolton's Ridge. Death's anchorage. When you rolled a smoke or told a joke, it was in the laughter and drinking water it approached the beach as strings of cutters, dropped into the sea and lay around us. Death was in the ancient fortress, shelled by a million bullets from gunners, waiting in the copses with hearts that threatened to pop their boxes, as we advanced into the sun death was all and everyone. Death hung in the smoke and clung to 400 acres of useless beachfront. A bank of red earth, dripping down death now, and now, and now in the air and in the sounds coming off the mounds of Bolton's Ridge. Death's anchorage. Death was in the staring sun, fixing its eyes on everyone. It rattled the bones of the Light Horsemen still lying out there in the open as we, advancing in the sun sing "Death to all and everyone." | SUR TOUT ET TOUT LE MONDE On trouvait la mort partout, dans l’air et dans les sons qui s’échappaient des buttes de la crête de Bolton. La mort était comme une ancre. Quand tu t’es roulé une cigarette ou que tu as fait une blague elle était dans les rires et l’eau que tu vennais de boire, elle s’approchait de la plage telles les cordes des vedettes, jetées à la mer et se répandant tout autour de nous. On trouvait la mort dans une vielle forteresse, criblée de millions de balles provenant des artilleurs, attendant au milieu des cadavres avec les cœurs menaçant de sortir de leur boîte, comme nous avancions sous le soleil la mort se trouvait en tout et en tout le monde. On trouvait la mort suspendue dans la fumée et résonnant sur 400 hectares de front de mer souillé. Un banc de terre rouge, qui filtrait la mort maintenant, et maintenant, et maintenant. On trouvait la mort partout, Dans l’air et dans les sons qui s’échappaient des buttes de la crête de Bolton. La mort était comme une ancre. On trouvait la mort sous un soleil de plomb Posant son œil sur nous tous. Elle faisait craquer les os de ces cavaliers Qui s’étendent encore là-bas à l'air libre. Comme nous, avançant sous le soleil chantant « La mort sur tout et tout le monde ». |