Quand les cons sont braves
Georges BrassensOriginale | Traduzione bretone / Breton translation / Traduction bretonne... |
QUAND LES CONS SONT BRAVES Sans être tout à fait un imbécile fini, Je n'ai rien du penseur, du phénix, du génie. Mais je n' suis pas le mauvais bougre et j'ai bon cœur, Et ça compense à la rigueur. Quand les cons sont braves Comme moi, Comme toi, Comme nous, Comme vous, Ce n'est pas très grave. Qu'ils commettant, Se permettent Des bêtises, Des sottises, Qu'ils déraisonnent, Ils n'emmerdent personne. Par malheur sur terre Les trois quarts Des tocards Sont des gens Très méchants, Des crétins sectaires. Ils s'agitent, Ils s'excitent, Ils s'emploient, Ils déploient Leur zèle à la ronde, Ils emmerdent tout l' monde. Si le sieur X était un lampiste ordinaire, Il vivrait sans histoir's avec ses congénères. Mais hélas ! il est chef de parti, l'animal : Quand il débloque, ça fait mal ! Quand les cons sont braves Comme moi, Comme toi, Comme nous, Comme vous, Ce n'est pas très grave. Qu'ils commettant, Se permettent Des bêtises, Des sottises, Qu'ils déraisonnent, Ils n'emmerdent personne. Par malheur sur terre Les trois quarts Des tocards Sont des gens Très méchants, Des crétins sectaires. Ils s'agitent, Ils s'excitent, Ils s'emploient, Ils déploient Leur zèle à la ronde, Ils emmerdent tout l' monde. Si le sieur Z était un jobastre sans grade, Il laisserait en paix ses pauvres camarades. Mais il est général, va-t-en-guerr', matamore. Dès qu'il s'en mêle, on compt' les morts. Quand les cons sont braves Comme moi, Comme toi, Comme nous, Comme vous, Ce n'est pas très grave. Qu'ils commettant, Se permettent Des bêtises, Des sottises, Qu'ils déraisonnent, Ils n'emmerdent personne. Par malheur sur terre Les trois quarts Des tocards Sont des gens Très méchants, Des crétins sectaires. Ils s'agitent, Ils s'excitent, Ils s'emploient, Ils déploient Leur zèle à la ronde, Ils emmerdent tout l' monde. Mon Dieu, pardonnez-moi si mon propos vous fâche En mettant les connards dedans des peaux de vaches, En mélangeant les genr's, vous avez fait d' la terre Ce qu'elle est : une pétaudière ! Quand les cons sont braves Comme moi, Comme toi, Comme nous, Comme vous, Ce n'est pas très grave. Qu'ils commettant, Se permettent Des bêtises, Des sottises, Qu'ils déraisonnent, Ils n'emmerdent personne. Par malheur sur terre Les trois quarts Des tocards Sont des gens Très méchants, Des crétins sectaires. Ils s'agitent, Ils s'excitent, Ils s'emploient, Ils déploient Leur zèle à la ronde, Ils emmerdent tout l' monde. | Pa vez ar pennoù-klouk paotred vat Hep bezañ un imbisil mat-echu a-grenn, n'em eus tra ennon eus ur prederour, ur marzh, ur penn-dreist. N'on ket ur paotr fall, koulskoude, hag em eus ur galon vat, pezh a ra kempouez pe war-nes. Pa vez paotred vat ar pennoù-klouk, eveldon, eveldout, eveldomp, eveldoc'h, n'eo ket re c'hrevus. Pa gometont pe en em lezont d'ober sotonioù, glepajoù, pe gollont o foell, ne reont gaou da zen. Dre valeur er bed-mañ an trifarzh eus ar pennoù-skañv 'zo tud fall-kenañ, morjined berr-speredet. Fiñval-difiñval a reont, ha birvilh, ha trabasat, ha displeg o strivoù tro-war-dro, hag amerdiñ an holl. Mar befe an Aotrou X un den a vicher boutin, e vevfe didrabas e-touez e geneiled. Met siwazh! E penn ur gostezenn emañ, an aneval outañ. Pa drevari, fall eo ar jeu. Pa vez paotred vat ar pennoù-klouk, eveldon, eveldout, eveldomp, eveldoc'h, n'eo ket re c'hrevus. Pa gometont pe en em lezont d'ober sotonioù, glepajoù, pe gollont o foell, ne reont gaou da zen. Dre valeur er bed-mañ an trifarzh eus ar pennoù-skañv 'zo tud fall-kenañ, morjined berr-speredet. Fiñval-difiñval a reont, ha birvilh, ha trabasat, ha displeg o strivoù tro-war-dro, hag amerdiñ an holl. Mar befe an Aotrou Z un abostol eeunek hep galloud, e lezfe e peoc'h e baour-kaezh keneiled. Met ur jeneral eo-eñ, ur c'hwezher brezel, ur brabañser; Kerkent hag en em emell, ret eo niveriñ ar re varv. Pa vez paotred vat ar pennoù-klouk, eveldon, eveldout, eveldomp, eveldoc'h, n'eo ket re c'hrevus. Pa gometont pe en em lezont d'ober sotonioù, glepajoù, pe gollont o foell, ne reont gaou da zen. Dre valeur er bed-mañ an trifarzh eus ar pennoù-skañv 'zo tud fall-kenañ, morjined berr-speredet. Fiñval-difiñval a reont, ha birvilh, ha trabasat, ha displeg o strivoù tro-war-dro, hag amerdiñ an holl. Ma Doue, pardonit mar sav ma c'homzoù imor ennoc'h: dre lakaat bailhed e-barzh lêroù pennoù-buoc'h,41 dre gemmeskañ ar rummadoù tud hoc'h eus graet eus ar bed ar pezh e vez: ur gerdrabas. Pa vez paotred vat ar pennoù-klouk, eveldon, eveldout, eveldomp, eveldoc'h, n'eo ket re c'hrevus. Pa gometont pe en em lezont d'ober sotonioù, glepajoù, pe gollont o foell, ne reont gaou da zen. Dre valeur er bed-mañ an trifarzh eus ar pennoù-skañv 'zo tud fall-kenañ, morjined berr-speredet. Fiñval-difiñval a reont, ha birvilh, ha trabasat, ha displeg o strivoù tro-war-dro, hag amerdiñ an holl. |