Τα λόγια και τα χρόνια τα χαμένα
Yannis Markopoulos / Γιάννης ΜαρκόπουλοςOriginale | Version française - PAROLES ET ANNÉES PERDUES – Marco Valdo M.I... |
ΤΑ ΛΌΓΙΑ ΚΑΙ ΤΑ ΧΡΌΝΙΑ ΤΑ ΧΑΜΈΝΑ Τα λόγια και τα χρόνια τα χαμένα και τους καημούς που σκέπασε καπνός η ξενιτιά τα βρήκε αδελφωμένα. Κι οι ξαφνικές χαρές που ήρθαν για μένα ήταν σε δάσος μαύρο κεραυνός κι οι λογισμοί που μπόρεσα για σένα Και σου μιλώ σ' αυλές και σε μπαλκόνια και σε χαμένους κήπους του Θεού κι όλο θαρρώ πως έρχονται τ' αηδόνια με τα χαμένα λόγια και τα χρόνια εκεί που πρώτα ήσουνα παντού και τώρα μες στο κρύο και στα χιόνια Η μοίρα κι ο καιρός το 'χαν ορίσει παρασκευή το βράδυ στις εννιά κι η νύχτα χίλια χρόνια να γυρίσει. Στο τέλος της γιορτής να τραγουδήσει παρασκευή το βράδυ του φονιά και του λαού την πόρτα να χτυπήσει και του λαού την πόρτα να χτυπήσει και του λαού την πόρτα να χτυπήσει Δεν ήτανε ρολόι σταματημένο σε ρημαγμένο κι άδειο σπιτικό οι δρόμοι που με πήραν και προσμένω Τα λόγια που δεν ξέρω σου τα δένω με τους ανθρώπους που 'δαν το κακό και το 'χουν στ' όνομά τους κεντημένο Αυτός που σπέρνει δάκρυα και τρόμο θερίζει την αυγή θανατικό μαύρα πουλιά τού δείχνουνε το δρόμο. Κι έχει κρυφή πληγή κοντά στον ώμο, σημάδι μυστικό και ριζικό πως ξέφυγε απ' ανθρώπους κι από νόμο Η μοίρα κι ο καιρός το 'χαν ορίσει παρασκευή το βράδυ στις εννιά κι η νύχτα χίλια χρόνια να γυρίσει. Στο τέλος της γιορτής να τραγουδήσει παρασκευή το βράδυ του φονιά και του λαού την πόρτα να χτυπήσει και του λαού την πόρτα να χτυπήσει και του λαού την πόρτα να χτυπήσει. | LES PAROLES ET LES ANNÉES PERDUES 1. Version de Manos Eleftheriou. Les paroles et les années perdues Et les peines recouvertes par la fumée L'exil les a retrouvées réunies. Et les joies inattendues qui me sont échues Étaient comme un éclair dans une forêt profonde, Comme les pensées que je pouvais t'adresser. Je te parle dans des salles et sur des terrasses Et dans des jardins perdus de Dieu Pourtant, je crois que reviendront les rossignols Avec les paroles et les années perdues, Ici où auparavant tu étais partout À présent, tu es dans les gels et les neiges. Le destin et le temps en ont décidé ainsi Vendredi à neuf heures Revint la nuit pour mille ans Et chanta la fin de la fête Vendredi, le soir de l'assassin Qui frappa à la porte du peuple Qui frappa à la porte du peuple Qui frappa à la porte du peuple Non, l'horloge n'était pas arrêtée Dans une maison vide et dévastée, Les rues qui m'ont pris et m'attendent Les paroles que je ne sais pas, je te les lis À l'unisson de gens qui ont vu le mal Qui tient les bouches cousues. Celui qui sème larmes et terreur À l'aube recueille la pestilence Des oiseaux noirs lui indiquent le chemin t à son épaule, une blessure cachée Signe mystérieux et radical Qu'il a fui de l'enfer et du monde. Le destin et le temps en ont décidé ainsi Vendredi à neuf heures Revint la nuit pour mille ans Et chanta la fin de la fête Vendredi, le soir de l'assassin Qui frappa à la porte du peuple Qui frappa à la porte du peuple Qui frappa à la porte du peuple 1. Version de Nikos Xylouris. Les paroles et les années perdues Et les peines recouvertes de fumée L'exil les a retrouvées réunies. Les joies inattendues qui me sont advenues Étaient comme un éclair dans une forêt sombre Comme les pensées que je pouvais t'adresser. Je te parle dans des salles et sur des terrasses Et dans des jardins perdus de Dieu Pourtant, je crois que viendront les rossignols Avec les paroles et les années perdues, Ici où auparavant tu étais partout À présent, tu es dans les gels et les neiges. Le destin et le temps en ont décidé ainsi Que de cette manière je m'en vais pêcher Que revint la nuit pour mille ans Et chanta à la fin de la fête Celui qui n'a pas connu ses parents Qui frappa à la porte de la douleur Qui frappa à la porte de la douleur Qui frappa à la porte de la douleur Non, l'horloge n'était pas arrêtée Dans une maison vide et dévastée, Les rues qui m'ont pris et m'attendent Les paroles que je ne sais pas, je te les lis À l'unisson de gens qui ont vue le mal Qui tient les bouches cousues. Celui qui sème larmes et terreur À l'aube recueille un océan Des oiseaux noirs lui indiquent le chemin Et à son épaule, un tableau peint Signe mystérieux et radical Qu'il a fui de l'enfer et du monde. Le destin et le temps en ont décidé ainsi Que de cette manière je m'en vais pêcher Que revint la nuit pour mille ans Et chanta à la fin de la fête Celui qui n'a pas connu ses parents Qui frappa à la porte de la douleur Qui frappa à la porte de la douleur Qui frappa à la porte de la douleur |