Ode al Passannante
Carlo GhirardatoTesto di anonimo, su filastrocca popolare pugliese, che ha sicuramente... | |
ODE À PASSANNANTE Ta veste de velours Tu l'as vendue pour huit sous Afin d'acheter ce couteau, Une demi lire, et faire sa balafre À Umberto Ier : premier de quoi ? Passannante aïe mon gars ! Prométhée du monde paysan, Monde qui, selon tes mots, parfois: « vend jusqu'à l'honneur de ses fillettes » Mère Maria Fiore Maman rendue idiote Par la faim et la douleur, Peine et encore douleur Pour Giovanni entre tous Ton meilleur fils Giovannino En selle sur l'alphabet Paladin de fortune, En cherchant le dragon Tu trouvas un roi, et celui-là Était nu comme toi ! Hé, mon gars Fils roturier Au cœur de seigneur Sans doute avais-tu raison : Le roi comme une nuée d'orage Entre nous et le soleil. Ensuite arriva ta grâce Pire que ta mort On t'enterra vif Sous une tour Sous le niveau de la mer, Là où brûle le sel De la grâce royale. Passannante jamais repenti De ce geste contre l'oubli, Ton regard d'enfant doux et gentil A conquis Pascoli Le poète sur ta plaie mit Son doigt joli. Passannante, ne pleure plus Le roi ne règne plus. | PASSANNANTE Na giacchète de vellute pe sé carrine l'agghie vennuùte, p'accattà lu pugnalette p'ammazzà le rré Umbèrte. Passànnante ére uagliòne, mettéve lu péte sus'u staffòne, che nu picchele pugnalétte per'ammazzà lu rré Umbérte. Passànnante sus'cangèlle, gridava: "Allarme" la sentinélle. Passànnante non chiaànge cchiù, lo rré no règne cchiù |