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The Green Fields Of France (No Man's Land)

Eric Bogle
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SPAGNOLO / SPANISH [1]
LES VERTS CHAMPS DE FRANCE
(No Man’s Land)
LOS VERDES CAMPOS DE FRANCIA
Dis-moi, comment ça va, soldat William McBride?
Puis-je m’asseoir un peu entre vos tombes
et me reposer un peu au chaud soleil de l’été?
J’ai marché toute la journée et je suis très fatigué.
Je lis sur ta pierre que tu n’avais que dix-neuf ans
quand tu as rejoint les héros de l’an seize.
Bien, j’espère que tu est mort vite et sans souffrir,
ou, Willie McBride, ta mort a-t-elle été lente et terrible?
Y bien... ¿Cómo estás, joven William McBride?
¿Te importa si me siento aquí, sobre tu tumba?
Descansaré un rato, bajo el sol del verano.
Caminé el día entero y estoy casi agotado.
Por tu lápida veo que tenías diecinueve,
cuando te uniste a los gloriosos caídos, en 1916.
Espero que tu muerte fuese rápida y limpia.
¿O fue, Willy McBride, lenta y espantosa?
Les tambours roulaient-ils lentement?
Les cornemuses sonnaient-elles doucement?
Les fusils t’ont-ils abattu en crachant feu?
Les cors chantaient-ils "The Last Post" en choeur?
Les cornemuses jouaient-elles "The Flowers o’ the Forest"?
¿Redoblaron despacio para tí los tambores?
¿Sonaron suavemente los pífanos?
¿Dispararon fusiles mientras te daban tierra?
¿Sonó en las cornetas "La última llamada"?
¿Tocaron las gaitas "Las flores del bosque"?
As-tu laissé une femme ou une amie qui t’attendait
et qui te gardera à jamais dans son coeur fidèle?
Et, même si tu es mort en dix-neuf cent seize,
pour ce coeur fidèle tu auras toujours dix-neuf ans?
Ou bien tu n’es qu’un étranger qui n’a pas même un nom,
renfermé à jamais dans un porte-photos,
une vieille image déchirée, tâchée, toute froissée
qui jaunit dans un cadre en cuir marron?
¿Dejaste atrás esposa, o una enamorada?
¿Quedó tu recuerdo preservado en un corazón fiel,
para el que siempre tendrás diecinueve años,
aunque hayas muerto en 1916?
¿O eres un extraño, sin un nombre siquiera,
una foto amarillenta tras un cristal roto,
en un sucio marco de cuero marrón?
Les tambours roulaient-ils lentement?
Les cornemuses sonnaient-elles doucement?
Les fusils t’ont-ils abattu en crachant feu?
Les cors chantaient-ils "The Last Post" en choeur?
Les cornemuses jouaient-elles "The Flowers o’ the Forest"?
¿Redoblaron despacio para tí los tambores?
¿Sonaron suavemente los pífanos?
¿Dispararon fusiles mientras te daban tierra?
¿Sonó en las cornetas "La última llamada"?
¿Tocaron las gaitas "Las flores del bosque"?
Maintenant le soleil brille sur les verts champs de France,
un vent chaud souffle doucement et les coquelicots dansent.
Les tranchées ont disparu sous les sillons des charrues,
il n’y a plus de gaz, plus de fusils, plus de barbelés.
Mais dans ce cimetière, c’est toujours le no man’s land,
un océan de croix blanches témoigne muet
de l’aveugle indifférence de l’homme pour son prochain,
pour une génération entière massacrée et abattue.
El sol está cayendo sobre estos verdes campos de Francia.
Sopla una brisa tibia y las rojas amapolas bailan.
Hace tiempo que el arado ha borrado las trincheras.
No hay gas, disparos ni alambre de espino.
Pero aquí, en esta tumba, sigue siendo "tierra de nadie".
Las incontables cruces blancas son mudos testigos
de la ciega indiferencia del hombre por el hombre,
y de toda una generación masacrada y maldita.
Les tambours roulaient-ils lentement?
Les cornemuses sonnaient-elles doucement?
Les fusils t’ont-ils abattu en crachant feu?
Les cors chantaient-ils "The Last Post" en choeur?
Les cornemuses jouaient-elles "The Flowers o’ the Forest"?
¿Redoblaron despacio para tí los tambores?
¿Sonaron suavemente los pífanos?
¿Dispararon fusiles mientras te daban tierra?
¿Sonó en las cornetas "La última llamada"?
¿Tocaron las gaitas "Las flores del bosque"?
Et encore je me demande, soldat William McBride,
si tous ceux qui gisent ici savent pourquoi ils sont morts.
Les as-tu crus vraiment quand ils t’on dit pourquoi?
As-tu cru vraiment que ce serait la dernière guerre?
Et la souffrance, la peine, la gloire et la honte,
tuer et mourir, cela n’a servi à rien.
Car tout ça s’est répéte cent fois, soldat,
et cent fois, et cent fois, et cent fois, et cent fois.
Y no puedo evitar preguntarme ahora, Willie McBride:
¿Sabían, los que aquí yacen, por qué murieron?
¿Creyeron de verdad cuando les contaron la causa?
¿Creyeron en serio que esta guerra acabaría con las guerras?
Porque, el sufrimiento, el dolor, la gloria, la vergüenza,
el matar y el morir... todo resultó en vano.
Para Willie McBride, todo ocurre otra vez,
y otra vez, y otra vez, y otra vez, y otra vez.
Les tambours roulaient-ils lentement?
Les cornemuses sonnaient-elles doucement?
Les fusils t’ont-ils abattu en crachant feu?
Les cors chantaient-ils "The Last Post" en choeur?
Les cornemuses jouaient-elles "The Flowers o’ the Forest"?
¿Redoblaron despacio para tí los tambores?
¿Sonaron suavemente los pífanos?
¿Dispararon fusiles mientras te daban tierra?
¿Sonó en las cornetas "La última llamada"?
¿Tocaron las gaitas "Las flores del bosque"?


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