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Gegen den Krieg

Bertolt Brecht
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Version française – CONTRE LA GUERRE – Marco Valdo M.I. – 20...
Otra vez se oye hablar de grandeza.
Ana, llores. El tendero nos fiará.
Otra vez se oye hablar del honor.
Ana, no llores. No podemos comer ya.
Otra vez se oye hablar de victorias.
Ana, no llores. A mí no me tendrán.
Ya desfila el ejército que parte.
Ana, no llores. Ya desertarán.
General, tu tanque es poderoso.
Aplasta cien hombre y arrasa el pinar.
General, pero tiene un defecto.
Necesita un hombre que lo pueda guiar.
General, tu avión es muy potente.
Vuela como tormenta y destruye la ciudad.
General, pero tiene un defecto
Necesita un hombre que lo pueda pilotar.
General, el hombre es muy útil.
Puede volar, puede matar.
General, pero tiene un defecto.
Puede pensar, puede pensar..
CONTRE LA GUERRE

À la fin de la dernière guerre il y eut
Des vainqueurs et des vaincus:
Chez les perdants,
Le peuple pauvre eut faim.
Chez les gagnants,
Le peuple pauvre eut aussi faim.

Ceux qui bâfrent la viande à leur table
Connaissent la satiété.
Ceux qui distribuent les cadeaux
Exigent l'esprit de sacrifice.

Les rassasiés parlent aux affamés
Des temps meilleurs qui viendront.

Ceux qui poussent le pays dans le gouffre,
Prétendent que gouverner est trop difficile pour l'homme du commun.

Si les puissants parlent de paix,
Homme de la rue, abandonne tout espoir
Si les puissants concluent des pactes de non-agression,
Petit homme, fais ton testament.

Avec la guerre, beaucoup de choses grandiront.
Grandira la richesse des possédants.
Grandira la misère des exploités, la faim, l'injustice et l'oppression.
Tout cela grandira.

Sur le mur était écrit : Ils veulent la guerre.,
Celui qui l'a écrit est déjà mort.

Quand les puissants parlent de paix,
Le petit peuple sait que c'est la guerre.
Quand les puissants maudissent la guerre,
Les ordres de mission sont déjà écrits.

Quand les puissants parlent d'honneur,
Le petit peuple sait que c'est la guerre.
Si les puissants nous promettent la gloire,
Les ordres de mission sont déjà écrits.

S'ils parlent des temps meilleurs,
Le petit peuple sait qu'il y aura du sang.
Quand les puissants parlent de victimes,
Ils désignent ainsi notre sang.

Ils parlent à nouveau de temps meilleurs,
De victoires et d'honneur,
Marie, ne pleure pas.

Quand on en vient à marcher :
Votre ennemi marche au dessus de vous.
La voix qui vous commande est la voix de votre ennemi.
Celui-là qui parle d'ennemi est notre ennemi.
Dans la bataille, l'ennemi se trouve dans votre dos.

Général, ton tank est une puissante machine.
Il abat des forêts.
Il broie des centaines d'hommes.
Mais dans sa conception, il y a une erreur :
Il a besoin d'un conducteur.

Général, ton bombardier est puissant
Il vole plus rapidement que l'orage
Et transporte plus qu'un éléphant.
Mais dans sa conception, il y a une erreur :
Il a besoin d'un monteur.

Général, l'homme est très utile,
Il peut voler, il peut tuer.
Mais dans sa conception, il y a une erreur :
Il peut penser.

Le pain des affamés est terminé
On ne connaît plus la viande.
La sueur du peuple
Est versée inutilement.
Sortant des cheminées des usines d'armement
S'élève la fumée .

Cette guerre n'est pas notre guerre.


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