La ballata delle rivolte
Resto ManchaOriginal | Version française – LA BALLADE DES RÉVOLTES – Marco Valdo M.I. ... |
LA BALLATA DELLE RIVOLTE Una strana luce nel suo cielo fu la conferma del presentimento: ciò che temeva capitò per davvero corse giù in strada senza perdere tempo. Cercò in tutta fretta un badile, un forcone, la sua casacca di grigia ciniglia; un braccio di legno a sbarrare il portone chiuse alla spalle tutta la sua famiglia. Le camionette erano già arrivate: Neri squadroni di morte e fucili, un muro d'uomini a braccia incrociate, bambini nascosti sotto i fienili. Mani inermi, sangue, ferite, pianti strozzati di giovani eroi; mille rimpianti di giovani vite: troppi rimorsi in ognuno di noi. Una casacca di grigia ciniglia persa nel sangue di una notte di aprile, raccolta da un bambino di qualche famiglia, indossata da un bimbo che imbraccia un fucile. Retaggio antico d'orgoglio e rivolta, figlio di un popolo che vuole una terra; parte di un muro che tace ed ascolta di fronte ai cannoni che tuonano a guerra. Quanta tristezza in un telegiornale, quanto coraggio seduto in poltrona: tu per fuggir puoi cambiare canale, c'è un bimbo che spara e nessuno consola. Quanta tristezza in un telegiornale, quanto coraggio seduto in poltrona: tu per fuggir puoi cambiare canale, c'è un bimbo che spara e nessuno consola. | LA BALLADE DES RÉVOLTES Une lumière étrange dans son ciel Confirma le pressentiment: Ce qu'il craignait arriva pour de vrai Il descendit à la rue sans perdre temps. Il chercha en toute hâte une pelle, une fourche, Sa casaque en chenille grise ; Un bout de bois pour barrer la porte Il ferma derrière toute sa famille. Les camionnettes étaient déjà arrivées : Des escadrons de mort et des fusils, Un mur d'hommes aux brassards gammés, Des enfants cachés dans les granges. Mains désarmées, sang, blessures Pleurs étranglés des jeunes héros ; Mille regrets de vies jeunes : Trop de remords en chacun de nous. Une casaque en chenille grise Perdue dans le sang d'une nuit d'avril, Recueillie par un enfant d'on ne sait quelle famille, Endossée par un enfant qui porte un fusil. Héritage ancien d'orgueil et de révolte, Fils d'un peuple qu'il veut une terre; Partie d'un mur qui se tait et écoute Face aux canons qui tonnent à la guerre. Une casaque en chenille grise Perdue dans le sang d'une nuit d'avril, Recueillie par un enfant d'on ne sait quelle famille, Endossée par un enfant qui épaule un fusil. Quelle tristesse dans un journal télévisé, Quel courage assis dans un fauteuil: Pour fuir, tu peux changer de canal, Il y a un enfant qui tire que personne ne console. Quelle tristesse dans un journal télévisé, Quel courage assis dans un fauteuil: Pour fuir, tu peux changer de canal, Il y a un enfant qui tire que personne ne console. |