I Ain't Marching Anymore
Phil OchsUna versione tedesca da Frequenzfieber. | |
J’ARRÊTE DE MARCHER Oh j’ai marché à la bataille de la Nouvelle-Orléans à la fine de la première guerre contre l’Angleterre le jeune pays commençait à grandir je jeune sang commençait à couler mais j’arrête de marcher Car j’ai tué ma part d’indiens dans des milliers de batailles différentes j’étais là, à Little Big Horn j’ai entendu tant d’hommes agoniser et j’en ai vus encore plus mourir mais j’arrête de marcher C’est toujours les vieillards qui nous foutent à la guerre c’est toujours les garçons qui tombent regardez donc ce qu’on a gagné par la sabre et le canon dites-moi si tout ça valait la peine Car j’ai volé la Californie à la terre mexicaine je me suis battu dans la sanglante guerre civile et oui, je suis arrivé à tuer mon frère et beaucoup d’autres donc j’arrête de marcher Car j’ai marché aux batailles dans les tranchées allemandes pour une guerre qui en finirait avec toutes les guerres oh, je dois avoir tué un million d’hommes et on me veut encore mais j’arrête de marcher C’est toujours les vieillards qui nous foutent à la guerre c’est toujours les garçons qui tombent regardez donc ce qu’on a gagné par la sabre et le canon dites-moi si tout ça valait la peine Car j’étais à bord lorsque de la mission finale dans le ciel japonais et j’ai décroché le puissant grondement du champignon et quand j’ai vu les villes qui brûlaient j’ai compris que j’allais apprendre à arrêter de marcher Maintenant le chef de laboratoire gueule si les fabriques de missiles ferment, l’United Fruit crie sur les côtes cubaines appelez-la "paix", appelez-le "trahison", appelez-le "amour", appelez-la "raison", mais j’arrête de marcher | ICH MARSCHIERE NICHT MEHR Ich marschierte zu der Schlacht von New Orleans am Ende des britischen Kolonialkriegs. Das junge Land begann gerade zu wachsen, und das junge Blut begann zu fließen. Aber ich marschiere nicht mehr! Denn ich habe meinen Anteil Indianer getötet, in vielen tausend Kämpfen. Ich war dabei, am Little Bighorn. Ich hörte viele Männer lügen Und sah noch mehr Männer sterben. Aber ich marschiere nicht mehr! Denn ich entriß den Mexikanern Kalifornien Und kämpfte im blutigen Bürgerkrieg. Ja, ich tötete sogar meinen Bruder Und so viele andere, Und ich marschiere nicht mehr! Ich marschierte zu den Schlachten im deutschen Schützengraben. In einem Krieg, der alle Kriege beenden sollte. Oh, ich muß Millionen von Menschen getötet haben. Und jetzt wollen sie mich schon wieder drankriegen, aber ich marschiere nicht mehr! Es sind immer die alten, die uns in den Krieg führen. Und es sind immer die jungen, die fallen. Jetzt sieh Dir an, was wir mit all unseren Säbeln und Revolvern erreicht haben, und sag mir, war es das wert? Ich flog den letzten Einsatz über Japan, und ließ den donnernden Pilz los. Als ich die Städte brennen sah, wußte ich, daß ich etwas gelernt hatte: daß ich nicht mehr marschieren werde! Jetzt schlagen die Gewerkschaftsführer Lärm, weil die Atombombenpläne gestoppt wurden. Und die United Fruit Company schlägt Lärm an der kubanischen Küste. Nenn es “Frieden” oder nenn es “Verrat”, nenn es “liebe” oder nenn es “Vernunft”, aber ich marschiere nicht mehr! |